L’installation de Åsa Sonjasdotter se terminant dimanche prochain, je voulais absolument la voir et je suis passé au CentQuatre hier en fin de journée pour la découvrir. Je vous propose une petite visite en photos.
La Réunion des musées nationaux-Grand Palais et le CentQuatre-Paris présentent la Cabeza ou Tête de Mort (Grande), un immense crâne, revêtu de miroirs et de pierres colorées. Une création de Niki de Saint Phalle.
La Cabeza est la dernière sculpture de grandes dimensions réalisée par l’artiste. Et c’est la seule où les visiteurs peuvent entrer à l’intérieur.
« La mort n’existe pas, life is eternal »
La Cabeza, 2000, 366 x 427 x 366 cm.
Mousse de polyuréthane, armature en acier et résine, éclats de miroir et de vitrail, galets et cailloux divers, coquilles d’ormeaux, incrustations de verre en millefiori.
Jusqu’au dimanche 1 février 2015, dans la cour Curial.
Du mardi au vendredi de 12h à 19h; le week-end de 11h à 19h; fermeture le lundi.
Métro : Ligne 7, station Riquet.
Accès libre.
L’établissement artistique Le CentQuatre (Paris 19e) accueille une installation de l’artiste Åsa Sonjasdotter qui invite à une réflexion et des questionnements sur notre histoire commune à partir de la pomme de terre.
Le projet d’Åsa Sonjasdotter consiste à réintégrer la culture d’une douzaine de variétés datant de l’époque de la Révolution française (XVIIIe et XIXe siècles) à Paris et dans sa banlieue. Inspirée par les lieux de culture historique de ce légume et l’esprit de résistance face à la standardisation ainsi que la multiplication des initiatives de jardins partagées qui émergent à Paris, l’artiste suédoise explore les liens entre les hommes et les plantes, et l’influence de la modernité dans l’agriculture.
Cette installation aux allures de marché est la finalité d’un projet participatif composé d’une douzaine de variétés de pommes de terre. Ces pommes de terre illustrent chacune de manière différente la relation entre les aliments et la politique, ainsi que la mémoire historique attachée aux plantes cultivées. Ces tubercules ont été introduits en France à l’époque de la Révolution française, pour les mêmes raisons que celles qui ont déclenché la révolte, à savoir les crises financières, l’injustice sociale et le changement climatique. Les variétés cultivées à notre époque sont encadrées par la réglementation européenne, ce qui semble ironique du point de vue de ces pommes de terre étant donné que la Révolution symbolise l’émergence de la liberté et de l’égalité dans la société occidentale. Ce projet révèle, grâce aux variétés de pommes de terre et aux moments historiques auxquels elles ont fait leur apparition, le cadre de la structure narrative. Pour ce projet, les pommes de terre ont été cultivées dans des jardins et fermes de Paris et de ses environs, confrontés aux problèmes de la justice sociale, des préoccupations environnementales et de la production alimentaire durable de plusieurs manières.
Leurs modes d’engagement, via les mots et les actes, suggèrent des pistes pour une évolution de la société sur ces questions. La situation actuelle est différente de celle de la Révolution française, bien que les deux époques partagent la nécessité de trouver de nouveaux modèles de société. À travers la culture, la préparation, la dégustation et la création de nouvelles recettes de pomme de terre, dont certaines variétés sont très anciennes, notre histoire commune se révèle. Encore actuellement, l’alimentation est intimement liée à des problématiques concrètes de société. Dans cette installation, chaque variété de pomme de terre renvoie à un moment historique particulier et révèle une évolution et un développement de la société. La culture de ces anciennes variétés de pommes de terre n’a pas pour unique but de faire pousser ses propres aliments: il s’agit aussi de cultiver une conscience partagée des inquiétudes concernant les conditions de vie.
Fermes et jardins de culture de pomme de terre :
- La Ferme de Marconville, Oise
- Le jardin partagé Le Bois Dormoy, Paris 18e
- Le Jardin Solidaire et Partagé Cambrai, Paris 19e
- Planète Lilas, Vitry-sur-Seine
- Le jardin partagé du Trèfle d’Éole, parc d’Éole, Paris 18e
- AgroCité, R-Urban, Colombes
- ZAD Patates, Plaine de Montesson
- Domaine de Chamarande, Essonne
Haute diversité, Par le prisme de la patate
Le CentQuatre
5, rue Curial, 75019 Paris. Métro : ligne 7, station Riquet.
Jusqu’au 26 octobre 2014, du mardi au dimanche de 14h à 19h. Accès libre.
À partir du 17 novembre 2012, dans le cadre de l’exposition Par nature, parcourez l’atelier 6 du 104 transformé en Éden low-tech surprenant et onirique… Avec Jardim do Éden, la plasticienne portugaise Joana Vasconcelos bouscule la représentation classique du jardin. Ici, l’écosystème repose sur des fleurs à l’artificialité volontairement flagrante. Alimentée par des centaines de petits moteurs, cette flore lumineuse sabote les mécanismes frauduleux de l’hyperréalité et de la simulation, dans un simulacre de nature tout assumé.
Horaires :
Mardi, mercredi, samedi, dimanche : de 15h à 19h.
Vacances scolaires : mardi > dimanche : de 15h à 19h.
Le CENTQUATRE
5 rue Curial, Paris 19e.
Métro : ligne 7, station Riquet.
Billetterie : 01 53 35 50 00.
Vous cherchez la perle rare du livre de cuisine ? Rendez-vous le week-end du 10 et 11 mars 2012 au 104 pour la 3ème édition du Festival du Livre Culinaire.
Au programme : 200 éditeurs du monde entier venus présenter le best des cookbooks, des rencontres, débats, démonstrations, dédicaces, expos photos et dégustations sous la nef du Centquatre transformée en bibliothèque géante !
Dans les trois premiers jours de cette manifestation professionnelle, les principaux acteurs de l’édition culinaire se rencontrent autour du centre de droits internationaux pour négocier traductions, coéditions, partenariats, et échanger sur les différentes tendances du marché. Puis le festival accueille les amateurs des mets et de mots lors du week-end d’ouverture au grand public : l’occasion, parmi plus de 4000 ouvrages présentés, de croiser éditeurs, agents, écrivains, libraires, chefs de cuisine et gastronomes de tous horizons, et d’assister à des dédicaces d’auteurs, démonstrations culinaires, dégustations de vins, expositions de photos, conférences et débats. Cette année la Chine, la Bretagne et la bière sont à l’honneur avec des dégustations de vins et alcools chinois, de produits bretons, et l’installation d’une micro-brasserie en plein cœur du Centquatre.
Du 10 au 18 mars, le Festival à voir et à manger vient prolonger le mois gourmand du 104 avec des spectacles, performances, expos et shows culinaires.
Festival du Livre Culinaire du 7 au 11 mars
Centquatre,
5 rue Curial,
75019 Paris.
Accès grand public les 10 et 11 mars, de 10h à 19h (18h dimanche).
Tarif : 5€, gratuit moins de 12 ans.
Festival à voir et à manger du 10 au 18 mars.
Tarifs : de 5 à 20€.
Tous les samedis, à l’occasion du marché bio, la Halle Aubervilliers du 104 se pare d’atours champêtres. Sur les étals, un large choix de produits artisanaux, en provenance directe des fermes de la région. Retrouvez Sandrine Pouillet sur le stand de Planteur des villes et repartez avec une composition potagère de saison.
Un jardin, une terrasse, un balcon ou un simple bord de fenêtre… quelque soit l’espace disponible, cultiver votre propre potager bio peut s’avérer un plaisir facile et gourmand.
Pour vous mettre le pied à l’étrier, Planteur des villes vous propose des compositions potagères de saison « prêtes à planter », avec graines, plants de légumes, fruits rouges, fleurs mellifères, sac à planter et terreau composté. Tous les plants sont issus de productions BIO intégrées ou certifiées et non F1.
Marché bio du CentQuatre
Samedi de 11h à 14 h
CentQuatre
5, rue Curial,
75019 Paris.