août 122014
 

Parterre d'iris et d'ails d'ornement dans le parc du Goualoup, Domaine de Chaumont-sur-Loire (41)
Pour la première fois depuis la création du Festival International des Jardins, la diversité, la créativité et la qualité des jardins présentés ont été récompensés par l’attribution de cinq prix.

Parterre d'iris et d'ails d'ornement dans le parc du Goualoup, Domaine de Chaumont-sur-Loire (41)
Espace naturel emblématique entièrement dédié à la création, à l’imagination, à la poésie et à la nature, où l’art dialogue avec l’histoire, le grand patrimoine bâti et la mémoire des lieux, le Domaine Régional de Chaumont-sur-Loire est désormais, avec le Festival International des Jardins, un rendez-vous mondial incontournable pour la présentation des travaux d’une nouvelle génération d’architectes, de scénographes, de paysagistes ou de jardiniers. Chaque année le Festival International des Jardins constitue un panorama de l’état de la création paysagère dans le monde. En 23 saisons, plus de 600 jardins ont été créés, prototypes des jardins de demain. À la fois mine d’idées et pépinière de talents, le festival redynamise l’art des jardins. Cette 23ème édition placée sous le thème des jardins des « péchés capitaux » a permis à 26 équipes de concepteurs venues du monde entier de rivaliser d’inventivité et d’audace.

Avec cette première attribution de prix, le Domaine de Chaumont-sur-Loire est fier de pouvoir accompagner dans leurs carrières des équipes de concepteurs souvent jeunes et toujours talentueux, demeurant ainsi fidèle à l’une des valeurs essentielles du festival : la découverte des nouveaux grands créateurs de demain. Le jury, composé d’artistes, d’architectes, de paysagistes, de journalistes, de critiques d’art et de jardiniers, s’est attaché à prendre en compte tous les aspects de chaque jardin, l’inventivité, la qualité et l’harmonie végétale et la possibilité offerte au grand public de pouvoir réaliser lui-même un tel jardin.

Paradis inversé, Arie Van Der Hout et Richard Van den Berg, Festival international des jardins, Domaine de Chaumont-sur-Loire (41)Le prix de la Création récompense le magnifique travail de l’équipe de concepteurs du jardin « Paradis inversé », composée de Arie Van Der Hout et Richard Van den Berg qui a su de manière parfaite, inventer sur le thème du festival, un jardin d’une grande efficacité visuelle et conceptuelle, tout à la fois innovant et remarquablement végétalisé.

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avr 252014
 

Affiche du festival International des Jardins de Chaumont-sur-Loire 2014
Pour sa 23ème édition qui ouvre aujourd’hui 25 avril 2014, le Festival International des Jardins de Chaumont-sur-Loire (Loir-et-Cher) a invité concepteurs et paysagistes du monde entier à évoquer le thème des péchés capitaux.

Les jardins célèbreront une alchimie qui ne saurait être impeccable, c’est-à-dire sans péchés, mais, selon Valéry, “la perfection du juste”…
Qu’en est-il de la gourmandise et de l’orgueil au jardin? De la paresse et de la sensualité ? De la colère et de l’envie ? La gourmandise ne peut-elle être un péché mignon, l’emportement une sainte colère, l’orgueil un péché de jeunesse, le repos de la paresse “un charme secret de l’âme” pour La Rochefoucauld et les jardins luxuriants, “cause de génération”, selon Léonard de Vinci ?

Les jardins 2014 évoqueront autant les travers et les outrances de notre époque que l’univers libre et léger des jardins éternels. Parfums capiteux, audaces végétales, excès divers et variétés, les avers et revers de ces « péchés » véniels ou majeurs d’hier et d’aujourd’hui sont évoqués avec subtilités et ont donné des ailes à l’imagination des concepteurs.

Par ailleurs, plusieurs invités recevront “carte verte”, comme Betty Bui, le paysagiste Marc Nucera, Jean-Philippe Poirée-Ville ou encore Camille Muller et Takano Fumiaki.

Et cette année, pour la première fois, le Domaine décernera 3 prix : Prix des idées novatrices, Prix de la palette végétale, Prix du jardin transposable.

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août 142011
 

La parcelle n°2 du Festival International des Jardins de Chaumont-sur-Loire (41) a été investie par un jardin éphémère qui allie la création artistique au développement durable et qui magnifie le geste du jardinier dans la biodiversité : Sculptillonnage.

Sculptillonnage, Corinne Julhiet-Detroyat paysagiste et Claude Pasquer architecte-paysagiste DPLG, 20e Festival international des jardins de Chaumont-sur-Loire (41), Jardins d'avenir ou l'art de la biodiversité heureuse (22 avril au 16 octobre 2011)

Sculptillonnage, Corinne Julhiet-Detroyat paysagiste et Claude Pasquer architecte-paysagiste DPLG, 20e Festival international des jardins de Chaumont-sur-Loire (41), Jardins d'avenir ou l'art de la biodiversité heureuse (22 avril au 16 octobre 2011), 27 juillet 2011, photo Alain Delavie

Le principe de ce jardin est simple : le « sculptillonnage », en référence aux hortillonnages, est une sculpture végétale ou animale qui indique aux jardiniers les espaces de biodiversité, les limites de sa tonte, les circulations… tout en dessinant une forme artistique et ondulatoire. Outre son aspect esthétique, il a une vocation d’abri pour les animaux, pour nourrir, donner à boire et faciliter la vie dans le jardin de tous ces animaux auxiliaires. Il est réalisé dans un matériau simple, rustique, un grillage à mailles hexagonales, détourné de son utilisation première, l’élevage des poules.

Champicomposteurs, Sculptillonnage, Corinne Julhiet-Detroyat paysagiste et Claude Pasquer architecte-paysagiste DPLG, 20e Festival international des jardins de Chaumont-sur-Loire (41), Jardins d'avenir ou l'art de la biodiversité heureuse (22 avril au 16 octobre 2011)

Champicomposteurs, Sculptillonnage, Corinne Julhiet-Detroyat paysagiste et Claude Pasquer architecte-paysagiste DPLG, 20e Festival international des jardins de Chaumont-sur-Loire (41), Jardins d'avenir ou l'art de la biodiversité heureuse (22 avril au 16 octobre 2011), 27 juillet 2011, photo Alain Delavie

Principaux acteurs de ce jardin, les « Champicomposteurs«  jouent le processus de la décomposition de la matière organique pour faire renaître la vie. Ils donnent une image souriante et simple du compostage, non plus comme une contrainte, un coût en temps, en énergie.

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juil 312008
 

Il est rare de voir fleurir les pieds de patates douces d’ornement proposées pour les potées d’été depuis quelques années. De même que les taros, le plus souvent appréciés pour leur feuillage énorme.
Grosse surprise hier en visitant le très beau et passionnant Festival International des jardins de Chaumont-sur-Loire (41). Je suis tombé sur deux floraisons toutes aussi surprenantes qu’inattendues.
Tout d’abord celle d’une patate douce, Ipomoaea batatas ‘Blackie’.Quelques jardins plus loin, je découvrais celle d’un grand pied de Taro (Colocasia esculenta). Ca me donne des envies d’aller fouiner sur les étals des épiceries et supermarchés asiatiques. Il y a tant de bulbes, de tubercules ou de plantes à faire pousser chez soi ou sur le balcon…