Phénomène toujours magique, l’apparition d’un arc-en-ciel transforme le paysage et me laisse toujours admirateur. Cette fois-ci alors que l’averse faisait rage sur Paris, deux arcs-en-ciel superposés sont apparus, l’un formant un demi cercle parfait, un de ses côtés semblant partir d’entre les tours de la Cité Michelet dans le 19e arrondissement de Paris.
Hier en fin d’après-midi, peu de temps avant d’entendre les premiers grondements du tonnerre et l’arrivée de l’orage sur Paris, un gros cumulonimbus s’est avancé dans le ciel parisien avec cette superbe forme d’enclume si caractéristique.
L’orage n’a pas été si terrible que semblait l’annoncer ce gros nuage. Mais le peu de pluie qui est tombé aura un peu abreuvé les plantes et les jardins parisiens vraiment très secs en cette fin d’été.
L’accumulation de petits nuages pommelés (des altocumulus) dans le ciel annonce souvent l’arrivée de la pluie.
« Aujourd’hui petits moutons, Demain, petites gouttes. »
Les altocumulus sont situés entre 1500 et 5000 m d’altitude. Ce sont des petits nuages blancs ou gris plus ou moins soudés les uns aux autres. Ils présentent des formes qui évoquent des galets, des moutons, des lamelles ou des dalles. Ces formations nuageuses sont constituées de goutelettes d’eau et donnent au ciel un aspect pommelé caractéristique. Cela indique que le temps est encore incertain et instable.
« Quand le ciel est moutonné, Signe de pluie dans les trois jours. »
Ces photos ont été prises hier dimanche en milieu de journée. Les prévisions météorologiques pour la fin de journée d’hier et pour ce début de semaine nous annoncent effectivement des précipitations.
Chaque été, le toit-terrasse panoramique de la Tour Montparnasse invite à s’emparer d’un bout du ciel lors des Nuits des Étoiles. Le 9, 10 et 11 août 2013 marquera la 23ème édition de ces veillées aux étoiles placée sous le signe de la compréhension des distances dans l’univers.
Montparnasse 56 offre un nouveau voyage fait d’émotions, de découvertes sensorielles et esthétiques à ses visiteurs pendant 3 soirs. Le thème des distances proposé cette année a été retenu à l’occasion du prochain lancement du satellite européen Gaia dont la mission est de calculer avec une précision inégalée les distances et les mouvements de centaines de millions d’étoiles dans la Voie Lactée. L’environnement galactique ne pourra plus dissimuler ses secrets. Personne ne séchera sur la question « les étoiles que l’on voit sont-elles mortes ? ». Les animateurs pourront aiguiller les premiers pas sous la voûte céleste en expliquant comment les philosophes antiques et les cosmologistes actuels ont planché avec passion sur l’évaluation des distances qui nous séparent des astres, des nébuleuses et des galaxies. Lunettes, télescopes,cartes en 3 dimensions… du compas au satellite, le saut est fantastique.
Lecture du ciel au sommet
L’observatoire le plus haut de la capitale organise les Nuits des Étoiles en 3 actes pour une soirée de rêve associant vue panoramique sur Paris et filature des étoiles :
- L’ouverture vers 21h00 : le crépuscule s’installe et la fameuse étoile du berger qui n’est autre que la planète Vénus, se laisse contempler sous le regard complice d’un premier croissant de Lune …
- Coup de théâtre vers 22h30 : les « 3 belles d’été », Véga, Déneb et Altaïr se dévoilent au zénith, alors que la planète aux célèbres anneaux, Saturne, plonge vers l’horizon Ouest. Promenez vos yeux dans le ciel et allez à leur rencontre !
- Épilogue vers 23h00 : le rendez-vous des étoiles filantes dont le pic d’essaim des Perséïdes a lieu à cette période. C’est le moment d’ouvrir grand les yeux et de faire vos vœux !
Le rouge soutenu de cette viorne (Viburnum) tranche avec le bleu intense du ciel pendant les courts instants d’éclaircie du 11 novembre dernier. L’arbuste est en feu !
Est-ce une viorne boule de neige (Viburnum opulus ‘Roseum’) ? Je n’ai pas vu l’arbuste au printemps et je ne suis pas un expert dans les viornes, pas suffisamment pour les reconnaître à partir du feuillage. Mais la couleur est vraiment entièrement rouge, un beau rouge soutenu. Quand on n’a pas les conditions idéales pour réussir les érables du Japon, on peut quand même s’offrir des belles teintes flamboyantes avec cet arbuste qui résiste mieux au terrain calcaire et qui se plaît en plein soleil.