Avec ces fins épillets retombants, cette grosse touffe de graminée sauvage, une mauvaise herbe en fait, mériterait bien une place dans nos massifs tant elle est élégante et raffinée.
En passant au pied de ce grand marronnier dans le parc Montsouris (Paris 14e), on aperçoit à peine la petite touffe de mauvaise herbe qui est allée s’installer au creux des branches maîtresses.
Le soleil qui brillait dimanche mettait en valeur ce pied de mauvaise herbe qui profite de l’ensoleillement qui ne va plus durer longtemps, les feuilles commençant à se développer.
Pluies abondantes et retour du temps doux, il n’en faut pas plus pour que les pâquerettes fleurissent à qui mieux-mieux. Une constellation de petites fleurs étoilées envahit la pelouse.
Les abeilles et les bourdons n’ont que l’embarras du choix !
L’hiver et le début du printemps humides ont donné une fière allure à ce gros pied de pissenlit qui dresse sa fleur très haut au-dessus de la rosette de feuilles dentées.
Amusante cette fleur perchée tout en haut d’une tige démesurée fichée en plein coeur de la rosette de feuilles.
Le saviez-vous ?La racine du pissenlit est pivotante. Épaisse et charnue, elle peut pénétrer jusqu’à un mètre de profondeur dans le sol.
Le pédoncule floral est creux et se termine par un capitule de petites fleurs jaunes. Le pédoncule continue à pousser et peut atteindre parfois jusqu’à 50 cm de hauteur.
Le capitule de fleurs s’épanouit quand le soleil brille et se referme par temps couvert. Le pissenlit fleurit quand la durée du jour est inférieure à 12 heures (au début du printemps et en automne).
À peine retardées par l’hiver qui n’en finissait pas et le début de printemps glacial, les mauvaises herbes montrent déjà une belle vigueur et devraient proliférer très vite avec la douceur humide revenue.
La corvée de désherbage recommence…
Le mur en pierres cimentées qui surplombe l’un des quais de la gare de Suresnes – Mont Valérien (Hauts-de-Seine) accueille une végétation spontanée qui s’incruste dans les anfractuosités. Comme cet arbuste qui, à force de tailles successives, a formé une souche étalée et plaquée contre la paroi pentue.
Curieux développement ! Une preuve supplémentaire qu’il ne faut pas beaucoup de terre pour faire pousser des plantes, même si je suppose que les racines de cet arbuste se sont infiltrées dans des crevasses du mur pour essayer de trouver le sol en profondeur, au moins pour avoir une réserve d’eau pendant les heures les plus chaudes et sèches de l’été.