fév 132014
 

Exposition Mille et une Orchidées, photo F.-G. Grandin / MNHN
Le Jardin des Plantes (Muséum national d’Histoire naturelle), renouvelle sa grande exposition d’orchidées dans les grandes serres en 2014, le rendez-vous parisien incontournable autour de ces fleurs mythiques.

C’est dans un somptueux écrin végétal composé de plus d’un millier de plantes que les visiteurs sont invités à découvrir cette année la famille des orchidées originaires des 5 continents. Riche de 30 000 espèces, elle se répartit en Afrique, Asie, Amériques, Océanie (dont la Nouvelle-Calédonie) et en Europe dont 160 espèces en France.
Des plantes sélectionnées dans la collection des 1000 espèces « sauvages » gardées dans les serres de l’Arboretum de Chèvreloup près de Versailles et une scénographie élégante, feront faire aux visiteurs un tour du monde des orchidées. Les serres d’Auteuil de la Ville de Paris ont été invitées à la manifestation. Quelques-unes des orchidées extraites de leurs collections extraordinaires et secrètes seront dévoilées au public.
Il a été confié à quatre producteurs français d’orchidées (A. M. Orchidées, La Cour des Orchidées, Ryanne Orchidée et Vacherot & Lecoufle) la création de quatre scènes particulières où ils mettront en valeur dans des décors contemporains et naturels des plantes exceptionnelles. Enfin, les voix de la forêt viennent habiter la grande serre, cantŭs animalis. L’installation de l’artiste Rodolphe Alexis et de la Société Euphonia renforcera l’illusion tropicale par un système de diffusion sonore innovant, en partenariat avec Lumière & Son Paris mais … chut ! tendez l’oreille…

Cette exposition sera l’occasion d’un voyage planétaire dans le monde des orchidées dont les plus beaux exemplaires seront extraits des grandes collections parisiennes et des catalogues privés des meilleurs producteurs français.

Avec l’appui de l’Association Française, Culture et Protection des Orchidées (AFCPO) et de la Société Française d’Orchidophilie (S.F.O.).

Phalaenosis, exposition Mille et une orchidées, photo F.-G. Grandin / MNHNInformations pratiques
Du 13 février au 10 mars 2014 dans les grandes serres.
Ouverture tous les jours (sauf le mardi) de 10h à 16h45, fermeture des caisses, 17h fermetures des serres.

Tarifs : 6 et 4 €.
Gratuit : conseils de l’AFCPO et de la SFO.
Vente d’orchidées, d’ouvrages, brochures et revues.

Accès par le Jardin des Plantes, 57, rue Cuvier, 75005 Paris. En cas de fermeture du jardin accès par le 18, rue Buffon.
Métro : ligne 5, station Gare d’Austerlitz, ligne 7, stations Censier ou Jussieu.

Informations sur www.jardindesplantes.net et sur www.facebook.com/jardindesplantes

fév 122014
 

Exposition Nuit, Muséum National d'Histoire Naturelle, Paris
Le Muséum national d’Histoire naturelle propose avec sa nouvelle exposition NUIT une immersion dans le monde nocturne sous tous ses aspects, en mobilisant des savoirs scientifiques pluridisciplinaires (astronomie, biologie, éthologie, physiologie, anthropologie, neurologie…) et évoque l’univers de l’imaginaire au travers des divinités, des mythes et des monstres…

NUIT, tout en gardant en fil rouge le thème des pollutions lumineuses, met en valeur un large éventail des collections zoologiques du Muséum. Plus de 350 spécimens sont présentés : mammifères, oiseaux, serpents, amphibiens, papillons… Ils ont été sélectionnés pour la plus grande partie dans les collections, et une cinquantaine ont été réalisés spécialement pour l’exposition dans les ateliers de taxidermie.

La scénographie restitue l’ambiance de la nuit : tout concourt à immerger petits et grands dans un monde à la fois poétique et mystérieux. Le parcours commence sous un ciel étoilé, se prolonge par une balade dans une forêt fictive peuplée d’animaux nocturnes en pleine activité, s’achève sur un espace de quiétude sur le sommeil et l’évocation de quelques monstres inoffensifs…

Le fil rouge : les pollutions lumineuses
Le thème de la nuit permet d’aborder la menace que constituent les pollutions lumineuses. En plus de la disparition du ciel étoilé, de nombreuses espèces nocturnes (papillons de nuit, oiseaux, mammifères, etc.) sont perturbées, piégées ou repoussées par la puissance et la permanence des éclairages nocturnes. Ce phénomène, aujourd’hui étudié par les écologues, affecte les cycles biologiques des animaux (et le nôtre) régulés par l’alternance jour/nuit, les comportements migratoires et les relations proies-prédateurs. Ce thème est abordé, tel un fil rouge, dans les différentes parties de l’exposition.

Informations pratiques
Grande Galerie de l’Évolution
Du mercredi 12 février 2014 au lundi 3 novembre 2014.
Ouverte tous les jours de 10 h à 18 h, sauf le mardi et le 1er mai.
Dernier accès aux caisses 45 minutes avant la fermeture.

Transports
Bus : Lignes 24, 57, 61, 63, 67, 89, 91.
Batobus : arrêt Jardin des Plantes.
Métro, RER : Ligne 5 station Gare d’Austerlitz; ligne 7, station Censier Daubenton; ligne 10, stations Jussieu ou Gare d’Austerlitz; RER ligne C, station Gare d’Austerlitz.
Train : Gare d’Austerlitz et Gare de Lyon.
Voiture : Parking d’Austerlitz (Verrière), 85 quai d’Austerlitz, Paris 13e. Forfait Muséum : 1 h offerte dès 3 h de stationnement. À votre retour au parking, présentez vos billets de visite et de stationnement à l’accueil.

Informations au tél. : 01 40 79 56 01 / 54 79 (de 10 h à 18 h) ou par courriel : valhuber@mnhn.fr

 

oct 112012
 

FIAC Hors les Murs au Jardin des Plantes de Paris

Suite au succès de la première édition, la FIAC et le Muséum national d’Histoire naturelle proposent à nouveau un parcours d’œuvres contemporaines dans le Jardin des Plantes, où la scène émergente côtoie des artistes confirmés tels Mark Dion, Lucy+Jorge Orta, David Nash, herman de vries… Au total, 28 œuvres de 27 artistes (plus du double de l’an dernier), sont installées. Des œuvres qui investissent les espaces extérieurs et intérieurs : le Jardin des Plantes, mais aussi les espaces remarquables du Muséum tels que la Ménagerie, les Grandes Serres, la Galerie de Paléontologie ainsi que la Grande Galerie de l’Évolution.

Cette deuxième édition est l’occasion de mettre en valeur un parcours singulier en totale adéquation avec le lieu, où l’art, la nature et la science sont intimement entremêlés. Certaines œuvres ont ainsi été pensées in situ (Dominique Blais pour la Gloriette de Buffon, Fabien Giraud et Raphaël Siboni dans la Galerie de Minéralogie, actuellement fermée au public). Les collections du Muséum servent de support et d’illustration à la diffusion des connaissances sur les écosystèmes, l’interaction entre les plantes et les animaux, les relations entre l’Homme et la Nature.

Les grandes nouveautés du Parcours 2012 : des performances, avec notamment le très attendu One Million Years de On Kawara, et des conférences dont un cycle qui met en valeur les relations entre art et écologie. De plus, cette année, les étudiants de l’École du Louvre sont présents du 16 au 21 octobre dans les différents espaces du Muséum pour assurer un service de médiation culturelle.

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sept 052012
 

Tabac sylvestre ou tabac géant (Nicotiana sylvestris), Jardin des Plantes (Muséum national d'Histoire Naturelle), Paris 5e (75)

Avec ses bouquets de grandes fleurs blanches en trompettes retombantes dressées très haut au-dessus de la rosette de feuilles, ce tabac d’ornement peut atteindre jusqu’à 1,50 m de hauteur au cours de l’été. À réserver à l’arrière des massifs et aux ambiances exotiques.

Les fleurs blanches sont réunies en panicules. Chacune peut mesurer jusqu’à 9 cm de longueur. En fin de journée et pendant la nuit, elles répandent un parfum puissant et suave.

Ce tabac est vivace, mais non rustique. En région parisienne, il est cultivé comme une plante annuelle à croissance rapide et importante. Il faut l’installer dans un coin très ensoleillé du jardin, avec un sol bien drainé, mais riche et toujours frais en été.

sept 022012
 

Amarante pourpre, grande perspective du Jardin des Plantes de Paris en été, Paris 5e (75)

Si certaines fleurs annuelles perdent vite de leur attrait, ce n’est pas le cas des amarantes qui deviennent de plus en plus belles et spectaculaires au fur et à mesure que l’été s’avance. Plus on progresse dans la belle saison et vers l’automne, plus elles étirent et étendent leurs grands panaches ou leurs queues de rat veloutées.

Amarante pourpre, grande perspective du Jardin des Plantes de Paris en été, Paris 5e (75)

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août 312012
 

Tithonia rotundifolia 'Fiesta del Sol', Jardin des Plantes (Muséum national d'Histoire Naturelle), Paris 5e (75)

Alors que le tithonia classique pousse facilement jusqu’à 1,50 m voire 2 m de hauteur dressant très haut ses étoiles orange vif, la variété ‘Fiesta del Sol’ reste beaucoup plus compacte, la touffe ne dépassant pas 60 à 75 cm de hauteur, tout en donnant une profusion de marguerites aux couleurs vives, très appréciées par les bourdons et les papillons qui s’y pressent pour butiner.

Tithonia rotundifolia 'Fiesta del Sol', Jardin des Plantes (Muséum national d'Histoire Naturelle), Paris 5e (75)

Ce petit tournesol mexicain prospère dans un coin très ensoleillé et chaud du jardin, avec des arrosages réguliers pour maintenir le sol frais en permanence. Il faut éviter de mouiller le feuillage, sensible à l’oïdium et à la pourriture. La floraison est encore plus abondante quand on coupe régulièrement les fleurs qui fanent.

Cette variété plus compacte pousse très bien en pot ou en jardinière.