Au gré de mes balades parisiennes, je continue à photographier les quelques fleurs d’été qui jouent les prolongations et apportent de la couleur dans notre quotidien souvent gris et brumeux, ou plus encore pluvieux. Cette fois-ci j’ai rencontré quelques beaux soucis.
Semblable à une guêpe, cette mouche visite les fleurs pour se délecter de leur pollen et de leur nectar. Cet insecte est très utile car il est aphidiphage (consommateur de pucerons) à l’état larvaire et pollinisateur à l’état adulte.
Une larve de syrphe se nourrit en moyenne de 30 à 40 pucerons par jour, mais elle peut en tuer jusqu’à 300 en une nuit. Une aide précieuse pour le jardinier !
J’ai craqué pour l’orange safran exceptionnel de cette fleur de souci installée dans les massifs d’été du cimetière du Père Lachaise (Paris 20e). Avec en plus un petit côté ébouriffé qui lui donne moins l’air trop régulier d’autres soucis plus classiques qui n’en déméritent pas pour autant.
Une belle couleur pleine d’énergie !
En novembre dernier, je vous avais déjà montré ces soucis toujours fleuris alors que l’automne était déjà bien avancé. L’hiver est arrivé (officiellement), nous avons changé d’année et ces braves petits soucis continuent leur floraison désormais hivernale. Après les soucis de novembre, les soucis de janvier !
Et ils sont très beaux ces soucis d’hiver !
Avec toutes les informations plus catastrophiques les unes que les autres que nous ressassent les médias, nous ne manquons pas de soucis ! Mais ceux-ci avec leur petit air de marguerite, j’en veux bien. Les autres, les emmerdes, du balai !
Quand l’automne est clément, les fleurs d’été jouent les prolongations ou se remettent à fleurir donnant un petit air estival aux jardins qui entrent pourtant en repos. Infatigables, les soucis et les alysses odorants offrent un duo automnal qui allie charme et simplicité.
Adorables !
Un véritable rayon de soleil ce petit pied de souci (Calendula officinalis) encore fleuri au coeur de l’automne…