En fleur ou fanées, voire desséchées, les têtes énormes de cet ail d’ornement sont toujours spectaculaires et attirent à elles les regards. Cette espèce a été plantée dans le Parc Monceau (Paris 8e) dans différents endroits où ses boules de fleurs font leur effet.
Grosse boule d’étoiles violettes en pleine floraison…
Dimanche dernier, j’ai craqué pour ces belles anémones aux grandes fleurs et ces fleurettes d’Allium d’un blanc pur. Un petit plaisir printanier pour attendre avec plus de patience l’arrivée du printemps sur nos balcons et dans nos jardins…
Et la magie de voir les fleurs s’ouvrir très vite.
Les ails d’ornement assurent la transition entre les plantes bulbeuses à floraison printanière et les estivales. Fleuris souvent en même temps que les roses, leurs grosses boules de fleurs durent longtemps. Mais pas leur feuillage, hélas.
Massif d'ails d'ornement en pleine floraison, pépinières Syringa, photo Alain Delavie
La floraison commence à peine que déjà les feuilles commencent à jaunir et à se dessécher. Et plus le printemps s’avance, plus le feuillage prend un aspect piteux et négligé. Le spectacle est vraiment moche quand les ails sont plantés seuls en masse, en bordure ou en massif. Au ras du sol, c’est l’horreur, dans les airs, c’est magique !
Massif d'ails d'ornement en pleine floraison, pépinières Syringa, photo Alain Delavie
En fin d’été ou en automne, il est préférable d’installer les bulbes d’ails d’ornement dans des massifs de plantes vivaces qui assureront le décor en fin de printemps et en été, cachant le plus possible les feuilles qui jaunissent trop vite.
Ails d'ornement dans un massif de népétas et de rosiers, château du Lude (75), photo Alain Delavie
Il ne faut surtout pas couper les feuilles qui commencent à jaunir tant qu’elles ne sont pas complètement jaunies et desséchées. Il faut attendre, même si c’est moche !