nov 202011
 

Begonia grandis ssp. evansiana 'Alba' sous le soleil en automne sur mon balcon

Après une semaine particulièrement grise, le retour du soleil est un vrai bonheur. Et lorsqu’il traverse le feuillage de mon gros pied de Begonia grandis ssp evansiana ‘Alba’, c’est un festival de couleurs cuivrées et dorées qui m’attend lorsque j’ouvre mes volets le matin.

Begonia grandis ssp. evansiana 'Alba' sous le soleil en automne sur mon balcon

Le pied est encore très beau, mais il a commencé à entrer en repos et il perd de plus en plus ses feuilles qui tombent avant d’être complètement jaunes. C’est assez curieux d’ailleurs, car les tiges se cassent toutes seules au niveau des noeuds et la plante se « démonte » petit à petit.

juil 062011
 

J’ai planté un tout petit tubercule de Begonia grandis ssp. evansiana au début du printemps, avec un minuscule bourgeon. Et voici le résultat quelques mois après, un bon gros bégonia qui devrait fleurir dans quelques semaines.

Begonia grandis ssp. evansiana sur mon balcon en début d'été

Begonia grandis ssp. evansiana sur mon balcon en début d'été, juillet 2011, photo Alain Delavie

Le développement est impressionnant. La touffe mesure au moins 50 cm de largeur et elle ne cesse de pousser. Il s’agit en fait d’une variété plus vigoureuse que le type à fleurs roses. Variété dont j’ai perdu le nom et qui se distingue par des larges feuilles plus bleutées sur le dessus, bien rouges au revers et avec une floraison rose vif abondante. Je l’ai trouvée il y a déjà quelques années chez Thierry Delabroye (59).

L’année dernière la potée n’avait pas donné grand chose, les pousses s’étant peu développées. Aussi j’ai décidé cette année de risquer le tout pour le tout en dépotant et récupérant les quelques minuscules tubercules que je pouvais trouver. J’en ai installé un qui montrait des signes de reprise dans une grande jardinière colonisée par les sceaux-de-Salomon. Le tubercule n’avait même pas la taille d’un petit pois. La cohabitation réussit très bien visiblement et surtout je pense que le drainage important du substrat favorise beaucoup le développement de ce bégonia qui n’aime pas avoir les racines dans l’humidité stagnante, ce qui arrivait plus fréquemment dans l’ancien pot qui a reçu aussi à plusieurs reprises les eaux de la gouttière qui s’était détachée.

Ce superbe bégonia est pile en face de la fenêtre de ma chambre, j’en profite du matin au soir (bon avec un grand creux dans la journée quand même, travail oblige). Un de mes chouchous, avec l’alcathea, les asters bleus, les liriopes, les pinellias, les hibiscus rustiques…

sept 082009
 

La fin de l’été réussit bien au Begonia grandis ssp. evansiana. Son feuillage est maintenant opulent et la floraison se décide enfin à se dresser au-dessus des feuilles. Un rendez-vous attendu, qui se renouvelle chaque année.

Quand on voit la potée en fin d’été, on a du mal à imaginer que tout disparaît en hiver et que des petits bulbes dans le sol et des bulbilles tombés à terre, de nouvelles pousses vont sortir vigoureusement. Mon pied a le feuillage pourpre foncé au revers, ainsi que les noeuds des tiges et les pétioles des feuilles. Ce qui donne un dessus des feuilles beaucoup plus vert foncé que les B. grandis spp. evansiana classiques. Dont voici une photo prise avant hier dans les jardins de Claude Monet, à Giverny (27).J’ai d’ailleurs été surpris d’apprendre que le peintre célèbre connaissait déjà et cultivait cette espèce encore si peu diffusée de nos jours. Et pourtant, pour les jardins et balcons ombragés, c’est une plante plus qu’intéressante !

Les fleurs roses de mon bégonia sont assez grandes aussi. Une belle variété, robuste et prolifique, qui devient presque iridescente quand la lumière est plus faible.

J’ai aussi la variété à fleurs blanches, mais elle est submergée par les sceaux de Salomon et son développement reste toujours assez confidentiel. Pas de floraison cette année d’ailleurs !

La floraison tardive de cette espèce de bégonia parfaitement rustique fait qu’on la trouve plutôt à l’automne dans les fêtes des plantes. À surveiller en ce moment !

juil 272008
 

L’iridescence est un phénomène surprenant, qui fait qu’un objet, un animal ou une plante changent de couleurs selon l’angle sous lesquels on les regarde.
Ce phénomène est rare dans le monde végétal. Certaines sélaginelles le présentent, le célèbre Begonia pavonina rapporté par le botaniste Patrick Blanc et montré dans son exposition Folies Végétales à l’Espace EDF Electra (Paris 7ème) qui s’est terminée en mars dernier en est certainement le plus bel exemple. Les plants de ce bégonia étaient présentés dans des bulles, dans la pénombre. Magique ! Un bleu incroyable, véritablement fluo et tout à fait naturel.
Vous pouvez encore profiter un peu de cette splendide exposition en achetant le livre catalogue publié à l’occasion par les éditions Le Chêne.
Mais pour en revenir à ce phénomène optique si curieux, et bien il se trouve qu’il touche aussi un autre bégonia, plus fréquent dans les jardins français : Begonia grandis ssp. evansiana et ses nombreuses variétés.
J’ai justement une forme à feuillage foncé, teinté de pourpre au revers et de vert foncé sur le dessus. Ce matin, avec le temps nuageux, mon bégonia s’est retrouvé dans des conditions de lumière qui ont rendu son feuillage luisant et iridescent.Un début de bleu fluo, certes pas aussi intense que le Begonia pavonina, mais déjà intéressant… Et la prise de vue n’a pas estompé cette belle couleur iridescente naissante.

mai 272008
 

Horreur, malheur, les limaces attaquent. Elles ont brouté l’une des belles feuilles de mon bégonia rustique (Begonia grandis ssp. evansiana). Rien d’étonnant avec cette météo de m… et ces averses à répétition. Mais au 5ème étage !
Et oui, même sur un balcon situé en hauteur dans les étages, les limaces sont à redouter. Elles n’ont pas fait de l’escalade le long du mur, elles n’ont pas emprunté l’ascenceur ou l’escalier, non, la vérité est plus effroyable. C’est moi, le jardinier, oui moi qui les a introduites dans ma petite jungle urbaine !
Tout simplement avec les petits pots achetés ou rapportés d’une jardinerie, d’une pépinière ou d’une fête des plantes. Bien cachées sous le pot, dans les rainures, ou carrément dans la terre car les limaces les plus terribles sont celles qui ne se montrent que rarement, vivant la journée enfouies dans le sol ou sous les feuillages dans l’ombre la plus humide.
Le week-end dernier en rempotant mes derniers achats, j’en ai déniché quelques unes, des petites grises visqueuses que je me suis empressées de livrer à l’appétit des oiseaux du coin. Grand saut du 5ème, splach silencieux sur le macadam, le meurtre de limace a été rapide… Je n’ai pas poussé le vice jusqu’à les emporter pour les jeter dans le canal, livrées à la voracité des nombreux poissons qui frétillent dans les eaux vertes. Ah, si j’avais une petite poule sur le balcon, je n’aurai plus de problème… Mais il y aurait du pugilat avec Iris la chatte qui ne supporte pas de représentant de la gente ailée. Tant pis, je vais guetter, pister les traces baveuses pour remonter jusqu’au coupable vorace !