avr 152014
 

Tulipe 'André Le Nôtre'
Le mardi 15 avril à 11h, la Fondation pour la sauvegarde et le développement du Domaine de Chantilly et la société Verver Export organisent le baptême de la tulipe André Le Nôtre.

Pierre-Antoine Gatier, architecte en chef des bâtiments de France et Françoise Vanhecke, Conseillère régionale de Picardie, déléguée au tourisme et aux jardins, sont respectivement les parrain et marraine de la tulipe André Le Nôtre. Cette tulipe, un splendide cultivar, a été créée en 2013 à l’occasion du 400ème anniversaire d’André Le Nôtre.

Ce baptême sera l’occasion de découvrir le fleurissement d’un parterre de tulipes André Le Nôtre plantées par des enfants à l’automne 2013 lors de leur visite au Domaine de Chantilly.
Dès l’automne, la tulipe André Le Nôtre sera disponible dans toutes les jardineries de France.

Date, horaire et lieu du baptême
Mardi 15 avril à 11h.
Parc du domaine de Chantilly, Route d’Avilly, à la hauteur de la prairie du Prince Henri, Chantilly (60).

oct 222013
 

Affiche de l'exposition André Le Nôtre en perspectives 1613 - 2013
Bouquet final de l’année Le Nôtre qui célèbre le 400e anniversaire de la naissance du jardinier du roi au château de Versailles, cette exposition offre, contre les idées reçues, une image aussi nouvelle que surprenante de l’homme, de son art et de son influence. Jardinier, dessinateur, architecte, ingénieur et hydraulicien, paysagiste et urbaniste, collectionneur, magicien de l’espace, André Le Nôtre, ami intime de Louis XIV, transforme les rêves des princes en réalité.

Parcours de l’exposition

1ère partie : un homme d’honneurs

Le Nôtre collectionneur
Jardinier du roi, dessinateur, contrôleur général des bâtiments, arts et manufactures, André Le Nôtre était aussi un grand collectionneur. L’exposition s’ouvre sur sa collection, un cabinet de peintures et de sculptures rempli de chefs-d’oeuvre.
Pour la première fois sera rassemblée la collection d’œuvres d’art de Le Nôtre, si remarquable qu’elle était mentionnée dans les guides touristiques de l’époque et qu’au moment de prendre sa retraite officielle à l’âge de quatre-vingts ans, il en offrit les chefs-d’œuvre au roi. Ce don, qui frappa l’Europe entière, constitue l’une des plus importantes contributions d’un particulier à l’enrichissement du patrimoine national. Des peintures exceptionnelles de Poussin, du Lorrain, de Brueghel, de l’Albane, des bustes antiques, des petits bronzes, des médailles et gravures ou encore des porcelaines illustrent le don de le Nôtre et seront exposés.

Des origines aux honneurs, commanditaires et réalisations
Le visiteur découvre les origines familiales de Le Nôtre puis les étapes de sa carrière.
Sa formation chez le peintre Vouet, ses amis et protecteurs, l’importance de ses charges (notamment celle de contrôleur général des bâtiments), son voyage en Italie, ses honneurs et sa fortune. Sont répertoriées et illustrées les créations que l’on peut attribuer à Le Nôtre avec certitude, selon le dernier état des recherches, et qui attestent de la variété de ses commanditaires : le roi, la famille royale, les ministres et dignitaires ecclésiastiques, les princes étrangers. Autant de sections rayonnant autour de la statue équestre de Louis XIV : « Du moment qu’il était au roi, tout le monde voulait l’avoir ».

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sept 142013
 

Affiche de l'exposition "Le labyrinthe de Versailles: du mythe au jeu"
L’exposition « Le labyrinthe de Versailles : du mythe au jeu » présente des pièces évoquant le labyrinthe disparu dessiné par André Le Nôtre, connu pour son réseau exceptionnel de 38 fontaines. Organisée par la Ville de Versailles, en partenariat avec le château de Versailles, elle est installée dans l’Hôtel des Affaires étrangères (bibliothèque centrale de Versailles), du 14 septembre au 14 décembre 2013, du mardi au vendredi de 14h à 18h et le samedi de 10h à 18h.

Bien qu’il ait disparu en 1775, le Labyrinthe de Versailles conserve aujourd’hui une aura de mystère et contribue à la fascination exercée par le Château. Dessiné et planté dès 1665 par Le Nôtre, jardinier en chef des parcs et jardins du Château de Versailles, le bosquet du Labyrinthe occupait l’emplacement de l’actuel bosquet de la Reine. D’abord simple circuit d’allées sinueuses, le Labyrinthe fut agrémenté entre 1671 et 1674 d’un réseau de 38 fontaines chacune représentant un épisode tiré des fables d’Ésope. Loin du mythique labyrinthe de Crète où sévissait le Minotaure, le dédale versaillais ne cherche pas tant à égarer le visiteur qu’à lui offrir une promenade de fontaine en fontaine. L’entretien coûteux eut raison de lui et il fut détruit en 1775 à la demande de Louis XVI.

L’exposition installée dans l’enfilade des cinq salles de la Galerie de Affaires étrangères de Louis XV, présentera des pièces évoquant ce bosquet disparu : quelques statues de plomb, l’exemplaire du Roi du Labyrinthe de Versailles (Collections du Petit Palais), des textes, gravures, tableaux et plans… Seront également évoqués la symbolique du labyrinthe (Antiquité, dédales du pavement de cathédrales médiévales, labyrinthes végétaux de la renaissance), sa postérité, sa notoriété et ses échos historiques, littéraires ou musicaux. Le visiteur sera totalement immergé dans le Labyrinthe afin de retrouver les sensations des promeneurs de l’époque (végétation dense, bruit de l’eau, magnificence des fontaines…).

La cinquième et dernière salle donnera un écho plus contemporain aux multiples illustrations du mythe : abandonné un temps durant le XIXème siècle, le thème du labyrinthe connaît un nouvel essor depuis le XXème siècle. Il sera présenté sous différentes formes artistiques et ludiques : cinéma, littérature, photo, land’art, dessin, mosaïque et jeux traditionnels ou vidéos.

La Bibliothèque municipale de Versailles organise cette exposition avec le soutien exceptionnel du Château de Versailles, et le concours du Centre de recherche du château de Versailles, la Direction régionale des affaires culturelles d’Ile-de-France et le Conseil Général des Yvelines.

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sept 102013
 

Jet d'eau dans le Parc de Sceaux, Hauts-de-Seine
À l’occasion du 400e anniversaire de la naissance d’André Le Nôtre (1613-1700), le Conseil général organise un cycle de 6 conférences afin de présenter au public des amateurs de jardins, passionnés et professionnels, l’œuvre d’André Le Nôtre sur le territoire des Hauts-de-Seine.

  • mercredi 11 septembre à 18h – La culture paysagère d’André Le Nôtre : représentation et transformation de l’environnement au XVIIème siècle
    Thierry Mariage, Architecte des Bâtiments de France, chef du Service Territorial de l’Architecture et du Patrimoine de la Meuse, exceptionnellement à l’Orangerie.
  • mercredi 18 septembre à 18h – Le Nôtre en Île-de-France
    Aurélia Rostaing, historienne des jardins, auteur de « Les jardins de Le Nôtre en Ile de France »
  • mercredi 25 septembre à 18h – Le Nôtre et la science du terrain
    Frédéric Sichet, historien des jardins, paysagiste.
  • mercredi 2 octobre à 18h – Le domaine de Sceaux
    Christian Lemoing, responsable des parcs du sud du département des Hauts-de-Seine, et Dominique Brême, directeur du Musée d’Île de France.
  • mercredi 9 octobre à 18h – Le domaine de Meudon
    Francis Villadier, conservateur en chef du patrimoine.
  • mercredi 16 octobre à 18h – Le domaine de Saint-Cloud
    Sylvie Glaser, administratrice du domaine de Saint Cloud.
  • mercredi 23 octobre à 18h – La restauration des broderies du parc de Sceaux
    Pierre-André Lablaude, Architecte en Chef des Monuments Historiques, maître d’œuvre du projet.

C’est dans le département des Hauts-de-Seine que se trouve certains des parcs les plus intéressants du jardinier de Louis XIV et plus illustratifs du style dit « à la française » : le domaine de Saint-Cloud, que Le Nôtre redessina pour Monsieur, le frère du roi, et qui constitua un défi majeur pour le concepteur, à cause de la complexe morphologie du terrain et du parc préexistant ; le domaine du fils de Louis XIV à Meudon, dans lequel Le Nôtre intervint dès 1679, lorsqu’il appartenait à Louvois, ministre de la guerre ; et, bien entendu, le parc de Sceaux, voulu par Colbert et agrandi par son fils, le marquis de Seignelay, qui continue à évoluer, de nos jours, notamment grâce à la restitution des parterres de broderies d’origine.

Chacun de ces domaines illustre une facette particulière du style de Le Nôtre, car dans chacun d’entre eux le jardinier dut faire face à des contraintes du terrain, aux goûts des commanditaires, à des stratégies politiques spécifiques. Néanmoins, dans tous ces sites, le génie de Le Nôtre et la singularité de son art apparaissent clairement: un goût prononcé pour des jeux d’optiques d’une subtilité inégalée, l’échelle territoriale qui déborde bien souvent de l’enceinte des domaines, le travail très complexe sur l’organisation et la hiérarchisation des espaces, le contraste entre les pleins (les bosquets) et les vides (les grands axes), les perspectives tantôt accélérées tantôt ralenties…

Afin de comprendre les secrets de cette science du terrain, des historiens des jardins, des architectes et les responsables de ces parcs prennent la parole et répondent aux questions qui ne manquent jamais de se poser lorsque l’on aborde le travail d’un artiste aussi polyédrique.

Petit Château du parc de Sceaux
9, rue du docteur Berger, 92330 Sceaux.
À 18h. Inscriptions et renseignements au tél. : 01 41 87 29 71.
Gratuit.

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juin 262013
 

Le Musée d’archéologie nationale – Domaine national de Saint-Germain-en-Laye est au rendez-vous de l’année Le Nôtre, célébrée dans toute la France à l’occasion du 400e anniversaire de la naissance du jardinier. À travers des manifestations aussi variées qu’originales, l’établissement entend valoriser l’héritage multiple de celui qui dessina la Grande Terrasse, ce belvédère sur l’Île de France nourri de sa science de la perspective et du paysage. Point d’orgue de ces festivités, l’exposition Les Nouvelles folies françaises qui rassemble plus de vingt artistes de niveau international dans les jardins du Domaine national de Saint-Germain-en-Laye, dans la chapelle et dans les espaces d’accueil du Musée d’archéologie nationale. Le commissariat en a été confié à Patrick Amine, qui a mobilisé un réseau de partenaires internationaux – le MuHKA d’Anvers, galeries – qui font de Saint-Germain-en-Laye un foyer de création et d’innovation au service d’un regard nouveau sur le patrimoine paysager.

Le bouquet de fleurs miroir de Joachim van den Hurk.

Après Nature mutante, une exposition récompensée par le prix de l’Innovation du ministère de la Culture et de la Communication, l’essayiste et commissaire d’exposition Patrick Amine initie et coordonne un ambitieux projet visant à recréer de « nouvelles folies » contemporaines dans le Domaine national de Saint-Germain-en-Laye. En sollicitant des artistes internationaux de renom, les jardins s’ouvrent à la création d’œuvres éphémères (ou pérennes) et de sculptures végétales in natura qui habillent le jardin, ses allées, sa terrasse. Il s’agit également de construire un espace ludique propice à la promenade et à l’imagination, destiné à tous les publics, adapté au site et à son histoire. Du fait de sa passion des jardins, de leur histoire et de sa connaissance de la création contemporaine (Centre Pompidou-Metz, Centre d’art de la Villa Tamaris, musée du Botanique à Bruxelles, musée des Ducs de Wurtemberg), Patrick Amine est un garant reconnu pour ce projet qui s’intègre à l’hommage rendu à Le Nôtre, dialogue entre patrimoine et création contemporaine.

Exposition Les Nouvelles folies françaises, création Bob Verschueren

27 artistes exposés

  • Lee Bae (KS)
  • Pascal Bernier (Be)
  • Marc Boulet (Fr) & Lin Yu (Ch)
  • Céleste Boursier-Mougenot (Fr)
  • Loris Cecchini (It)
  • Hervé Di Rosa (Fr)
  • Pascal Dombis (Fr) & Gil Percal (Fr)
  • Joël Ducorroy (Fr)
  • Jan Fabre(Be)
  • Jean-Pierre Formica (Fr)
  • Dario Ghibaudo (It)
  • Rainer Gross (D)
  • Fabrice Langlade (Fr)
  • Wesley Meuris (Be)
  • Côme Mosta-Heirt (Fr)
  • Vincent Olinet (Fr)
  • Samuel Rousseau (Fr)
  • Yu Sung Il (KS)
  • Pascale-Marthine Tayou (Cm)
  • Valentin Van der Meulen (Fr)
  • Jan Van Oost (Be)
  • Bob Verschueren (Be)
  • Joachim Van Den Hurk (Nl)
  • Moo Chew Wong (Fr)
  • et la participation exceptionnelle du réalisateur Jérémie Lippmann (Fr) avec sa drone-caméra.

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mai 282013
 

Le Louvre célèbre le 400e anniversaire de la naissance d’André Le Nôtre 1613-2013

À l’occasion de l’anniversaire du 400ème anniversaire de la naissance d’André le Nôtre, Le Louvre propose un programme de festivités pour mieux comprendre l’art de cet architecte-paysagiste de génie, qui fut aussi un collectionneur curieux, insatiable et généreux. Cette exposition permet de montrer la matérialité originelle des jardins d’André Le Nôtre, en soulignant la diversité horticole, les techniques et modes de culture et les emplois paysagers qu’il faisait des plantes.

En effet, les jardins à la Française ne peuvent se résumer aux sempiternels buis, ifs et charmilles. De même, les Tuileries ne peuvent être réduites à un grand mail planté presque exclusivement de marronniers.

L’exposition comprend deux sections :

  • La première section, consacrée à la diversité des plantes, expose toute la variété de la palette à laquelle Le Nôtre avait recours : fleurs herbacées, de saison ou vivaces, arbustes taillés ou en port libre, arbres caduques ou persistants, etc.
  • La seconde section montre en neuf scènes leurs différents emplois, c’est-à-dire la façon dont Le Nôtre cultivait ces plantes, les associait, les utilisait pour créer des plates-bandes, des broderies de buis, des palissades ou des alignements. Pour compléter ces plantations, des éléments de décor – treillage, caisse à oranger et vases de faïence réalisés en fac-simile – rendent ces scènes encore plus évocatrices de ce qu’étaient les jardins de Le Nôtre.

Exposition végétale "La Palette végétale d’André Le Nôtre" du 30 mai au 30 septembre 2013, Jardin des Tuileries
L’exposition végétale bénéficie du mécénat de l’UNEP et du concours des Jardins de Gally.

Informations pratiques
Jardin des Tuileries, Paris 1er (75)

Accès libre et gratuit au jardin par :

  • la place de la Concorde,
  • la rue de Rivoli,
  • le quai des Tuileries,
  • l’avenue du général Lemonnier,
  • la passerelle Solferino.

Horaires :
Avril à mai : de 7h à 21h.
Juin à août : de 7h à 23h.
Septembre : de 7h à 21h.
Octobre à mars : de 7h30 à 19h30.
L’évacuation du public débute une demi-heure avant l’heure de fermeture.

Renseignements :
Tél. : 01 40 20 53 17.
www.louvre.fr