Les derniers boutons floraux de mon pied d’Hibiscus coccineus se sont ouverts simultanément, donnant un grand bouquet de grosses fleurs simples rouges en ce début d’automne parisien.
Comme une vigie à la proue d’un navire, mon pied d’Hibiscus coccineus se dresse fièrement à l’extrémité la plus ensoleillée de mon balcon parisien. Cette belle plante vivace a donné des tiges solides de plus de deux mètres sur lesquels apparaissent une ou plusieurs grandes fleurs rouge vif au fil des jours.
De gauche à droite sur la photo ci-dessus, Hibiscus coccineus en hauteur, Pavonia ‘Miskii’ à son pied, suspension de gaura et géranium vivace (récemment installée), touffe de corète du Japon encore une fois bien fleurie et à côté les impatiens de Nouvelle-Guinée ‘Divine’ aux grandes fleurs blanches sans cesse renouvelées.
Il faut que je prenne des photos depuis la rue pour mieux apprécier les floraisons que j’aperçois mais en quantités moindres depuis l’appartement et l’arrière du balcon… C’est vraiment plus fleuri côté rue.
Bonne surprise hier matin, une fleur de mon Hibiscus coccineus s’était enfin épanouie et une deuxième s’ouvrait presque en même temps. Je commençais à ne plus y croire, surtout que les températures nocturnes sont basses ces derniers jours.
Chaque année, j’ai toujours autant de plaisir à contempler ces immenses fleurs d’un beau rouge intense. Les fleurs sont grosses, mais elles sont très élégantes et elles s’accordent bien avec les grandes feuilles très découpées toute en finesse.
Déjà deux fois plus haut que la rambarde de mon balcon, mon pied d’Hibiscus coccineus continue à pousser en hauteur, s’approchant de plus en plus du toit. Avec l’effet de perspective, il semble dépasser l’immeuble de six étages de l’autre côté de la rue.
Je vais avoir du mal à aller photographier les fleurs qui vont apparaître aux extrémités des grandes tiges…
La variété blanche (H. coccineus ‘Alba’) par contre n’a pratiquement pas poussé. Le pied a démarré très tard en fin de printemps et les tiges sont restées toutes petites alors que les deux années précédentes, elles dépassaient facilement les 1,50m de hauteur. Je ne l’ai pas rempotée en fin d’hiver contrairement à l’autre pied devenu gigantesque et elle a une autre plante plus vigoureuse dans le même pot que j’ai du rabattre un peu car elle prenait une trop grande ampleur en cachant ses voisines. Pas de fleur blanche cette année, je ne devrais avoir que les rouges.
Alors que mon pied de Dahlia merckii commence à faire ses premiers boutons, que les lis n’en finissent pas de grimper et que certains se couvrent aussi de boutons, quelques plantes pointent à peine sur mon balcon déjà bien pourvu de végétation. Hibiscus coccineus, Begonia sutherlandii et B. ‘Bonfire’ sont les bons derniers à démarrer.

Les unes après les autres, les feuilles très découpées de mon pied d’Hibiscus coccineus se teintent de jaune d’or avec les nervures et le bord du limbe rouge foncé. Un spectacle très éphémère car dès que le feuillage est bien jauni, il tombe très vite.
L’automne gagne de plus en plus mon balcon, même si elles sont encore nombreuses, les floraisons s’estompent, les feuilles un peu partout changent de couleur et jaunissent. Et je balaye de plus en plus !