Le mimosa situé près des grandes serres du Jardin des Plantes (Paris 5e) est actuellement couvert d’une multitude de boutons floraux. Une belle floraison en perspective, si l’hiver n’est pas trop rigoureux. À suivre !
Planté en 1601 dans ce qui est aujourd’hui le square Viviani-Montebello (Paris 5e), ce robinier faux-acacia (Robinia pseudoacacia) est l’attraction de ce petit jardin parisien très touristique situé près de la cathédrale Notre-Dame. Mais pour le moment, le vieil arbre est encore endormi même si le lierre qui le couvre partiellement lui donne un aspect plus verdoyant.
Le lierre qui couvre le tronc du robinier dissimule surtout les étais en béton peu esthétiques qui soutiennent l’arbre chancelant. Les bûcherons-élagueurs de la Ville de Paris interviennent régulièrement pour limiter son développement afin de ne pas étouffer l’arbre très âgé.
Le temps gris de ces derniers jours met bien en valeur le feuillage très lumineux de l’acacia doré (Robinia pseudoacacia ‘Frisia’). Un arbre qui d’ailleurs n’aime pas trop une exposition trop brulante. Cette année, les acacias dorés parisiens sont à la fête pendant que les parisiens s’étiolent et prennent un teint d’endive.
La floraison hivernale des quelques mimosas plantés dans Paris est toujours un évènement car rares sont les années et les hivers qui permettent à ces arbres frileux de fleurir avec générosité. L’automne doux suivi d’un début d’hiver tout aussi clément a été propice à la formation de nombreux boutons floraux qui augurent d’une abondante floraison si les gelées ne viennent pas les détruire.
L’arbre que j’ai photographié il y a déjà quelques jours est planté dans le Jardin des Plantes de Paris (Paris 5e), non loin des grandes serres. J’ai repéré un autre mimosa dans la rue du Ranelagh (Paris 16e), avec des boutons floraux plus avancés compte tenu de sa situation mieux protégée. Il ne faut plus grand chose pour que les premières fleurs écloses. Imaginez toutes ces grappes couvertes de pompons jaunes…
Après un automne doux, un début d’hiver tout aussi tempéré et un Noël sans grand froid ni neige, les végétaux de la capitale et de la proche banlieue tardent à se mettre en repos. J’ai été surpris de voir les acacias de la rue de Longchamps à Neuilly-sur-Seine (92) encore couvert de feuilles bien vertes, en compagnie des sapins de Noël qui nous rappelle la saison.
Encore bien verts ces arbres et surtout très chargés de feuilles !
Avec l’arrivée tardive des premières températures chaudes (enfin !), les floraisons des robiniers faux-acacias (Robinia pseudoacacia) parfument les rues parisiennes en ce beau mois de mai. Un régal !
Un parfum puissant et sucré, qui attirent les abeilles et autres pollinisateurs. Les grappes de fleurs bruissent du ballet des insectes qui butinent à coeur joie.
Le saviez-vous ?
« Robinier » vient de son « inventeur », Jean Robin, botaniste du roi Henri IV, qui le planta à Paris en 1600. Son fils Vespasien Robin le transplanta au jardin des Plantes en 1636. Les plus vieux robiniers de Paris sont toujours au jardin des Plantes et dans le square René Viviani (Paris 5e).