Non, ce n’est pas une armée de chenilles qui a découpé ces choux au fin feuillage profondément lacinié. Ils ont perdu leur rondeur et s’apprêtent à fleurir en prenant un port plus élancé, sans que les feuilles si tarabiscotées perdent leurs belles couleurs.
Avec leur rosette de feuilles blanches découpées comme de la dentelle, ces choux d’ornement s’imposent dans les plates-bandes de fleurs bisannuelles encore peu fleuries à l’exception de quelques primevères.
Mais non, je ne vais pas vous parler du dernier chou à la crème concocté par un des génies parisiens de la pâtisserie. Mais tout simplement vous montrer cette image cocasse d’un petit chou d’ornement au feuillage frisotté vert et blanc crème surmonté d’une épaisse couche de neige.
La neige a un petit côté crème Chantilly…
Autre découverte insolite lors de ma visite du Musée des Arts Forains (Paris 12e) qui réservent beaucoup d’autres surprises et où l’on passe facilement des heures fort distrayantes. Ces petits choux d’ornement étaient trop amusants, hauts perchés sur leurs tiges et avec leurs rosettes semblables à des fleurs.
Les feuillages d’automne s’envolent, les jardins se dénudent et les floraisons sont de plus en plus rares. C’est à ce moment là que les choux d’ornement deviennent intéressants, suffisamment gros et colorés pour se faire remarquer.
Leur spectacle ne fait que commencer. Il va durer tout l’hiver.
Avec la douceur de l’automne et de l’hiver, les choux d’ornement ont poussé et pris de belles proportions dans les massifs en ville. Les grosses pommes se repèrent de loin, teintées de blanc ou de violet.
Ces légumes décoratifs assez imposants seraient mieux accompagnés avec des pensées, des pâquerettes ou des myosotis blancs ou roses pâles je trouve. Avec du jaune vif, c’est… Difficile !