mar 102014
 

Avec février s’est terminé l’hiver météorologique. Météo France a publié son bilan climatique concernant cette saison hivernale achevée. Sur la période 1900-2014, l’hiver 2013-2014 se place au deuxième rang des hivers les plus doux derrière celui de 1989-1990 et ex-aequo avec l’hiver 2006-2007.

Durant l’hiver 2013-2014, un flux d’ouest à sud-ouest perturbé a dominé sur l’Europe de l’Ouest, apportant sur la France de nombreuses tempêtes, d’abondantes précipitations et une douceur exceptionnelle.

Températures et précipitations en hiver de 1959 à 2014, Météo FranceÀ partir de la mi-décembre, le thermomètre a affiché des valeurs très douces pour la saison avec très peu de gelées en plaine. La température moyennée sur la France et sur la saison a été supérieure de 1.8 °C à la normale (moyenne de référence 1981-2010). Les précipitations ont été particulièrement abondantes sur la façade ouest du pays et dans le Sud-Est. Elles sont en revanche restées déficitaires de l’Hérault aux Pyrénées-Orientales ainsi que dans le Nord-Est. Avec plus de 50 jours de pluie, la fréquence des précipitations a été exceptionnelle du littoral Atlantique aux côtes de la Manche. La pluviométrie de cet hiver 2013-2014 est la plus élevée de la période 1959-2014 en Bretagne mais aussi en Provence – Alpes – Côte d’Azur. Sur l’ensemble de la saison et du pays, l’excédent de pluviométrie est proche de 40 %.

Exceptionnellement généreux en décembre, l’ensoleillement a été généralement faible en janvier et février. Sur l’ensemble de l’hiver, il est proche des normales (moyenne de référence 1991-2010) sur la moitié sud, voire plutôt déficitaire dans le Sud-Est, mais excédentaire sur la moitié nord.
(Source : Météo France)

juin 172013
 

Après un hiver maussade qui semblait ne pas vouloir finir, la France a connu en 2013 un printemps très agité, froid et peu ensoleillé. Il s’agit du printemps le plus froid depuis 1987 et l’un des plus pluvieux depuis 1959.

Température moyenne : printemps 2013, carte Météo France

Températures : froides !
Après un mois de mars froid notamment sur le nord, un mois d’avril proche des normales*, le froid a fait son retour en mai.
En mars et en mai, les anomalies froides ont été sensiblement plus marquées sur les températures maximales que sur les minimales, constat répercuté naturellement au niveau du printemps. Ainsi, moyennées sur la saison et sur la France, les températures sont inférieures aux normales* de 1,3 °C.
Le déficit thermique est plus marqué sur le nord de la France (–1 °C à –2 °C) que sur le sud (0 °C à –1 °C). Seule la Corse bénéficie de températures proches des normales.

Précipitations : de normales à très excédentaires
Sur l’ensemble de la saison et du pays, les précipitations, généralement plus fréquentes que la normale sont également excédentaires de plus de 30 %. Un peu moins fréquentes du Nord – Pas-de-Calais à la Picardie, elles sont proches des normales sur la pointe bretonne et le nord de l’Aquitaine. En revanche, les cumuls sont nettement excédentaires sur le Sud-Est, la Corse, la Bourgogne et le sud de Champagne-Ardenne ainsi que sur le sud de l’Aquitaine (plus d’une fois et demie supérieurs à la normale).

Ensoleillement : déprimant !
L’ensoleillement du printemps a été déficitaire sur toute la France, de manière très sensible sur un large quart nord-est où les déficits dépassent souvent 30 %. Sur ces régions, des records de faible ensoleillement des deux dernières décennies ont été battus. Le soleil y a surtout brillé par son absence. Continue reading »

nov 292012
 

Qu’il s’agisse des températures, des précipitations ou de l’ensoleillement, l’année 2012 s’annonce globalement sur la France comme assez proche de la normale.

Légèrement inférieure à la normale* sur le quart nord-ouest du pays, la température moyenne est supérieure sur le Sud-Est. Ce contraste géographique est encore plus marqué en ce qui concerne les températures maximales. Moyennée sur l’ensemble de la France et sur les 11 premiers mois de l’année, la température moyenne annuelle est proche de la normale*.

La pluviométrie en 2012 est marquée par de fortes disparités régionales. Globalement déficitaire au Sud, notamment dans le Sud-Ouest et le Languedoc-Roussillon, le cumul de précipitations est excédentaire sur le Nord – Pas-de-Calais et les Pays de la Loire. Cumulée sur l’ensemble du pays, la quantité d’eau recueillie sur les 11 premiers mois est inférieure de près de 5% à la valeur moyenne.

Sur les 11 premiers mois de l’année, la durée d’insolation annuelle est proche de la normale** sur l’ensemble de la France.

Plusieurs évènements remarquables se sont produits en 2012 : une vague de froid exceptionnelle a touché l’ensemble du pays début février, la fin de l’été a été marquée par une vague de chaleur tardive et deux tempêtes se sont succédé sur les régions méditerranéennes fin octobre.

* moyenne de référence 1981-2010
** moyenne de référence 1991-2010
(Source : Météo-France)

juin 022012
 

Température moyenne en France : Printemps 2012 / Météo France

La température moyenne du printemps (le printemps météorologique : Mars, avril et mai) sur la France est supérieure de près de 0,8 °C à la normale de saison. Elle est supérieure à la normale sur l’est de la France et plus proche de la normale sur la moitié ouest.

Cumul de précipitations en France : Printemps 2012 / Météo FranceSur l’ensemble de la France, la quantité d’eau recueillie est légèrement supérieure (environ 10%) à la normale. Après un mois de mars chaud et sec, les mois d’avril et mai ont été bien arrosés avec des températures plus conformes aux normales de saison. Les précipitations sont assez contrastées. Excédentaires en Bourgogne, sur le sud des Alpes, l’ouest de la Corse ainsi que sur la moitié ouest du pays, elles sont en revanche déficitaires sur le nord-est, la Picardie, au nord du Massif central, sur les côtes du Languedoc-Roussillon et sur le piémont pyrénéen.

Durée d'ensoleillement en France : Printemps 2012 / Météo FranceL’ensoleillement est proche de la moyenne sur une grande partie de l’Hexagone. Toutefois, il est excédentaire sur l’ouest, notamment sur la Bretagne et les Pays de la Loire ainsi que sur l’extrême nord-est.

Continue reading »

jan 302012
 

Cette brochure présente, de manière synthétique, pour la période 2004-2010, des actions de la stratégie nationale pour la biodiversité conduites par l’ensemble des partenaires concernés, dans le cadre des plans d’actions sectoriels.

Ces résultats montrent le chemin déjà parcouru et les défis à relever collectivement.

Stratégie nationale pour la biodiversité – Bilan 2004-2010 – Ministère du Développement durable.

déc 232011
 

La biodiversité francilienne n’échappe pas à l’érosion observée au niveau national : encourageons le développement du vivant en modifiant nos pratiques !

Les troisièmes rencontres naturalistes d’Île-de-France ont été l’occasion pour Natureparif de dresser un nouveau bilan de l’état de santé de la biodiversité en Île-de-France, un an après la parution des premiers indicateurs régionaux. Et cette année 2011, plus qu’un état des lieux, c’est la capacité de reconquête du vivant que l’agence régionale pour la nature et la biodiversité en Île-de-France a souhaité analyser en proposant quelques indicateurs de résilience soigneusement sélectionnés. Cette faculté de la nature à retrouver un fonctionnement et un développement normal après d’importantes perturbations a été explorée à travers de 5 grands groupes d’espèces : les oiseaux, les papillons, les chauves-souris, les escargots et les végétaux.

La situation des oiseaux de la Région se confirme : une régression des effectifs est constatée sur l’ensemble des groupes, exceptées les espèces spécialistes du bâti. Plus inquiétant encore, alors que les effectifs de l’ensemble des espèces observées en France augmentent au niveau national, ceux-ci baissent en Île-de-France.

On s’aperçoit également qu’il est souvent difficile pour la biodiversité de s’approprier le milieu urbain (comme la diminution du parasitisme de la piéride du chou en ville), mais qu’une reconquête de celui-ci par le vivant est possible si nous changeons nos pratiques et laissons faire la nature.

C’est notamment le cas dans les jardins privés, où les données recueillies par les participants de l’Observatoire des jardins ont permis de prouver que plus de naturalité (présence de « mauvaises herbes » et de friches ou d’espaces laissés libres), une offre nectarifère élevée et pas de pesticides, permettaient aux citoyens d’accueillir plus de papillons et d’escargots dans leurs jardins, même au cœur des villes.

Pour finir, les milieux agricoles et forestiers franciliens se montrent moins accueillants pour les oiseaux (plus de la moitié des espèces menacées le sont dans ces deux types de milieux), et les végétaux que ces mêmes milieux au niveau national. En ce qui concerne les chauves-souris, on s’aperçoit ici aussi que les pratiques et le paysage ont beaucoup d’influence : elles se développent mieux dans les boisements constitués d’arbres anciens (quatre fois plus de Noctules de Leisler dans les boisements avec des arbres de plus de 50 cm de diamètre) et sur les parcelles agricoles séparées physiquement par des haies (deux fois plus d’individus).

Cette étude démontre donc que la biodiversité francilienne n’échappe pas à l’érosion observée au niveau national et met en lumière l’importance de changer notre rapport à la biodiversité et nos pratiques : plus de laisser faire, pour favoriser la résilience et encourager le développement du vivant !

Continue reading »