La ville de Paris compte un nouvel espace vert : le jardin Halle Pajol sud (18e), au 20 rue du Département. D’une superficie de 1010m², il comporte une aire de jeux, deux pelouses et des espaces de repos.
Les gelées n’ayant pas encore touché la capitale et fait tomber les feuillages dans les parcs et jardins parisiens, certains arbres continuent à prendre de belles couleurs d’automne comme cet arbre à perruques (Cotinus) qui est devenu tout orange et par endroit rouge vif.
Les grosses pluies accompagnées de vent de ces derniers jours ont beaucoup secoué les feuilles qui tombent en nombre, les jardins se dénudent de plus en plus. Dans les endroits les plus protégés, les feuillages font encore de la résistance. Cette fin de novembre est très sombre, mais la végétation est encore bien fournie.
Le nouveau jardin situé entre le Wip Villette et la Cité des Sciences et de l’Industrie (Paris 19e) pousse et fleurit de plus en plus. Je l’avais parcouru au début du printemps, mais il n’était encore qu’en devenir. J’y suis retourné il y a quelques jours en allant prendre le tramway T3b et j’ai été surpris par la profusion de fleurs dans les tons de blanc et de bleu. Sympathique (re)découverte !
Ce nouveau jardin de 14 000 m² en continuité avec le parc de la Villette, assure la transition entre la ville et la Cité des sciences et de l’industrie. Des arbres de tailles variées, des buissons de végétaux persistants, de la pelouse, une prairie fleurie et colorée offrent désormais un cadre agréable qui change avec les saisons et rend l’arrivée des plus plaisantes. De nouveaux bancs au design contemporain invitent à une pause confort les visiteurs et les promeneurs du parc.
Non, ce n’est pas une nouvelle variété de mahonia au feuillage vert cendré, mais tout simplement un pauvre arbuste situé trop près d’une allée au sol poussiéreux et qui s’est retrouvé entièrement recouvert suite à un épisode prolongé de temps sec et venteux. Les belles chaussures cirées sont à peu près dans le même état ainsi que les bas du pantalon, mais c’est moins grave que pour les végétaux.
Il va falloir quelques bonnes averses bien abondantes pour arriver à enlever la couche de poussière blanche qui s’est accumulée sur les feuillages. Ces mahonias poussent dans le parc Monceau (Paris 8e) dont les allées ont un sol poudreux qui marque tout passage quand le temps est bien sec. Un peu comme dans le jardin des Tuileries et bien d’autres parcs, squares ou jardins parisiens ou franciliens…
L’accumulation de poussière sur les feuilles empêche fortement ces dernières de recevoir les rayons du soleil, indispensables pour la photosynthèse de la plante. Tant que le phénomène est provisoire, ce n’est pas gênant, juste moche. Mais si le temps sec dure trop longtemps, l’arbuste souffre d’un manque de lumière, même s’il est en plein soleil. Dure vie que celle des plantes de villes.
Le Jardin de l’Observatoire n’était jusqu’à présent ouvert au public que pendant six mois de l’année. Depuis le 22 novembre 2010, ce jardin de 3500 m2 traversé en son centre par le Méridien de Paris est accessible tous les jours à partir de 13 h.
La parcelle de jardin de l’Observatoire ouverte au public est d’une surface d’environ 3500 m2. Elle fut acquise dès l’origine par l’Observatoire de Paris pour se protéger des nuisances lumineuses de l’éclairage public, suite au percement du boulevard Arago en 1857, réalisé dans le cadre des grands travaux Haussmanniens. Ce terrain était et reste encore à l’heure actuelle, un lieu d’observation privilégié pour les petits instruments.
Environ 400 arbres et arbustes furent plantés intérieurement, le long de cette grille et sur les pelouses, pour masquer les lumières des maisons voisines et les becs de gaz des rues alentour qui créaient des nuisances pour les observations.
Le jardin « Arago » est une invitation à la promenade . Il a été créé dans le style d’un jardin anglais en pente douce. Son dessin est basé sur un modèle simple de sentiers sinueux et d’allées, de pelouses circulaires, avec des espaces boisés et des vues étudiées qui reflètent la mode des jardins du second empire.
Ce jardin est traversé en son centre par le Méridien de Paris qui a été symbolisé par une bande de pavés et souligné par les médaillons Arago. Un bâtiment classé se trouve sur la pelouse ouest du jardin, c’est l’instrument des passages, il date de 1953 et est signé par l’architecte Jean Prouvé.
Au Nord, au delà des limites du jardin ouvert au public, on aperçoit la coupole Arago et le bâtiment de l’Observatoire de Paris qui est le plus vieil observatoire du monde encore en activité.
Depuis le 7 mai 1975, une convention conclue entre la Ville et l’Observatoire, établissement public à caractère scientifique et culturel dépendant du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, permettait l’ ouverture au public, d’une partie du jardin de l’Observatoire pendant 6 mois de l’année, sous la responsabilité de la Direction des Espaces Verts et de l’Environnement de la Ville de Paris. Trente-cinq ans plus tard, les attentes des Parisiens ont évolué, et l’ouverture du 15 avril au 15 octobre est devenue insuffisante. Depuis le 22 novembre dernier, le jardin ouvre au public tous les jours de l’année à partir de 13 h.
Jardin de l’Observatoire de Paris,
98, boulevard Arago,
75014 Paris.
Autobus: lignes 38, 83 ou 91, arrêt Observatoire – Port Royal.
Métro : lignes 4 et 6 , station Denfert-Rochereau.
RER : ligne B, station Port-Royal ou Denfert-Rochereau.
Horaires :
– Dernier week-end d’octobre au dernier week-end de mars : de 13 h à 17 h.
– Dernier week-end de mars au 31 mai : de 13 h à 18 h.
– 1er juin au 31 août : de 13 h à 19 h.
– 1er septembre au dernier week-end d’octobre : de 13 h à 18 h.