jan 292012
 

Hardenbergia violacea 'Alba', quai de la Mégisserie, Paris 1er (75)

Vendue en potée fleurie au coeur de l’hiver, cette plante grimpante peu rustique offre une généreuse floraison en grappes blanches. Un faux air de salsepareille pour le feuillage, une ressemblance avec la glycine pour la floraison.

Hardenbergia violacea 'Alba', quai de la Mégisserie, Paris 1er (75)

Pour accueillir cette belle liane exotique originaire d’Australie, il faut une véranda ou une serre maintenue hors gel pendant la mauvaise saison. La plante gèle dès que les températures sont négatives et la souche ne résiste pas à des températures inférieures à -4 à -5 °C, surtout en pot. Ce n’est malheureusement pas une plante d’intérieur, les températures trop élevées et le manque de lumière empêchant souvent un bon développement. Dans un loft très lumineux et chauffé modérément, la culture doit être possible surtout qu’il faut prévoir suffisamment de place, les tiges pouvant atteindre plusieurs mètres de longueur.

C’est bien dommage que ce ne soit pas une plante faite pour nos intérieurs, car je trouve cet Hardenbergia superbe, surtout cette variété à fleurs blanches que je préfère à l’espèce type à la floraison bleu violacé, aussi proposée en ce moment.

fév 282011
 

Mais oui, mais oui, j’ai des preuves en photos ! Les mimosas fleurissent bien dans la capitale…

Arbuste à floraison hivernale : Acacia dealbata

Mimosa fleuri sur le quai de la Mégisserie, Paris 1er (75), fin février 2011, photo Alain Delavie

Photos prises fin février, dans Paris même.

Arbre à floraison hivernale : Acacia dealbata

Potées de mimosas fleuris, quai de la Mégisserie, Paris 1er (75), fin février 2011, photo Alain Delavie

Je n’ai pas dit dans les jardins !
Mais dans les jardineries et sur les étals des fleuristes qui nous présentent en ce moment une belle gamme d’arbustes méditerranéens fleuris : mimosas (Acacia dealbata), genêt (Cytisus x racemosus), liseron de Turquie (Convolvulus cneorum), hardenbergias (Hardenbergia violacea et la forme à fleurs blanches), grévilléas (Grevillea rosmarinifolia) et polygale à feuilles de myrte (Polygala myrtifolia).

C’est joli tous ces arbustes couverts de fleurs parfois très exotiques, d’autres étant même parfumées. Mais nous sommes à Paris, en Île-de-France, fin février, donc encore en hiver. Autant dire qu’une bonne gelée peut nous tomber dessus jusqu’en avril et certaines années jusqu’en mai.

Alors si vous disposez d’une véranda, d’une serre froide ou d’un jardin d’hiver, pourquoi pas ? Ces belles plantes frileuses ne demandent pas une grosse chaleur à cette époque de l’année, mais ne doivent pas subir de températures négatives. Avis aux amateurs… avertis !