avr 072010
 

Rencontre ou plutôt cohabitation surprenante d’une corète du Japon (Kerria japonica ‘Pleniflora’) et d’un berbéris pourpre (Berberis thunbergii ‘Atropurpurea’) qui ont poussé l’un dans l’autre. Après la taille, cela donne ce résultat surprenant…

Arbustes d'ornement

Haie de berbéris pourpre et de corète du Japon au début du printemps, Cap 18, Paris 18ème, photo Alain Delavie

Un berbéris à pompons ou bien une corète empourprée ? Les deux ou ni l’un ni l’autre, mais les hasards de la croissance de ces plantes a donné ce curieux mélange printanier.

Arbustes d'ornement

Haie de berbéris pourpre et de corète du Japon au début du printemps, Cap 18, Paris 18ème, photo Alain Delavie

Je trouve ces deux plantes beaucoup plus belles quand elles ne sont pas taillées, juste nettoyées des rameaux morts ou desséchés. Surtout la corète, tellement plus élégante quand elle pousse en liberté. Enfin surveillée quand même car cette espèce si florifère et facile à cultiver a tendance à beaucoup drageonner quand elle se plaît dans un jardin. En bac, elle colonise vite le contenant, mais on lui pardonne, car elle fleurit si généreusement.

juil 072008
 

Le temps humide et plutôt froid pour la saison, entrecoupé de courte période de chaleur humide, est idéale pour la prolifération des champignons parasites.
Oïdium en tête, mais aussi pourriture grise, taches noires, mildiou, le bataillon des maladies cryptogamiques est en action.
Pour preuve ce pauvre berbéris photographié aujourd’hui, qui de pourpre est devenu tout blanc comme poudré de farine.Ou encore ce tout petit mahonia, blanc comme un sapin de Noël floqué.L’un comme l’autre vont avoir du mal à s’en remettre et ce d’autant plus qu’à ce stade, les traitements ne servent plus à grand chose. Car pour les champignons parasites, mieux vaut prévenir que tenter de guérir, en vain le plus souvent, surtout avec cette météo déprimante qui vous lessive le produit traitant avant même qu’il ait eu le temps de pénétrer et d’agir. Tant que la pluie menace, il faut patienter…
Comme un malheur ne va jamais seul, en mai dernier, je pestais déjà contre la météo catastrophique et les limaces, trop voraces. Méfiez-vous, elles sont toujours là. Pas de vacances pour les gastéropodes, que nenni. Bien au contraire, quand le jardinier est parti, les limaces font bombance.
Oïdium et limaces, quel programme pour un mois de juillet !