Qu’importe la météo du printemps et de l’été, les corètes fleurissent inlassablement, renouvelant sans cesse leur floraison, certes plus abondante en mai et juin. Dans la grisaille de cet été qui n’en est pas un, les pompons jaune d’or sont les bienvenus et apportent des petites touches de lumière fort sympathiques.
Cet arbuste mérite un grand coup de chapeau tant il met de bonne volonté à pousser, fleurir et refleurir même dans un pot sur un balcon. Quelle que soit la météo et ses excès, il résiste, pousse quand même et nous prodigue sa floraison lumineuse et joyeuse.
Quand on prend soin de couper les vieilles tiges qui finissent par jaunir et se dessécher, la touffe reste élégante et les nouvelles pousses peuvent se développer sans être gênées. En pot, cette plante n’est pas envahissante comme elle peut le devenir dans un jardin.
Au printemps et en été, cet arbuste concurrence avec brio les bambous. Il n’y a qu’en hiver où il perd tout attrait, son feuillage étant caduc. Mais cela facilite les opérations de taille et de nettoyage.
Il faut un froid tenace pour empêcher les corètes du Japon (Kerria japonica ‘Pleniflora’) de fleurir. Ces arbustes ô combien florifères ont redémarré pendant la courte période de redoux hivernal et ont aussitôt donné une profusion de boutons floraux avec quelques pompons bien épanouis. Et le froid les a saisi, empêchant provisoirement la floraison de devenir plus abondante.
Même après un hiver rude, les corètes du Japon se remettent vite à fleurir, presque en même temps que les forsythias. Ma potée s’est couverte de gros pompons jaune d’or qui illuminent le balcon.
J’adore ces gros pompons ébouriffés au coloris chaleureux !
À quelques jours de Noël, ces arbustes robustes n’en finissent pas de fleurir, encore et toujours !
La grille n’est là que pour faire jolie, car elle ne retiendrait pas les ardeurs ô combien vagabondes des corêtes du Japon (Kerria japonica ‘Pleniflora’). Mais les trottoirs goudronnés empêchent les drageons de pousser en-dehors du massif réservé au centre du boulevard.
Les gelées qui menacent laisseront elles ces petits pompons dorés continuer à donner un air printanier à la capitale jusqu’aux fêtes de fin d’année ? À suivre…