
La douceur de l’automne parisien favorise la continuité des floraisons estivales. Sur mon balcon, mon Impatiens sodeni subsp. sodenii pousse vigoureusement et s’est remis à fleurir. Hier elle m’a gratifié d’un joli trio de grandes fleurs souriantes.
Après avoir fleuri tout au long de l’été, cette belle impatience continue à fleurir en ce début d’automne aux températures douces. Avec des grandes fleurs simples blanches marquées de rose indien au coeur.
Cette espèce est surnommée le « rhododendron du pauvre ». Surprenant, car le feuillage vert vif brillant est très différent de celui d’un rhododendron et la floraison est sans aucune ressemblance.
Robuste et facile à cultiver, Impatiens sodenii subsp. sodeni forme vite un gros buisson d’environ 1 m de hauteur. Il faut prévoir de la place !
C’est mon deuxième achat lors de la Fête des Plantes, Fruits et Légumes d’hier et d’aujourd’hui de Saint-Jean de Beauregard (Essonne) qui s’est déroulée le week-end dernier. Une petite impatience chinoise vivace, en principe suffisamment rustique pour résister aux hivers parisiens.
Une mignonne impatience aux fleurs roses pendant l’été et l’automne. Cette espèce peut atteindre jusqu’à 50 cm de hauteur. Le feuillage disparaît en hiver et repousse au printemps. Les feuilles sont vertes et légèrement bleutées.
Cette belle impatience à la floraison rose vif très exotique pousse avec beaucoup de vigueur et de facilité, le petit pied rapporté en mai dernier étant devenu une grosse touffe opulente aux tiges épaisses. Au fur et à mesure de sa croissance, j’ai d’ailleurs du déplacer la potée pour lui donner toujours plus d’espace. Elle est maintenant accrochée à la rambarde qui sert de soutien pour les rameaux les plus longs, cassants comme du verre.
La fraicheur printanière puis les grosses chaleurs n’ont pas gêné cette impatience vraiment robuste et très florifère.
Moins répandue que l’impatiens de Balfour (Impatiens balfouri), cette espèce annuelle à fleurs jaunes prolifère dans les endroits qui restent un peu frais ou humides. Quand elle se plaît, elle se montre aussi envahissante, mais il est facile de la contenir, les pieds n’étant pas très profondément enracinés.
Cette année plutôt fraîche et humide en région parisienne est idéale pour ces balsamines sauvages qui ne supportent guère les fortes chaleurs et le temps trop sec. Avec les averses à répétition, les impatiens ont pris de belles proportions, formant des buissons touffus en quelques semaines. Des plantes bouche-trou parfaites et très florifères.
Un des deux pieds de balsamine achetés lors des dernières Journées des plantes de Courson (91) commence à fleurir. Comme je l’ai installé dans une suspension en hauteur par rapport à mon balcon, je profite davantage de la floraison, lovée à la base des feuilles.
Suspension demi lune avec balsamine, Glechoma hederacea 'Variegata', euphorbe 'Diamond Frost' sur mon balcon, juin 2010, photo Alain Delavie
En choisissant les deux pieds, j’avais pris un plant aux tiges et feuilles vert clair, pensant avoir plus de chances d’obtenir des fleurs blanches. C’est presque gagné, la floraison est blanc rosé, la teinte rose étant vraiment très discrète, avec des fleurs très doubles.
Suspension demi lune avec balsamine, Glechoma hederacea 'Variegata', euphorbe 'Diamond Frost' sur mon balcon, juin 2010, photo Alain Delavie
Cette composition pour la mi ombre est très gourmande en eau. Je dois arroser presque tous les jours, surtout quand il fait chaud. Sinon je vois le feuillage de mes balsamines se mettre à pendre lamentablement. Ces plantes sont en fait des impatiences particulières (Impatiens balsamina), donc comme leurs cousines plus fréquentes, elles ont des tiges et des feuilles gorgées d’eau.
De jolies plantes que l’on ne voit plus beaucoup, presque jamais en jeunes plants et tout aussi rarement dans les jardins, alors qu’elles poussent vite et fleurissent longtemps. Pas assez spectaculaires et tape-à-l’oeil sans doute…