avr 192015
 

Pleine lune dans le ciel parisien au crépuscule au-dessus de la Cité Michelet, Paris 19e (75)
Depuis hier au soir, la lune rousse est commencée. Pour le moment, inutile de chercher le globe lunaire dans le ciel, au moment de la nouvelle lune, celle-ci n’est pas visible. Par contre, pendant ce nouveau mois lunaire, nous devons tous rester vigilants quand le ciel se dégage en fin de journée car le risque de gelée blanche est plus important pendant les nuits claires.

La lune n’y est pour rien dans ces coups de froid nocturnes, ce sont les conditions météorologiques qui provoquent des petites gelées matinales fatales aux jeunes plantes frileuses comme les tomates, les basilics ou les pétunias.

Quand le ciel se dégage en fin de journée, couvrez les plantes les plus sensibles au froid avec un voile de forçage en non tissé. Cela devrait suffire pour éviter toute catastrophe. Il faut par contre l’enlever dès que les températures remontent le matin.

déc 052013
 

Gelée blanche sur le toit d'un bâtiment dans Cap 18, Paris 18e (75)
Mardi matin en arrivant à mon bureau, j’ai découvert les toits des immeubles voisins couverts d’une belle gelée blanche. La première de cet automne dans la capitale. Mais pour le moment le froid n’a pas affecté les plantes, les feuillages d’automne font encore de la résistance !

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avr 102013
 

© makc76 - Fotolia.com

La lunaison la plus redoutée par les jardiniers et les agriculteurs débute aujourd’hui 10 avril et va se prolonger jusqu’au 9 mai prochain. Pendant cette période, l’instabilité de la météo incite à la prudence côté jardin, un risque de gelée tardive étant toujours possible, parfois de façon très rapide après une période de beau temps doux.

D’après l’IMCCE, « la « lune rousse » ne correspond pas à un concept astronomique; c’est plutôt une expression populaire fondée par l’observation dans un contexte culturel agricole souvent empreint de croyances mystico-poétiques. »

La lune ne vous apparaîtra pas rousse ou rouge, sauf si le temps devenait très humide. De même elle n’est pour rien dans les coups de gel qui affectent la végétation naissante en ce début de printemps. Ce que confirme l’explication de François Arago (Astronomie Populaire – Livre XXI – Chapitre XXXII, Gide et J. Baudry, Éditeurs – Paris, 1856) :
« Dans les nuits des mois d’avril et mai, la température de l’atmosphère n’est souvent que de 4, de 5 ou de 6 degrés centigrades au-dessus de zéro. Quand cela arrive, la température des plantes exposées à la lumière de la Lune, c’est à dire à un ciel serein, peuvent geler nonobstant l’indication du thermomètre. Si la Lune, au contraire, ne brille pas, si le ciel est couvert, la température des plantes ne descend pas au-dessous de celle de l’atmosphère, il n’y aura pas de gelée, à moins que le thermomètre n’ait marqué zéro. Il est donc vrai, comme les jardiniers le prétendent, qu’avec des circonstances thermométriques toutes pareilles, une plante pourra être gelée ou ne l’être pas, suivant que la Lune sera visible ou cachée par les nuages ; s’ils se trompent, c’est seulement dans les conclusions : c’est en attribuant l’effet à la lumière de l’astre. La lumière lunaire n’est ici que l’indice d’une atmosphère sereine ; c’est par suite de la pureté du ciel que la congélation nocturne des plantes s’opère ; la Lune n’y contribue aucunement ; qu’elle soit couchée ou sur l’horizon, le phénomène a également lieu. L’observation des jardiniers était incomplète, c’est à tort qu’on la supposait fausse ».

Avant et pendant la lune rousse, il faut donc rester vigilant, prêt à protéger les plantes frileuses quand un refroidissement est annoncé.

mar 252013
 

Géraniums zonales (Pelargonium) sur le quai de la Mégisserie au début du printemps, Paris 1er (75)

Les géraniums (Pelargonium) sont arrivés dans les points de vente de jardinage, malheureusement la météo de ce début de printemps n’est guère favorable à ces plantes frileuses. La tentation est grande d’en acheter, mais les prévisions météorologiques nous annoncent le retour du froid, avec des gelées sur Paris et la région environnante, de la neige même dans certaines régions françaises. Un achat à haut risque !

Géraniums zonales (Pelargonium) sur le quai de la Mégisserie au début du printemps, Paris 1er (75)

Une bonne gelée dans les jours à venir et ce sont toutes les promesses d’une belle floraison estivale qui s’estomperont. Idem si vous avez déjà acheté des plants de tomates, encore plus sensibles au froid que les géraniums zonales. Quant aux potées de basilic, la fraicheur actuelle ne peut que leur être néfaste. Toutes ces plantes doivent rester dans une serre ou une véranda pour l’instant.

jan 132013
 

Chaise dans un parc en hiver, © dutourdumonde - Fotolia.com

Les prévisions météorologiques de Météo Paris et de Météo France prévoient l’arrivée d’un temps plus froid accompagné de chutes de neige à partir de la nuit de dimanche à lundi et la semaine prochaine. L’hiver arrive (enfin !), il ne vous reste que quelques heures pour protéger vos plantes frileuses que la douceur de l’automne et du début de l’hiver a maintenu en végétation. Elles sont donc beaucoup plus sensibles aux gelées qui risquent de faire des dégâts.

J’en profite pour répondre à Annick qui m’a demandé : « Le froid arrive . Faut-il cette année ( vu la douceur ) rentrer les géraniums ou un voile anti-froid suffira-t-il à les maintenir hors gel ? »
Quand on peut mettre à l’abri ses géraniums et toutes les autres plantes frileuses, soit dans une véranda, dans une serre ou une pièce bien claire, non chauffée mais hors gel, le mieux est de les rentrer. Les géraniums peuvent être abrités à la cave ou dans un garage, au sec. Ce sera plus prudent cette année, car les plantes ont continué a poussé en raison de la douceur de l’arrière-saison et elles ont été très arrosées. Le gel, même s’il n’est pas trop intense (on annonce des températures minimales de -1 à -5°C) peut quand même être dangereux sur ces plantes qui ne sont pas en repos de végétation.

Si vous ne pouvez pas abriter vos plantes frileuses à l’intérieur, il est grand temps de les protéger. Dans un premier temps, videz toutes les soucoupes et les cache-pot. Enveloppez les pots ou les jardinières avec plusieurs couches de plastique à bulles et posez les sur des plaques de polystyrène pour les isoler davantage du sol qui va vite se refroidir. Terminez en enveloppant les rameaux des plantes, le voile d’hivernage ne devant pas toucher les pousses. Pour cela, plantez des tuteurs dans la potée ou la jardinière qui maintiendront le voile tendu autour de la plante. N’hésitez pas à doubler ou tripler l’épaisseur du tissu protecteur. Et rapprochez vos potées ou jardinières de la maison ou de l’appartement quand elles sont sur un balcon ou une terrasse.

Inutile par contre de protéger les potées ou jardinières de violettes cornues, de pensées et de bulbes à floraison printanière. Toutes ces plantes sont rustiques, elles repartiront de plus belles dès le retour de températures plus clémentes.

avr 212012
 

Pleine lune dans le ciel dégagé, Paris 18e (75), photo Alain Delavie

Aujourd’hui samedi 21 avril 2012, c’est le début de la période de la lune rousse qui va se prolonger jusqu’au 20 mai prochain. « Gelée de lune rousse, de la plante brûle la pousse. »

« La lune rousse vient en avril et s’en va en mai. »
La lune est dite rousse, mais elle n’est pas rousse. Enfin pas toujours, seulement quand le temps est plus humide et dans ce cas, le soleil est aussi rougeoyant.
La lune ne roussit pas les plantes. Ce sont les gelées qui se produisent pendant cette période dès que les nuits sont très claires qui provoquent le gel des jeunes pousses. Les feuillages gelés finissent par roussir.

« L’hiver n’est point passé, Que la lune rousse n’ait décliné. »
Sans s’alarmer outre mesure, il faut juste surveiller les tomates et autres légumes frileux, ainsi que les fleurs d’été toutes aussi exigeantes en chaleur comme les pétunias ou les zinnias. Quand le temps s’éclaircit en fin de journée et que le ciel se dégage complètement, il y a de fortes chances que la température chute fortement pendant la nuit, avec un risque accru de gelée blanche au petit matin. Soit on rentre les plantes quand elles sont cultivées en pot, soit on les protège avec quelques couches de voile d’hivernage pendant la nuit.