jan 192014
 

Fuchsia fleuri sur un mur végétal, Paris 8e (75)
Installé sur un mur végétal à l’extérieur dans un endroit protégé du 8e arrondissement de Paris près de l’avenue Wagram, ce fuchsia joue les prolongations en continuant à fleurir en plein hiver.

Fuchsia fleuri sur un mur végétal, Paris 8e (75)
Un coup de gelée et ça va faire mal…

juil 242013
 

Potée de fuchsia grimpant 'Lady Boothby' dans la jardinerie Truffaut d'Ivry-sur-Seine (94)

Le fuschsia ‘Lady Boothby’ produit des longues tiges souples qui permettent de le palisser sur un tuteur ou un treillage contre un mur. N’excédant pas une hauteur de 2 à 3 mètres, il est conseillé pour les balcons, les terrasses ou les cours peu ou pas ensoleillées (soleil du matin seulement).

Potée de fuchsia grimpant 'Lady Boothby' dans la jardinerie Truffaut d'Ivry-sur-Seine (94)

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août 232012
 

Fuschia magellanica et aster à petites fleurs, jardin de la Promenade Pereire en été, Paris 17e (75)

Un joyeux mélange, totalement fouillis et impressionniste, mais j’aime beaucoup ! Et quelques pieds suffisent pour donner une profusion de fleurettes pendant des semaines en été, avec une prolongation en automne tant qu’il ne gèle pas.

Fuschia magellanica et aster à petites fleurs, jardin de la Promenade Pereire en été, Paris 17e (75) Continue reading »

juin 162010
 

Mon petit pied de fuchsia rampant panaché (Fuchsia procumbens ‘Argentea’) vient d’ouvrir ses premières fleurs. Des petits joyaux aux couleurs de l’arc-en-ciel. Tout simplement adorable !

Plante tapissante ou retombante à feuillage panaché

Fuchsia procumbens 'Argentea' avec ses premières fleurs sur mon balcon, juin 2010, photo Alain Delavie

Les petites fleurs tubulaires sont parées d’une palette incroyable de coloris : du vert, du jaune, de l’orange, du vermillon, du prune et un bleu étincelant. Si minuscules et si colorées à la fois !

Plante tapissante et retombante à feuillage panaché

Fuchsia procumbens 'Argentea' avec ses premières fleurs sur mon balcon, juin 2010, photo Alain Delavie

Une petite beauté végétale à observer de près. Je l’ai installée avec un cuphéa arbustif (Cuphea hyssopifolia ‘Alba’), dans une petite potée près de la porte fenêtre de la salle à manger.

Plantes exotiques pour coins ombragés

Potée de Cuphea hyssopifolia 'Alba' et de Fuchsia procumbens 'Argentea' sur mon balcon, juin 2010, photo Alain Delavie

Je passe forcément devant quand je vais et viens sur mon balcon. C’est le meilleur moyen d’admirer ces deux fleurs discrètes.

Les petites feuilles et les fleurs du fuchsia ne dépassent pas le centimètre de longueur. Les tiges sont très grêles, ce qui donne un aspect fragile à la plante au port rampant ou retombant. La panachure blanche qui borde les limbes foliaires vert argenté est souvent teintée de rose tendre. Un fuchsia extraordinaire !
Quant au cuphéa, il est tout aussi gracile avec des petites feuilles étroites et vernissées portées par des rameaux très fins. Les petites fleurs apparaissent tout au long des tiges. La floraison dure à longueur d’année quand on hiverne et protège l’arbuste des basses températures.

Deux petites plantes pour un balcon ou une terrasse peu ensoleillée, quelques heures de soleil le matin étant largement suffisant. Il faut veiller à garder le substrat toujours frais, sans humidité excessive toutefois qui ferait pourrir les racines de ces arbustes miniatures. Ces végétaux ne sont pas rustiques. Ils doivent être hivernés à l’abri du gel, dans une pièce lumineuse pas trop chauffée. Je ne sais pas encore je vais les garder…

Où les trouver ?
Le cuphéa est proposé parfois dans les jardineries, avec des fleurs blanches ou roses ou mauves.
J’ai acheté mon pied de fuchsia chez l’EARL Sébastien Guillot, lors des Botaniques de Chèvreloup en avril dernier.

mai 312008
 

La gamme des plantes pour les potées d’été s’enrichit de nouvelles variétés chaque année, mais nos fenêtres, nos balcons et nos terrasses s’ornent presque toujours des mêmes plantes.
Géraniums, pétunias, gazanias et sauges pour le plein soleil; petits bégonias à massifs, impatiens et fuchsias pour les endroits ombragés. Et pourtant, ce ne sont pas les espèces qui manquent parmi les plantes vivaces ou annuelles pour décorer ces minis jardins entre terre et ciel. Comme le Saruma dont je vous ai déjà parlé.
Aujourd’hui j’ai envie de vous parler d’une misère extraordinaire : Gibasis geniculata (à gauche sur la photo, en compagnie d’un plectranthus panaché).
Feuillage vert foncé et brillant, petites feuilles ovales et pointues, tiges grêles et innombrables petites fleurs blanches : rien de spectaculaire, mais une grace infinie associée à une excellente vigueur.
Si vous allez dans une jardinerie, vous la trouverez dans le rayon des plantes d’intérieur, le plus souvent proposée en suspension. C’est une excellente plante d’intérieur, mais aussi d’extérieur ! Je la cultive sur mon balcon depuis que je suis revenu vivre dans Paris, cela fait déjà dix ans. Et bien elle a supporté la plupart des hivers, même sans protection. Son feuillage disparaît si les gelées sont un peu fortes, mais elle repousse souvent au printemps, plus ou moins tôt selon la rigueur de la mauvaise saison. Et sa croissance rapide lui permet de reformer une belle touffe, jamais trop encombrante, dans une jardinière ou dans une suspension.Il faut l’installer à l’ombre ou à la mi ombre, car elle n’aime pas le chaud soleil du midi. Seules ou en compagnie de bégonias, d’impatiens, de fuchsias ou de plantes vivaces rustiques aimant l’ombre comme les hostas ou les fougères.
Comme toute les misères, elle se bouture facilement, dans l’eau ou même directement dans du terreau, le printemps et l’été étant les meilleures périodes pour cette opération.
De toutes les misères les plus fréquemment proposées, c’est certainement la plus florifère que je connaisse. Elle se couvre en permanence de petites fleurs simples blanc pur, si fine que l’on dirait du gypsophile. Je ne m’en lasse pas…

mai 092008
 

Avec le retour du soleil et de la chaleur, une envie irrépressible de jardiner et de planter sur mon balcon se fait plus pressente, urgente même car il plus que temps de s’y mettre pour que l’été soit fleuri. Le 8 mai étant férié, mais les jardineries étant toutes ouvertes, je décide donc de partir à la recherche des quelques plantes fleuries qui vont venir boucher les trous dans mes jardinières déjà bien remplies.
Et c’est là que l’aventure commence, car mon balcon ne reçoit le soleil que le matin. C’est un jardin d’ombre, de mi ombre plutôt. Je voulais des bégonias ‘Dragon Wing’, une variété particulièrement robuste et florifère, rien de comparable avec les petits bégonias à massifs.
Mes ballades les semaines précédentes sur le quai de la Mégisserie et l’Île de la Cité ne m’ayant pas permis d’en trouver.Je suis donc parti hier matin à 10 h, pour prendre le métro à Ourcq (ligne 5), direction Gare du Nord, correspondance avec le RER B direction Laplace à Arcueil (94). Beaucoup de monde sur le quai du RER pour un jour férié. Les valises souvent énormes trahissent les vacanciers en transit. J’arrive à monter dans la rame, le voyage se déroule assez rapidement.
Arrivée à Arcueil, petite marche dans l’avenue Laplace pour atteindre le centre commercial de la Vache-Noire, récemment ouvert avec un nouveau magasin Truffaut. Bel espace, presque désert en cette matinée du 8 mai, un peu plus de monde dans la jardinerie, mais nous n’étions pas bousculé. Et là, première déception : pas de bégonia ‘Dragon Wing’, quelques barquettes de bégonias semperflorens, quelques potées non fleuries d’impatiens… A Arcueil, les jardins sont tous ensoleillés semble-t-il ! Je regarde du côté des jardinières, étant à la recherche d’un modèle demi lune, idéal sur petit balcon. Beaucoup de pots ronds, de grands contenants design, mais pas ma petite suspension. Dépité, je repars après avoir flané dans les magasins de vêtements déserts.
Retour à la station Laplace, RER B pour revenir à Denfert-Rochereau où je change pour prendre la ligne 6, direction Nation. Je descends à la station Quai de la Gare, pour un tour dans le seul et unique Truffaut de la capitale, la plus grande jardinerie intra-muros. Là, beaucoup plus de monde, la matinée était bien avancée, les jardiniers parisiens avaient eu la même idée que moi. Une belle partie de slalom dans les allées encombrées, je tourne, je vire… Et je finis par trouver dans un coin non loin des caisses cinq pieds de ce fameux bégonias. 3 rouges, la couleur que je recherchais, 2 roses que j’ai laissé. J’en voulais 6, tant pis, je ferai avec. Au passage je trouve des petits cuphéas blancs (Cuphea hyssopipfolia), un petit arbuste au feuillage luisant et aux minuscules fleurettes blanches ou pourpre, souvent utilisé en intérieur ou en bonsaï, alors qu’il pousse très bien en pot dehors à l’abri du soleil brulant. Je ne trouve pas ma suspension, mais j’ai mes plantes. Au passage, le plant de bégonia ‘Dragon Wing’ dans un godet de 0,8 l, donc un jeune plant un peu plus développé qu’en barquette, m’a couté 4,30 euros (soient plus de 28 de nos anciens francs). Pas mal non ?
Je ressors, décidé de pousser l’aventure jusqu’au Truffaut d’Ivry-sur-Seine, de l’autre côté du périphérique au début de l’avenue François Miterrand. A pied, cela fait une trotte et il faut passer sous le périph, pas très engageant même par un soleil magnifique. Car si les arbres au pied de la bibliothèque sont joliment fleuris de lin bleu, il n’en est pas de même plus on s’avance vers les limites de Paris.J’arrive à prendre un bus, le 325, qui fort heureusement est arrivé presque en même temps que moi à l’arrêt rue Tolbiac (un jour férié, c’était une chance). Et hop, en deux temps trois mouvements, il me dépose devant le centre commercial. Quelques marches et j’arrive dans la jardinerie où il y a affluence et profusion de fleurs. Mais pas de bégonia ‘Dragon Wing’, encore moins d’impatiens Spellbound, cette super variété retombante, créée il y a deux ans maintenant… Mon tour a été rapide, décidément les jardins ensoleillés sont les grands privilégiés, les jardiniers de l’ombre devant se contenter des sempiternelles petites impatiens crevardes en été par temps trop chaud et sec ou des petits bégonias (où sont les belles variétés à grosses fleurs, à fleurs doubles ?), de quelques fuschias invariablement violet et rouge, parfois rose ou rouge et blanc, bien sûr sans aucun nom de variété. Bref, une gamme courte, miniature !
Je continue mon expédition en passant chez Leroy-Merlin, derrière le magasin Truffaut. L’offre de plantes est plus que limitée, des géraniums en grande partie, en promotion certes. Mais je trouve ma fameuse suspension demi lune. Qui me coute quand même la bagatelle de 10,50 euros (et oui, presque 70 de nos anciens francs) pour un pot de quelques litres, la soucoupe et le support !Je quitte le magasin et me pointe à l’arrêt du bus 325, au pied de l’énorme déchetterie, toute fumante de ses deux tours sur un fond de ciel azur resplendissant. Attente 13 mn annoncée, puis changement pour 33 mn. Le lieu n’est pas spécialement palpitant, je décide de rentrer dans Paris à pied, en longeant le quai de la Seine. Trottoirs cahotiques et longue distance pénible à faire au soleil. Et bien sûr, à mi chemin je me fais doubler par un bus arrivé bien avant les 33 mn affichées. Je décide donc d’attendre à l’arrêt suivant. 21 mn affichées (vivent les transports en commun ! Surtout un jour férié). Longue attente, le vent est agréable, il y a eu plus pénible. Et le bus arrive. Nous sommes deux à l’arrêt, je fais signe au chauffeur. Et le bus nous passe allègrement sous le nez sans s’arrêter !!!
Furieux, je repars à pied pour aller chercher le métro de la ligne 6, station Quai de la gare. Et commence le long retour vers le 19ème, je suis épuisé. Ce périple à la recherche du bégonia perdu m’a pris toute la matinée et le début de l’après-midi. Il faut aimer jardiner !
Je comprends maintenant pourquoi les fenêtres et les balcons parisiens ne sont pas plus fleuris. Il faut être passionné dingue pour courir autant et il faut aussi un porte-monnaie bien rempli pour se faire plaisir…