oct 212014
 

Herbe aux écouvillons (Pennisetum) sous le soleil, Jardin des Plantes, Paris 5e (75)
Alors qu’un grand nombre de fleurs d’été déclinent, les graminées font leur show dans les parcs et les jardins, dressant bien haut leurs épis sensibles au moindre vent et qui scintillent dans les rayons du soleil plus bas sur l’horizon. J’aime beaucoup les herbes aux écouvillons (Pennisetum) avec leurs épis soyeux, tout doux comme celui-ci photographié dans les parterres de la grande perspective du Jardin des Plantes (Paris 5e).

Herbe aux écouvillons (Pennisetum) sous le soleil, Jardin des Plantes, Paris 5e (75)

Jolis effets de lumière dans les grands épis soyeux, délicates peluches suspendues dans les airs. Une belle plante doudou !

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sept 092013
 

Mélange de graminées et d'Ammi visnaga dans les parterres du square Galliéra, Paris 16ème
Superbe composition pour un massif d’été ensoleillé avec quelques pieds de graminées (Pennisetum villosum et Melinis nerviglumis) et d’Ammi visnaga. Toute en légèreté, aérienne !

Pour un massif d’été toujours en mouvement, le moindre souffle de vent faisant onduler les épis et les feuillages.

août 132013
 

Stipa tenuifolia en été

L’été donne une belle couleur blonde dorée aux épis et aux fines tiges des cheveux d’ange (Stipa tenuifolia). Ces graminées légères ondulent joliment sous les bourrasques de vent et donnent de belles transparences dans les rayons du soleil. Et le contact avec les chaumes donne une sensation d’extrême douceur.

Stipa tenuifolia en été

Ça brille, ça scintille, ça ondule et frémit…

Stipa tenuifolia en été

Et c’est tout doux quand on passe la main dans les chaumes dorés. Une belle plante doudou !

jan 262013
 

Avec le printemps, les allergies reviennent. Chez les personnes sensibles, la présence de pollens dans l’air fait couler le nez, pleurer les yeux, et dans certains cas entraîne une atteinte des bronches. En termes de qualité de vie, cette période peut être vécue comme un vrai calvaire. Et si pour ne plus être victimes de la nature, les allergiques la modelaient pour qu’elle leur soit plus clémente ? L’Association Française pour la Prévention des Allergies (AFPRAL) propose de créer une diversité végétale dans les jardins et espaces cultivés qui soit plus en accord avec les contraintes de l’allergie, le tout dans un environnement sain. Être allergique et jardinier ? Quelle revanche sur la maladie ! Il suffit de sélectionner les bonnes espèces.

Composition de buis taillés, © tsach - Fotolia

Devenir acteur de sa maladie avec un jardin hypoallergénique
L’allergie pollinique touche 20 à 25% des Français, un chiffre qui a globalement triplé en 30 ans.
Selon son degré de sensibilité et l’étendue de ses réactivités personnelles, une personne allergique est susceptible de souffrir au moment des différentes saisons polliniques.
L’arrivée du printemps, surtout lorsque celui-ci est sec et venteux, est propice à des émissions de pics polliniques directement corrélés à l’intensité du rhume des foins.
Vivre en ville ne constitue pas une protection. La présence des espèces allergisantes est loin d’être négligeable en milieu urbain. Ainsi, environ 45% des arbres plantés dans les villes sont allergisants, et les graminées sont les espèces fréquemment retenues dans les espaces verts des villes en raison de leur facilité d’entretien. De plus, et du fait des interférences de la pollution automobile sur le grain de pollen, les agressions y sont encore plus virulentes. Dans le domaine de l’allergie, les espaces verts urbains ont donc un impact direct sur la santé.

Réaliser un jardin hypoallergénique
Se prémunir contre les allergies polliniques, c’est aussi être acteur de sa maladie. L’Association Française pour la Prévention des Allergies (AFPRAL) propose quelques pistes aux personnes allergiques au pollen, comme par exemple réaliser un jardin hypoallergénique.
Un jardin hypoallergénique est un jardin qui respecte ceux qui l’ont conçu, ceux qui y jouent, ceux qui l’entretiennent. Bien sûr les pollens des plantes anémophiles restent en suspension dans l’air, et se dispersent sur des centaines de kilomètres au gré des vents. Il est illusoire de parler de prévention totale en matière de pollinose, mais le choix d’implanter des espèces réputées peu ou non allergisantes permet de limiter les teneurs en pollens allergisants de nos jardins. Cela se vérifie en partie pour les pollinoses de voisinage (pollens plus lourds, voyageant peu) et tout à fait pour les allergies de contact.
Les allergiques peuvent donc prendre bêche et plantoir pour concevoir un jardin hypoallergénique, végétaliser une terrasse, un balcon, un intérieur, avec des plantes non agressives, non irritantes, voire même apaisantes. Continue reading »

oct 162011
 

Sur le toit du jardin Truffaut, stand 139, Journées des plantes de Courson automne 2011, Essonne

Spectaculaire et très fleuri, le jardin éphémère présenté par Truffaut pendant les trois Journées des plantes de Courson (Essonne) invite à prendre le temps de vivre et à profiter des belles heures ensoleillées de l’automne.

Jardin Truffaut, stand 139, Journées des plantes de Courson automne 2011, Essonne
Léger, graphique… aux couleurs de l’automne : asters, graminées, sauges, bruyères en collections et autres fleurs de saisons ont pris place dans un champ fleuri. Dans le jardin d’automne Truffaut, le bien-être est de saison.

Dahlia, graminées et cornouiller, Jardin Truffaut, stand 139, Journées des plantes de Courson automne 2011, Essonne
Opulence d’arrière-saison, profusion des floraisons et des feuillages souvent très colorées, ce jardin d’automne peut encore se découvrir aujourd’hui dimanche, toute la journée (de 10h à 18h) dans le parc du Domaine de Courson (91).

Jardin Truffaut, stand 139, Journées des plantes de Courson automne 2011, Essonne