Après les ‘Gipsy Queen’, voici les jacinthes ‘White Pearl’ aux longs épis de fleurs blanches toutes aussi parfumées.
La floraison est déjà bien avancée. Il faut que je pense à assurer la relève avec une nouvelle potée juste démarrée.
Après les ‘Gipsy Queen’, voici les jacinthes ‘White Pearl’ aux longs épis de fleurs blanches toutes aussi parfumées.
La floraison est déjà bien avancée. Il faut que je pense à assurer la relève avec une nouvelle potée juste démarrée.
Le plus souvent bleues, roses ou blanches, les jacinthes forcées sont plus rarement proposées avec une couleur jaune ou orange. Et pas n’importe quel orange, une teinte douce, abricotée et légèrement saumonée. Et toujours le parfum incomparable qui contribue largement à l’intérêt de ces petites potées fleuries qui nous apportent le printemps dans la maison ou sur le balcon bien avant l’heure.
Si vous vous languissez du printemps comme moi (et surtout de la lumière, du soleil), faites le entrer dans la maison avec quelques potées de bulbes à fleurs forcés comme les narcisses, les iris nains, les muscaris, les anémones blandas et bien sûr les jacinthes, au parfum tellement puissant.
Vous pouvez aussi installer des bouquets de ces fleurs, mais ils durent moins longtemps que les potées forcées, surtout si vous les prenez au tout début de leur floraison ou prêtes à s’épanouir.
Ma potée de jacinthes forcées a produit quatre grandes hampes florales blanches qui, sous le poids des fleurs, se sont courbées au fur et à mesure qu’elles s’allongeaient et finissent maintenant par retomber de part et d’autre en direction de la lumière. J’ai du stabiliser le pot pour éviter une chute presque assurée du fait du faible poids de la potée.
Le port n’est pas très orthodoxe pour des pieds de jacinthes, mais qu’importe, la potée est sur un buffet, en hauteur, je peux donc profiter de la floraison même si elle ne se dresse pas au-dessus du feuillage. Et quel parfum ! Ma salle à manger embaume la jacinthe, une senteur fraîche qui donne un air de printemps à mon intérieur. Ça vaut tous les désodorisants et c’est on ne peut plus naturel.
Ma potée de jacinthes forcées a vite poussé démesurément en tous sens, nécessitant une installation en hauteur pour pouvoir admirer les belles grappes de fleurs jaune vanille, une couleur moins fréquente que le rose ou le bleu.
Très belle floraison opulente à souhait, sans oublier le parfum puissant et frais qui envahit la pièce. Un petit air de printemps entre dans l’appartement.
Tout le monde connait la culture des bulbes de jacinthes forcés sur une carafe remplie d’eau. Cette méthode n’a rien de nouveau, elle est même devenue courante et permet d’obtenir une belle floraison parfumée tout en voyant pousser la plante dans tous les sens. Mais ce procédé de culture en hydroponie peut aussi vous procurer des aromates frais quelle que soit la saison.
Vous pouvez forcer de la même façon des bulbes d’amaryllis, en choisissant un contenant plus volumineux bien sûr pour pouvoir accueillir l’énorme bulbe et les grosses racines qui vont en sortir. On pourrait aussi tenter des tulipes et des narcisses forcés.
Mais la culture en carafe permet aussi d’obtenir de l’ail ou de l’oignon frais à volonté.
En lieu et place du bulbe de jacinthe, vous posez un bel oignon ou une tête d’ail entière avec toutes ses gousses (achetés dans n’importe quelle épicerie ou supermarché au rayon légumes). Comme pour la jacinthe, faites affleurer l’eau juste sous le bulbe. Et installez votre composition près d’une baie vitrée, à la lumière, pas forcément au soleil. En quelques semaines, les racines vont apparaître et se développer dans l’eau située dans la partie inférieure de la carafe. À l’opposé, des jeunes pousses vont sortir du bulbe. Des pousses bien vertes et tendres. Au doux goût d’ail ou d’oignon frais.
Quand les feuilles ont assez poussé, vous les coupez pour les utiliser aussitôt en cuisine, comme si elles avaient été cueillies dans le jardin. Soit feuille à feuille en coupant à la base, soit un morceau de feuille. D’autres feuilles peuvent repousser tant que les réserves du bulbe ne sont pas épuisées. Des aromates à portée de la main, à la saveur subtile bien plus douce que celle des bulbes eux-mêmes, sans avoir à sortir. Et cette cueillette est possible tout l’hiver, quand il n’y a plus ni ail, ni oignon, ni échalote dans les potagers. Quand on voit le prix du brin de ciboulette frais vendu sous plastique…