Paris côté jardin

Anne Hidalgo, première adjointe au maire de Paris, chargée de l’Urbanisme et de l’Architecture, et Fabienne Giboudeaux, adjointe chargée des Espaces Vert, ont présenté ce matin, jeudi 9 octobre, les dernières évolutions du projet de rénovation du jardin des Halles (Paris 1er).

Les derniers aménagements portent notamment sur :
– La création d’un passage dans l’axe du transept de Saint-Eustache, qui permettra dorénavant la traversée nord-sud du jardin ;
– La place René Cassin : dans un souci de préserver son esprit, un large emmarchement plus généreux qu’aujourd’hui et entouré d’arbres formant un amphithéâtre devant la façade sud de Saint-Eustache, sera constitué ;
– La Canopée : les lisières d’arbres seront désormais portées jusqu’au pied de la Canopée pour optimiser la végétalisation du lieu. La végétation s’étend jusque dans la place basse du Forum pour amener le jardin jusqu’au cœur du Forum.
Il s’agit là des grandes orientations du projet de jardin, qui sont aujourd’hui arrêtées par la Ville.

Un jardin dans la ville :
Ce nouveau jardin de 4,3 hectares restituera ainsi la dimension métropolitaine du site, en offrant d’une part une grande promenade de la rue du Louvre au boulevard Sébastopol et d’autre part une liaison directe avec le Forum.
Les Parisiens pourront profiter d’un jardin unique articulé autour d’une vaste prairie, clairsemée d’arbres, et de lisières formant un sous-bois, qui permettront de préserver les vues sur l’église Saint–Eustache. Ils auront ainsi accès à des espaces ouverts de rencontre et de convivialité, à des lieux vivants comme des lieux plus secrets ainsi qu’à des situations d’ombre et de lumière inédites. Les enfants pourront venir s’amuser sur des aires de jeux agrandies et de conception originale, dédiées à toutes les tranches d’âge.

Un jardin « vert » :
Dès la conception du projet, la Ville et les architectes ont placé au cœur de leurs priorités la préservation de l’environnement à tous les niveaux :
– dans la gestion de l’eau tout d’abord, avec la récupération des eaux pluviales de la Canopée ;
– dans l’utilisation d’énergies renouvelables ;
– dans les choix de matériaux et de végétaux, qui formeront un patchwork vivant et coloré ;
– et enfin, dans le traitement des sols.