sept 062013
 

Duo de gaura à fleurs roses et de stipe cheveux d'ange (Stipa tenuifolia) dans le Parc de Belleville,Paris 20e (75)
En pot ou en pleine terre, l’association des fleurs papillons d’un gaura et les longs filaments dorés de la stipe cheveux d’ange donne un résultat craquant.

Sophistiqué et naturel à la fois, tout en délicatesse avec deux plantes robustes et faciles à vivre. Un duo réservé aux emplacements très ensoleillés avec un sol bien drainé.

juin 132012
 

Escalier bordé de gauras et de cônes d'if, jardins du Trocadéro, Paris 16e (75)

Mariage inattendu, mais plutôt spectaculaire. Les gauras un peu fous estompent la rigidité des cônes d’if et du site imposant. Le vert plus clair du feuillage des premiers met en évidence celui plus sombre des conifères. Les fleurs blanches apportent une touche de légèreté et d’élégance. Une petite touche de fantaisie raffinée bienvenue dans cet environnement aux lignes strictes.

Gauras et cônes d'if dans les jardins du Trocadéro, Paris 16e (75)

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nov 222011
 

Question reçue dimanche dernier par l’intermédiaire de mon blog Paris côte jardin : « J’ai planté au printemps 2 pieds de gauras. Ils ont bien fleuri et fleurissent encore. Je voudrais savoir ce que je dois faire pour leur faire passer au mieux l’hiver. J’habite à côté de Clermont-Ferrand dans la Limagne. Ils sont plantés au nord, mais abrités par la maison et une haie de thuyas. »

Potée d'Aster x frikartii 'Wunder von Stäffa' et Gaura 'Karalee White' sur mon balcon

L’automne étant déjà bien avancé et les coups de froid de plus en plus fréquents, je vais donc répondre sans plus tarder à cette question.

Les gauras sont des plantes vivaces à croissance rapide et floraison très généreuse qui résistent en principe sans problème aux hivers des régions françaises à climat doux, qu’ils soient cultivés en pot ou en pleine terre. Ailleurs, il faut impérativement les installer dans un sol très bien drainé, qui ne garde pas l’eau stagnante pendant la mauvaise saison. Une exposition ensoleillée est recommandée.

J’en conserve un pied depuis plusieurs années dans un gros pot, sans protection particulière avec seulement le soleil du matin. Mais dans la capitale, beaucoup de plantes exotiques arrivent à subsister alors qu’elles périssent en lointaine banlieue. L’hiver dernier les températures sont quand même tombées à -8 °C pendant plusieurs journées. Aucun problème, les tiges et le feuillage grillent et se dessèchent, mais la plante redémarre au printemps dès que le redoux s’installe. Preuve en photo prise l’été dernier, mon gaura était en pleine forme.

Dans les régions plus froides, une protection est recommandée, mais elle ne doit pas faire pourrir la souche de cette plante vivace souvent plus sensible à l’humidité hivernale qu’au froid. Il faut couvrir le sol tout autour de la base de la plante pour protéger les racines avec un paillis sec assez épais (feuilles mortes, paille, paillettes de lin ou de chanvre) et couvrir la plante elle-même  sans tasser au coeur de la touffe. La pause d’un voile d’hivernage en non tissé peut renforcer la protection, mais surtout pas de plastique à bulles qui garde l’humidité et provoque un effet de serre en-dessous, avec de fortes températures quand le soleil brille dans la journée qui chutent de façon importante la nuit, soumettant la plante à des écarts néfastes.

À priori l’exposition au nord est plus froide que toutes les autres, mais il est trop tard pour déplacer les plantes maintenant. Dans les régions froides, les gauras se mettent en place au printemps quand la terre s’est bien réchauffée. La haie de thuyas devrait contribuer à assécher le sol sur plusieurs mètres autour des arbres, c’est plutôt bien. Et elle devrait effectivement atténuer les courants d’air froids. Comme elle peut aussi retenir les masses d’air froid et provoquer un lac d’air glacé dans le cas d’un terrain en pente avec une haie en contrebas. Si ce n’est pas le cas, je tenterais une double protection, matelas de paillettes par exemple et voile d’hivernage.

Quelqu’un a-t-il une expérience de la culture des gauras en climat rude ?

sept 262011
 

Gaura 'Rosy Jane', Fête des Plantes, Fruits et Légumes d'hier et d'aujourd'hui, Domaine de Saint-Jean de Beauregard (Essonne)

Cette nouvelle variété de gaura à fleurs bicolores a été récompensée par le prix de la presse lors de la dernière édition de la Fête des Plantes, Fruits et Légumes d’hier et d’aujourd’hui du Domaine de Saint-Jean de Beauregard (Essonne). Une récompense largement méritée tant les petites fleurs semblables à des petits papillons sont charmantes.

Gaura 'Rosy Jane', Pépinières Girault, Fête des Plantes, Fruits et Légumes d'hier et d'aujourd'hui, Domaine de Saint-Jean de Beauregard (Essonne)

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juin 132011
 

Touffes de gaura et de lavande au bord du Quai de la Gare, au pied de la BnF, Paris 13e (75)

Touffes de gaura et de lavande au bord du Quai de la Gare, au pied de la BnF, Paris 13e (75), juin 2011, photo Alain Delavie

Perspective insolite qui réunit deux fleurs de terrain sec et de plein soleil avec une des imposantes tours de la Bibliothèque nationale de France.

Touffes de gaura et de lavande au bord du Quai de la Gare, au pied de la BnF, Paris 13e (75)

Touffes de gaura et de lavande au bord du Quai de la Gare, au pied de la BnF, Paris 13e (75), juin 2011, photo Alain Delavie

Pour un peu, on croirait le site très fleuri alors qu’il est plutôt désert et venté…

juin 282010
 

Après la tomate qui s’aventurait de plus en plus au-dessus de la rue, c’est le tour de mon pied de gaura (Gaura ‘Karalee White’), qui a pris de belles proportions en quelques semaines et m’offrent une myriade de fleurs papillons blanches.

Floraison estivale sur mon balcon

Touffe de gaura en pleine floraison sur mon balcon, fin juin 2010, photo Alain Delavie

Cette variété est moins grande que l’espèce type qui peut atteindre un mètre en tous sens, mais elle a quand même gardé la légèreté de la plante d’origine, malgré son port plus trapu. Une excellente variété qui a résisté sur mon balcon aux vagues de froid de l’hiver dernier sans aucune protection de la potée. Bien rustique !

En hiver, ce gaura disparaît complètement. J’avais laissé les tiges et le feuillage se dessécher, ce qui a un peu protégé la surface du pot et les racines en dessous. Dès que les températures sont redevenues positives, les premières poussent sont sorties très vite. Ce qui est fantastique avec le gaura, c’est qu’en quelques semaines à peine, on obtient une belle touffe et une floraison généreuse. Une profusion de fleurs qui me fait patienter en attendant que mon hibiscus (Hibiscus coccineus), qui est planté dans la même potée, se remette à fleurir. Pour le moment, il grandit à vue d’oeil.