août 262012
 

Pelouse jonchée de feuilles mortes sous les grands arbres du jardin du Luxembourg, Paris 6e (75)

Cette photo a bien été prise hier dans Paris, un 25 août, mais l’ambiance dans le jardin du Luxembourg est déjà par endroits des plus automnales. Ramures éclaircies et lit de feuilles mortes, on se croirait presque déjà en octobre si les températures n’étaient pas encore clémentes dans la journée.

Pelouse jonchée de feuilles mortes sous les grands arbres du jardin du Luxembourg, Paris 6e (75)

Et ce ne sont pas des marronniers, dont à priori, cela n’est pas l’effet de la mineuse du marronnier. Les arbres ont déjà perdu une bonne partie de leurs feuilles, en plein été !

août 262012
 

Platane défeuillé près du jardin du Luxembourg, Paris 6e (75)

Alors que le mois d’août n’est pas terminé et que l’été bat son plein, les feuilles des arbres tombent comme des mouches ! Dans la capitale, entre les platanes sérieusement éclaircis et les marronniers défeuillés, les rues et les avenues prennent un sérieux coup d’automne.

Marronniers défeuillés près du jardin du Luxembourg, Paris 6e (75)

Les marronniers sont victimes une nouvelle fois de la terrible mineuse. Mais les platanes, pourquoi perdent-ils si tôt leurs feuilles ? Est-ce le coup de chaud et un manque d’eau qui provoque cette défoliation ? Le résultat est spectaculaire, car les rues et les avenues parisiennes sont déjà jonchées de feuilles mortes, encore plus après les rafales de vent décoiffantes d’hier samedi. Triste spectacle…

juil 242011
 

Les feuilles mortes se ramassent déjà à la pelle sous les marronniers qui ont pris leur habit d’automne en plein été. Avec la météo calamiteuse de ces derniers jours, certains coins de Paris prennent des airs d’automne, comme les allées du Cimetière du Père Lachaise.

Allée jonchée de feuilles mortes de marronniers dans le Cimetière du Père Lachaise, Paris 20e (75)

Allée jonchée de feuilles mortes de marronniers dans le Cimetière du Père Lachaise, Paris 20e (75), 23 juillet 2011, photo Alain Delavie

Allée jonchée de feuilles mortes de marronniers dans le Cimetière du Père Lachaise, Paris 20e (75)

Allée jonchée de feuilles mortes de marronniers dans le Cimetière du Père Lachaise, Paris 20e (75), 23 juillet 2011, photo Alain Delavie

Difficile de croire que nous sommes en juillet…

Allée et trottoir jonchés de feuilles mortes de marronniers dans le Cimetière du Père Lachaise, Paris 20e (75)

Allée et trottoir jonchés de feuilles mortes de marronniers dans le Cimetière du Père Lachaise, Paris 20e (75), 23 juillet 2011, photo Alain Delavie

Allée et trottoir jonchés de feuilles mortes de marronniers dans le Cimetière du Père Lachaise, Paris 20e (75)

Allée et trottoir jonchés de feuilles mortes de marronniers dans le Cimetière du Père Lachaise, Paris 20e (75), 23 juillet 2011, photo Alain Delavie

La mineuse du marronnier a encore fait des ravages cette année. Et le printemps précoce et chaud a favorisé les attaques plus tôt que d’habitude, d’où cette hécatombe estivale qui donne à certains parcs ou jardins un air d’automne, encore accentué par la grisaille, les basses températures et la pluie. Sinistre !

Chute des feuilles des marronniers en été dans le Cimetière du Père Lachaise, Paris 20e (75)

Chute des feuilles des marronniers en été dans le Cimetière du Père Lachaise, Paris 20e (75), 23 juillet 2011, photo Alain Delavie

Une belle provision de feuilles, mais qui ne peut servir à rien. Il faut les ramasser et les brûler pour ne pas propager davantage la mineuse.

sept 222010
 

Bientôt champignons et raisins de pays seront à l’étal, le moment sera venu de prêter attention à ce qui caractérise l’automne : la chute des feuilles ! En Île-de-France, ce phénomène est fortement influencé par la présence des activités humaines et leur très forte concentration au cœur de la région. Natureparif relance la seconde édition de l’opération de science participative « Étonnant Automne » pour tenter de comprendre notre impact sur la phénologie, autrement dit l’apparition d’événements naturels.

Lors de la précédente édition d’Étonnant Automne en 2009, plus de 1000 arbres ont ainsi fait l’objet d’observations, permettant de constater un fort décalage entre villes et campagnes. Natureparif entend cette année étendre ce jeu de données pour dépasser ce simple constat et affiner les analyses. L’Île-de-France, région la plus peuplée, constitue en effet un formidable réservoir d’observations potentielles qui viendront enrichir ceux de l’Observatoire des saisons.

Cette année, deux modifications majeures pour simplifier la tâche des observateurs : il sera désormais possible de suivre des arbres particuliers tout au long de la saison et la liste des espèces à observer se voit ramenée à 12, allégée de quelques arbres peu observés l’an passé comme l’érable negundo, l’érable champêtre, le sorbier des oiseleurs ou le peuplier.

Bien sûr, l’observation de la phénologie (étude de l’apparition d’événements périodiques dans le monde vivant, déterminée par les variations saisonnières du climat) n’est limitée ni à l’Île-de-France ni à l’automne… cette opération s’inscrit dans le contexte plus large de l’Observatoire des Saisons. Merci encore donc de communiquer massivement vos observations : dans les programmes de sciences participatives, c’est la quantité qui permet l’analyse !

Du 23 septembre au 30 novembre, rendez-vous sur le site Internet de Natureparif,
pour connaître tous les détails d’Étonnant Automne, en savoir plus sur les arbres qui nous entourent et faire bénéficier la science de votre vigilance.