mar 282015
 

Bannière Earth Hour 2015Aujourd’hui à 20h30, on éteint tout pour la planète pendant une heure !

Cette année encore, 162 pays et plus de 7 000 villes vont répondre présent à l’appel du WWF et vont plonger dans l’obscurité leurs monuments emblématiques afin de signifier leur engagement contre le changement climatique. Chacun peut participer.

À Paris, aujourd’hui 28 mars à 20h30 précises,  aux côtés d’Anne Hidalgo, maire de Paris, Isabelle Autissier, présidente du WWF France, Philippe Germa, Directeur général du WWF France, Marco Lambertini, Directeur général du WWF International, David Nussbaum, Directeur général du WWF Grande-Bretagne et Président de l’initiative international du WWF sur le climat et l’énergie, mais aussi Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères et du Développement international, et Ségolène Royal, ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie procèderont à l’extinction de la Tour Eiffel. Puis, symboliquement, tous les citoyens participant sur place à l’événement se verront confier la mission de rallumer la grande dame de fer en produisant assez d’énergie sur l’energy dancefloor installé à ses pieds.

Au total plus de 300 sites parisiens seront éteints pendant une heure lors de cet évènement, dont l’Arc de Triomphe, l’église du Sacré Cœur, la Cathédrale Notre Dame, l’Opéra Bastille et l’Hôtel de Ville de Paris.

juin 032014
 

Le changement global de notre environnement – dont le changement climatique n’est qu’un des volets au côté de la perte de biodiversité et les atteintes aux écosystèmes – a une influence de plus en plus prégnante sur le milieu urbain et ses habitants. Qu’il s’agisse d’inondations, de phénomènes climatiques inhabituels comme les canicules, ou de la propagation d’agents pathogènes (bactéries, allergènes…), comment s’y préparer ?

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Parmi les nombreuses solutions avancées pour s’adapter à ces bouleversements, la technologie revient (trop) souvent sur le devant de la scène : mieux canaliser les berges pour éviter les crues, se protéger des îlots de chaleur en climatisant les rues ou en peignant les toits en blanc pour augmenter l’albédo. Ces « pansements » de dernière minute illustrent une vision de court terme qui délaisse l’écologie scientifique, laquelle reconnaît pourtant une relation d’interdépendance entre l’érosion de la biodiversité et l’accélération du changement climatique. Ainsi, selon les écologues, c’est en renforçant la biodiversité dans toutes ses composantes (génétique, spécifique et fonctionnelle), en lien avec les autres composantes de l’environnement que les villes pourront s’engager sur la voie de la résilience.

Les études scientifiques viennent le confirmer : la végétation urbaine rafraîchit l’air ambiant et aide à lutter contre l’effet d’îlot de chaleur. La bonne santé des sols favorise le cycle de l’eau et facilite le stockage du carbone. Le maintien et la restauration des espèces, de leurs habitats et de leurs interactions sont aussi un moyen de se prévenir intelligemment des espèces invasives. En conséquent, de plus en plus de villes ont choisi d’agir plutôt que de subir, en misant sur un retour de la biodiversité urbaine pour renforcer leur capacité d’adaptation à long terme. Mais une question demeure : de quelle nature parlons-nous ? Laquelle voulons-nous ? Quelle cohérence scientifique dans les choix ? Pour les chercheurs, la ville est un formidable terrain d’expérimentation pour y répondre et mettre en œuvre des « mesures sans regrets ». Elles exigent une vision globale et pluridisciplinaire des enjeux, au-delà des approches paysagères traditionnelles. En somme, comment substituer l’infrastructure grise (stations d’épuration, berges et bâtiments minéraux) par l’infrastructure verte (zones de lagunage, berges végétalisées, bâtiments favorables à la biodiversité etc.) pour améliorer la santé et le bien-être des citadins ?

Le 5e colloque de Natureparif – l’Agence régionale pour la nature et la biodiversité en Île-de-France – en partenariat avec l’IFORE, et avec le réseau Urban Climate Change Research Network (UCCRN) et la Society for Urban Ecology (SURE), a pour objectif principal de partager les connaissances, enjeux et pratiques dans les grandes métropoles mondiales et d’en discuter la réussite. Il se déroulera les 4 et 5 juin 2014 à la Halle Pajol à Paris, et sera prolongé par des visites de terrains à la rencontre des acteurs franciliens les 6 et 7 juin.

Auberge de jeunesse Paris Pajol
20, Esplanade Nathalie Sarraute, 75018 Paris.
Tél. : 01 40 38 87 90.

Les inscriptions, le programme détaillé et les informations pratiques sont en ligne sur : http://colloque2014.natureparif.fr/

avr 032014
 

Affiche du 11e Forum International de la Météo et du Climat

Dans le cadre de la semaine du développement durable, Météo et Climat, association reconnue d’utilité publique, présidée par Jean Jouzel (climatologue et membre du GIEC), propose 4 jours de rencontres et d’ateliers (ouverts au grand public) et de débats (réservés aux professionnels). Pour cette édition 2014, la thématique est : le changement climatique, je m’adapte.

Les temps forts des Journées Grand Public (du 3 au 6 avril 2014, parvis de l’Hôtel de Ville, Paris)

Une mine d’informations pour ceux qui souhaitent s’informer sur les moyens de s’adapter à un climat qui change !
Animations

  • Construisez votre propre plan climat
    Avec Clim’Way Paris Un serious game proposé par l’Agence de l’Écologie Urbaine.
  • Le compostage en ville…
    C’est possible avec la Direction de la Propreté et de l’Eau de la Mairie de Paris.
  • L’océan miroir du climat : quel rôle l’océan joue-t-il dans le climat planétaire et l’actuel changement climatique ?
    Des ateliers présentés par le CNRS et le CEA et les laboratoires de l’Institut Pierre Simon Laplace.
  • Vivre en zone inondable : quels sont les paramètres qui favorisent les inondations ?
    Une animation de l’IFFO-RME.
  • En route pour la transition énergétique avec le Science Tour
    Un laboratoire itinérant et ludique avec Les Petits Débrouillards.
  • Lave ton eau !
    Découvrez le rôle d’une station d’épuration et son impact sur la santé et l’environnement avec le SIAAP.
  • La terre vue de l’espace
    Des ateliers animés par l’association Planète Sciences.
  • Comment prévoir le temps, comment simuler l’évolution du climat ?
    Avec les professionnels de Météo-France.
  • J’apprends l’énergie
    Découvrez les enjeux de l’énergie de manière pédagogique et interactive avec GDF SUEZ.

Studio télé

  • Venez faire la météo comme à la télé sur le studio animé par Météo-France et Météo et Climat. Plongez dans les coulisses d’un bulletin météo et exercez-vous à le présenter avec l’aide de professionnels.

Spectacle

  • Les Rippetout aux pays de l’or bleu
    Un spectacle ludique et musical sur les mystères de l’eau. Vous découvrirez comment les nuages se forment, d’où vient la pluie ou encore l’étonnant cycle de l’eau dans une aventure pétillante et interactive.

Jeu

  • Canibal, le recyclage ludique
    Gagnez des bons d’achat ou de remise en mettant vos gobelets, bouteilles et autres canettes dans une incroyable machine !

Expo-Photos

  • Voyage en Arctique
    Des expéditions du commandant Charcot aux travaux de recherche menés par les scientifiques dans les conditions les plus rudes en passant par un regard sur les populations autochtones, les photographes de l’Observatoire inviteront les visiteurs à une ballade polaire aussi variée que passionnante.

Informations pratiques
11ème Forum International de la Météo et du Climat
Entrée libre et gratuite. Tout public.
Parvis de l’Hôtel de Ville, 75004 Paris.
De 9h à 18h. Le week-end, de 11h à 18h.
www.forumeteoclimat.com

avr 032013
 

La Ville de Paris s’associe au Paris Région Lab pour lancer un appel à projets dédié à la végétalisation innovante.

Elle invite les entreprises et associations à venir expérimenter en grandeur nature leurs solutions expérimentales dans les domaines de la biodiversité, de l’agriculture urbaine et de l’adaptation de la ville au changement climatique. En leur proposant de tester leurs prototypes dans l’espace public et sur les bâtiments, pendant une durée pouvant atteindre 3 ans, Paris entend devenir un laboratoire à ciel ouvert pour imaginer, tester et développer les innovations qui transformeront la ville.

Suivant les objectifs du Plan Biodiversité, du Plan Climat Énergie et du Livre Bleu de la Ville de Paris, cet appel à projets a pour but d’encourager et d’accompagner des expérimentations qui permettront aux espèces animales et végétales de s’établir de manière durable, qui participeront à lutter contre les îlots de chaleur et contribueront au rafraîchissement de la ville et au rapprochement entre producteurs et consommateurs.

Pour cet appel à projets la Ville de Paris a défini des règles très larges dans une démarche d’innovation ouverte afin de laisser une place à des propositions inattendues. L’expérimentation représente une opportunité pour les porteurs de projet de tester leurs produits ou solutions in situ ainsi que leurs modèles économiques.
Les projets pourront être collaboratifs et prendre en considération toutes les dimensions de la solution proposée (technologie, service, valorisation…) et les effets de chaînes (production, conditionnement, distribution et recyclage). Une grande diversité de territoires d’expérimentation sera proposée : toits, terrasses, espaces délaissés, murs, talus, voirie ou mobilier urbain, autorisant des réponses dans de nombreux domaines tels que les substrats, les contenants, les gammes végétales, l’instrumentation de mesure, la maîtrise des flux et des ruissellements d’eaux pluviales ou encore la production agricole.

Les lauréats seront sélectionnés par un comité constitué d’élus, d’experts et des partenaires de l’appel. Les PME innovantes pourront éventuellement être financées par le Fonds Paris Innovation Amorçage, créé par la Ville de Paris et Oseo.

L’appel à projets est disponible en ligne sur le site www.paris.fr / rubrique « professionnels ».

oct 262012
 

Les résultats du projet Epicea (Étude pluridisciplinaire des impacts du changement climatique à l’échelle de l’agglomération parisienne) ont été présentés le 25 octobre 2012 à l’occasion des Journées Parisiennes de l’Énergie et du Climat organisées par la Ville de Paris. Le projet Epicea a été mené conjointement par Météo-France et le Centre Scientifique et Technique du Bâtiment (CSTB) pour apporter un éclairage scientifique sur de possibles adaptations du territoire face au changement climatique. Dévolu aux questions d’aménagement à long terme, de météorologie urbaine et d’impact du réchauffement climatique sur la capitale, le projet Epicea a été financé par la Ville de Paris. Il entre dans le cadre du programme de recherche « Paris 2030″.

Météo France

Les zones densément urbanisées sont soumises à des microclimats spécifiques. La géométrie des villes et l’imperméabilisation des surfaces, conjuguée avec la réduction de la trame verte, entraînent notamment la formation d’un « îlot de chaleur » urbain. Cet écart de température entre la ville et les banlieues ou campagnes environnantes peut atteindre plusieurs degrés. Il est plus marqué la nuit que le jour. En journée, alors qu’à la campagne l’énergie solaire est utilisée pour l’évapotranspiration des plantes, elle est stockée par les surfaces urbaines. Ces dernières commencent à la restituer en fin de journée, ce qui limite le rafraîchissement nocturne de l’air en ville. L’écart se creuse encore lors des pics de chaleur et des canicules : en août 2003, au plus fort de l’épisode caniculaire qui a touché la France, la différence de température entre le centre de Paris et les zones rurales environnantes a pu atteindre, la nuit, 8°C. Or, les projections climatiques effectuées pour le dernier rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (2007) laissent augurer à l’horizon 2100 un réchauffement moyen à l’échelle du globe de 1,1 à 6,4 °C ainsi qu’une multiplication et une intensification des vagues de chaleur. Des canicules comparables à celle de 2003 pourraient devenir courantes en France d’ici à la fin du siècle.

Lancé en 2008, le projet EPICEA avait pour objectif d’évaluer l’impact du changement climatique sur l’agglomération parisienne et de quantifier les effets de plusieurs scénarios théoriques d’adaptation sur le développement de l’îlot de chaleur urbain pour des conditions climatiques identiques à celles rencontrées à Paris lors de la canicule de 2003, et ainsi d’évaluer l’efficacité des mesures d’adaptation. Pour ce faire, les climatologues de Météo-France ont dans un premier temps analysé finement les effets de la canicule de 2003 sur Paris, en s’appuyant sur une description détaillée des caractéristiques physiques du cadre bâti élaborée par le CSTB en coopération étroite avec l’Atelier Parisien d’Urbanisme (APUR).

Retrouvez les rapports finaux du projet à l’adresse : http://www.cnrm-game.fr/projet/epicea

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mai 072012
 

Exposition Carbon 12

Avec l’exposition CARBON 12, l’Espace Fondation EDF ouvre ses portes à l’association britannique CAPE FAREWELL en vue de développer un nouveau projet constitué de cinq équipes d’artistes et de scientifiques. CARBON 12 souhaite ainsi établir – avec des œuvres spécialement créées pour l’exposition – une passerelle entre l’art contemporain et la climatologie autour du rôle central du carbone.

Le carbone a toujours servi de matériau de base aux artistes pour dessiner. Il est un élément fondamental de la vie et la principale cause de l’augmentation des gaz à effet de serre, un déterminant pour l’avenir climatique. Il s’imposait donc comme titre à l’exposition que propose la Fondation EDF.

Comment penser et représenter le changement climatique ? Comment initier une réflexion pour un dialogue croisé entre artistes et scientifiques ?
CARBON 12 vise à enrichir les recherches des uns et des autres et à susciter une curiosité renouvelée du public. Elle a pour commissaire l’artiste David Buckland, fondateur de Cape Farewell.

Évoquant la mer, la terre et l’air, les œuvres présentées dans l’exposition portent sur la biodiversité, l’océanographie, les technologies de l’énergie marine. Elles illustrent ainsi la complexité du changement climatique qui fait intervenir de multiples disciplines. C’est sur ces bases transdisciplinaires que l’artiste et commissaire de l’exposition David Buckland propose un parcours visant à améliorer notre compréhension du changement climatique. Continue reading »