juin 112014
 

Capture d'écran du site Internet La promotion du Paris durable, édition 2014

La Mairie de Paris lance ce mardi la 2e édition de « La Promotion du Paris Durable » qui permet de de soutenir dix initiatives parisiennes en faveur de l’environnement et du développement durable.

Qui peut se porter candidat ?
Entreprise, association, copropriété, … toutes les structures parisiennes qui portent des projets permettant de construire le Paris durable.

Des initiatives qui foisonnent déjà à Paris !
Une copropriété mobilisée autour des économies d’énergie, une braderie organisée entre voisins, une entreprise qui incite ses salariés à adopter des habitudes responsables, un compost installé dans une copropriété… « Ces actions innovantes, souvent méconnues, foisonnent à Paris et inventent la vie de demain », rappelle Célia Blauel, adjointe à la Maire de Paris en charge du développement durable.

Comment les promus seront-ils soutenus par la Ville de Paris ?
La promotion 2014 bénéficiera d’une visibilité et d’un accompagnement : visites, coaching, rencontres associées à des formations « sur mesure » (networking, communication…) pour les aider à développer et valoriser leur projet.

Quand seront sélectionnés les 10 lauréats ?
Les dix initiatives seront choisies en septembre par un Comité Conseil composé d’experts et d’élus. Une soirée sera organisée en novembre pour présenter l’ensemble de ces dix actions aux Parisiens.

Les candidatures sont ouvertes du 10 au 30 juin sur le site www.promotionparisdurable.fr
Il suffit de remplir le formulaire en ligne pour présenter son action !
Pour en savoir plus, rendez-vous sur www.promotionparisdurable.fr

fév 192013
 

30e Festival International du Film d'Environnement (FIFE) du 19 au 26 février 2013

Le Festival International du Film d’Environnement, organisé depuis 2004 par la Région Île-de-France, dans le cadre de ses actions en faveur de l’écologie et du développement durable est un lieu de découvertes et d’échanges autour des problématiques environnementales et sociétales. Entièrement gratuit, il propose au public une programmation internationale, essentiellement inédite, de longs, moyens et courts métrages, documentaires et fictions, ainsi que des web docs, destinés à sensibiliser le grand public aux enjeux environnementaux, sociaux et humanitaires et au développement durable.

Une semaine pour découvrir 145 films (documentaires, fictions et web docs) sur le thème de l’environnement en provenance d’une quarantaine de pays.

Le festival s’est ouvert le 19 février 2013 avec la projection en avant-première de :
Des abeilles et des hommes, un film de Markus Imhoof, sélection Festival de Locarno 2012. Sortie en salles le 20 février.
Selon les régions du monde, ce sont entre 50 et 90% des abeilles qui ont disparu. Il y a cinquante ans, Einstein avait déjà insisté sur la relation de dépendance qui lie les butineuses à l’homme : « Si l’abeille disparaissait du globe », avait-il prédit, « l’homme n’aurait plus que quatre années à vivre. »
Continue reading »

juin 192012
 

RIO + 20

En parallèle du Sommet de la Terre à Rio de Janeiro, plusieurs conférences se tiendront au Muséum national d’Histoire naturelle à Paris. Elles permettront au public de s’initier aux thématiques au cœur de cette rencontre internationale. Une journée sera consacrée aux générations futures, en collaboration avec le Centre Régional de Documentation Pédagogique de Paris (CRDP). Elle mobilisera environ 700 élèves au Jardin des Plantes.

Vingt ans après le Sommet de la Terre à Rio en 1992, l’Assemblée générale des Nations Unies organise la conférence internationale Rio+20 qui se tiendra au Brésil du 20 au 22 juin 2012. Cette conférence doit marquer une étape importante pour évaluer les progrès du développement durable et envisager comment les Nations Unies, les États et la Société civile peuvent accroître leur engagement en faveur d’un meilleur respect de la planète. Le but essentiel est de faire le point sur les progrès réalisés, identifier les lacunes, renouveler les engagements fermes des responsables et trouver des solutions aux questions émergentes.

RIO + 20

Le Muséum national d’Histoire naturelle, au cœur des débats
Présent lors des précédents Sommets de la Terre à Rio en 1992 et à Johannesburg en 2002, le Muséum national d’Histoire naturelle renouvelle son engagement pour la nature. Il participera à cette rencontre internationale avec à la tête de sa délégation, son Président Gilles Boeuf et son Directeur général Thomas Grenon. Depuis plusieurs mois, le Muséum participe aux réunions de préparation de la déclaration finale qui, après la phase des experts, rentre aujourd’hui dans sa phase politique. Sur place, le Muséum continuera d’apporter son expertise pour la préparation de la négociation finale et participera à de nombreux évènements dans le Pavillon français.

Deux thèmes essentiels seront abordés lors du Sommet :

  • Une économie verte dans le contexte du développement durable et de l’éradication de la pauvreté.
    L’ambition de Rio+20 est d’adopter, comme modèle de référence, un nouveau type d’économie basé sur 3 piliers : une faible émission de carbone, un respect des ressources naturelles et une satisfaction des besoins sociaux. Mais les discussions sont vives, certains craignent une simple opération de « verdissement » (greenwashing) et d’autres la privatisation, pour le profit de quelques-uns, de biens communs comme l’eau, l’atmosphère, les ressources naturelles ou les services fournis par les écosystèmes. D’autres encore affirment que ce projet aura pour conséquence une aggravation des inégalités ou y voient une ambition cachée des pays développés de freiner le développement des pays du Sud. Paradoxalement, la nature (ou diversité biologique) est peu prise en compte alors qu’elle représente la base de 40% de l’économie mondiale (y compris la pêche, l’exploitation du bois et l’exploitation touristique des milieux naturels). Certains pays s’opposent fortement à la prise en compte de la seule valeur financière de cette Nature et veulent que les valeurs de « mère nature » soient reconnues. Même si la nature est bien au cœur des enjeux, une des difficultés de cette rencontre est qu’elle n’est pas au centre des débats car les scientifiques, encore insuffisamment présents, ont encore à développer les outils et les concepts permettant de lui donner toute son importance. C’est un enjeu majeur pour le Muséum.
  • Une gouvernance mondiale du développement durable. Actuellement, l’environnement est abordé, dans le cadre d’un simple programme, le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE), par une des nombreuses commissions fonctionnant à New York. Si l’unanimité existe sur la nécessité d’une réforme, les alternatives font encore l’objet d’âpres négociations. La France, en particulier, milite pour la création d’une Organisation mondiale de l’environnement (OME) aux pouvoirs étendus. Beaucoup espèrent que ce sera l’occasion de faire prendre en compte les principes du développement durable dans les processus de décision des Nations Unies.

En 1992, la conférence de Rio s’était conclue par l’adoption d’un Agenda 21 mondial, de la création de la Commission des Nations Unies pour le développement durable et la signature de 3 conventions, sur la diversité biologique, les changements climatiques et la désertification.

Cette année, 20 ans après, le sommet comportera deux volets : le premier rassemblera du 20 au 22 juin les chefs d’États et de gouvernements et les ministres et le deuxième, le Sommet des Peuples, représentera du 15 au 23 juin la société civile divisée en 9 familles de « partenaires » (les femmes, la communauté des scientifiques et des ingénieurs, les agriculteurs, les populations autochtones, les enfants et les jeunes, les affaires et l’industrie, les élus locaux, les travailleurs et les syndicalistes et finalement les organisations non-gouvernementales).

Le sommet Rio+20 doit donner lieu à l’adoption solennelle d’une déclaration « Le futur que nous voulons » qui devrait aborder 7 priorités : des emplois décents, l’énergie, les villes durables, la sécurité alimentaire et l’agriculture durable, l’eau, les océans et la lutte contre les catastrophes. Sur place, à Rio de Janeiro, près d’un millier de conférences, réunions, ateliers, négociations, formations, évènements parallèles, expositions et « Sommet des peuples » vont rassembler plus de 20 000 personnes pendant 2 semaines.

Organisés depuis 1972 par l’ONU, les Sommets mondiaux de la Terre rassemblent, tous les 10 ans, les dirigeants mondiaux. Ils ont pour but de définir les moyens pour stimuler le développement durable au niveau mondial. Le premier sommet eu lieu à Stockholm en 1972, le deuxième à Nairobi en 1982, le troisième à Rio de Janeiro en 1992 et le quatrième et dernier en date à Johannesburg en 2002.

Le sommet de Rio de 1992 demeure aujourd’hui le plus grand rassemblement de dirigeants mondiaux. Il a lancé la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques et qui a abouti notamment au célèbre protocole de Kyoto et à la convention sur la diversité biologique (CDB) avec ses protocoles de Carthagène (biotechnologie) et de Nagoya (ressources génétiques). Continue reading »

nov 162011
 

Hier mardi 15 novembre 2011, le Conseil de Paris a adopté le plan biodiversité de la capitale.

Dans la continuité de sa politique menée depuis 2001 en faveur du développement durable, la Ville de Paris est aujourd’hui l’une des premières grandes métropoles européennes à se doter d’un tel outil.

Trois grands axes d’actions

  • Renforcer les trames verte et bleue dans Paris, en lien avec les grands espaces naturels de la région parisienne. Ces corridors écologiques que représentent les arbres d’alignement, les espaces verts, la Seine, les canaux ou les plans d’eau parisiens sont essentiels au maintien d’une diversité du vivant en ville.
  • Faire de la biodiversité un élément structurant de l’action municipale, que ce soit en matière d’urbanisme, de traitement de l’espace public, de politique des achats ou encore de gestion durable des espaces verts à Paris, de son fleuve et de ses canaux.
  • Sensibiliser les citadins et mobiliser les acteurs du territoire avec la mise en place de l’Observatoire Parisien de la Biodiversité.

Des objectifs concrets pour 2020

  • Créer 7 hectares nouveaux de toitures végétalisées sur l’ensemble du territoire parisien, dont au moins 15 nouveaux jardins en terrasse.
  • Généraliser la présence de réserves d’évolution naturelle à l’ensemble du territoire parisien.
  • Créer 40 nouvelles mares ou milieux humides sur l’ensemble du territoire parisien.
  • Mettre fin à l’utilisation de produits phytosanitaires de synthèse sur l’ensemble du territoire parisien, que ce soit dans les espaces publics relevant de la Ville, ce qui est déjà largement engagé, mais également dans les espaces verts relevant d’autres propriétaires (RFF, AP HP, bailleurs, Etat, etc.).
  • Concourir, avec l’ensemble des acteurs du territoire concernés, à une gestion favorisant la biodiversité de la trame bleue parisienne (Seine et canaux) : réserver une plus grande place aux milieux vivants sur les berges, agir sur la qualité de l’eau.
  • Renforcer les corridors écologiques (trame verte) : pérenniser la place de la nature sur la Petite Ceinture ou encore végétaliser les abords de l’ensemble des équipements sportifs et des cimetières…

 

oct 192011
 

La Mairie de Paris et le Syndicat Intercommunal Funéraire de la Région Parisienne (SIFUREP) ont souhaité s’associer pour organiser un colloque sur le rôle des cimetières dans nos sociétés.

Au-delà de leurs fonctions sociale, mémorielle et historique, les cimetières répondent également à un véritable enjeu urbain et environnemental, comme maillons des trames vertes qui se mettent en place dans les agglomérations.

Au cours de la matinée d’échanges du jeudi 20 octobre 2011, seront notamment abordés les modes de gestion des cimetières, la place du végétal et les nouvelles formes paysagères, la préservation du patrimoine, la conception des nouveaux espaces funéraires, mais aussi la place des cimetières dans la ville d’aujourd’hui avec le développement de nouveaux usages.

Ce colloque s’intègre dans la réflexion que mènent aujourd’hui de nombreuses collectivités pour y développer une gestion et un entretien respectueux de la biodiversité, dans un esprit de développement durable.

Date et lieu de l’événement : Jeudi 20 octobre, de 8h30 à 12h, Espace du Centenaire, Maison de la RATP, 189 rue de Bercy, 75012 Paris.
Personnalités présentes : Fabienne Giboudeaux, adjointe chargée des espaces verts, Carinne Juste, présidente du SIFUREP, maire de Villetaneuse.

avr 082011
 

Dans le cadre de la Semaine du développement durable 2011, le jardin partagé de la Poterne des Peupliers vous invite pour un après-midi festif autour de l’environnement le samedi 9 avril de 12h00 à 18h00.

Programme :

  • 12h00 : pique-nique partagé, apportez vos bons petits plats !
  • 14h30 : Visite guidée de l’expo sur la biodiversité; fabrication d’un abri de jardin avec les enfants; chasse aux oeufs; jeu de croquet…

Renseignements auprès de Catherine Delpech, tél. : 06 98 90 59 18.

Centre d’animation Poterne des Peupliers
1 rue Gouthière,
75013 Paris
.
Tram et bus ligne 57, arrêt Poterne des Peupliers,
RER B, station Cité universitaire.