fév 292012
 

Missions Printemps est la plus grande expérience de science participative sur le printemps 2012 lancée par Arte. Dès le mois de février et durant 12 missions, vous êtes invités à aider les scientifiques à observer la nature, pour suivre l’arrivée du printemps et à comprendre, par vous-même, les éventuels effets du réchauffement climatique en France. Aujourd’hui 29 février 2012, vous pouvez découvrir la première mission de l’opération Missions Printemps : Réaliser la deuxième cartographie des vers de terre de France.

Cette première enquête participative ludique réponds à de grands enjeux scientifiques. Vous pourrez aider Daniel Cluzeau, de l’Université de Rennes 1, à réaliser la seconde étude nationale sur les vers de terre. Méconnus, ils sont pourtant les habitants les plus importants (en termes de volume, de masse et de densité) des territoires émergés. La seule et unique carte qui leur est consacrée en France date de plus de 40 ans. La connaissance des 100 espèces souterraines est fondamentale pour comprendre comment vivent et évoluent nos sols.
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nov 132010
 

Quelques nouvelles de ma colonne végétale d’intérieur, Canopus, après un bon mois de culture chez moi. Premier bilan très positif, tout pousse, doucement mais sûrement.

Colonne végétale plantée de plantes d'intérieur

Ma colonne végétale Canopus, novembre 2010, photo Alain Delavie

Après cinq semaines d’essai, il faut insister sur le peu d’entretien que réclame ce dispositif ingénieux. J’ai du ajouter deux fois un peu d’eau douce non calcaire dans le fond du bac, c’est tout. La deuxième fois, j’ai arrosé par les orifices d’où sortent les plantes en penchant la colonne parce que je voulais bien mouiller tout le sphagnum, du haut jusqu’en bas. Et pour savoir quand arroser, j’ai changé une des plantes, un pépéromia pas très vigoureux a été remplacé par une bouture non racinée d’impatience (mon impatiens mystère, sans nom). La bouture n’a pas souffert de cette transplantation direct, sans passage par un verre d’eau. Les feuilles ne se sont jamais fanées, au contraire, en quelques semaines la reprise était perceptible et un nouveau bouton de fleur apparaissait.

Colonne végétale de plantes d'intérieur

Impatiens sur ma colonne végétale Canopus, novembre 2010, photo Alain Delavie

L’avantage de cet pousse d’impatience, c’est qu’elle devrait montrer très vite des signes de flétrissement dès qu’elle manquera d’eau, donc dès que le substrat sera trop sec. Ce qui n’est pas le cas des lierres et des ficus pumila, plus longs à montrer des signes de soif. L’impatience est un excellent repère pour arroser quand il faut, juste ce qu’il faut.

Ceci étant, les autres plantes se développent, lentement car la saison est moins favorable (les jours ont beaucoup raccourci) et je ne mets plus d’engrais. Mais les ficus ont fait quelques feuilles, de même que les lierres panachés. Un bon signe.

À suivre…

jan 152010
 

En me baladant du côté des nouveaux jardins des Grands Moulins – Abbé Pierre, dans le 13ème arrondissement, je suis passé dans la rue Hélène Brion que je découvrais et j’ai remarqué un immeuble aux façades d’inspiration végétale. Surprenant et unique dans ce quartier neuf.

Le végétal à l'assaut des murs

Immeuble dans la rue Hélène Brion, Paris 13ème, photo Alain Delavie

Inspiration végétale pour ces treillages surprenants et imposants, sur lesquels grimpent ou retombent quelques lierres, encore bien jeunes.

Le végétal à l'assaut des façades

Lierres sur la façade d'un immeuble dans la rue Hélène Brion, Paris 13ème, photo Alain Delavie

Pour les curieux, le métro le plus proche se trouve près de la grande Bibliothèque (Ligne 14). Un quartier en pleine mutation à découvrir ou redécouvrir…

sept 072008
 

Belle ballade dans le superbe cimetière du Père Lachaise (Paris 20ème) cet après-midi, sous un ciel souvent très chargé de nuages noirs, mais heureusement sans pluie. Le mur côté avenue Gambetta était tapissé de lierre arbustif en pleine floraison. Une vraie ruche !La floraison du lierre n’est pas une chose très commune. Voir tout un mur couvert de lierre en fleur est encore moins fréquent. Les fleurs sont assez insignifiantes, le parfum plutôt déplaisant, mais seulement pour les humains, car les insectes pollinisateurs s’en donnaient à coeur joie cet après-midi. Syrphes, abeilles, grosses mouches bleues, bourdons et même quelques guêpes, tous ce petit monde bruissaient et virevoltaient, indifférent aux bourrasques de vent et aux lourds nuages qui menaçaient. Les fleurs ne manquent pourtant pas dans le cimetière encore bien fleuri, mais le lieu de rendez-vous et le festin était sur ce grand mur de lierre. Pollen et nectar à volonté !

juil 252008
 

Après l’impatiens, une autre petite plante d’ombre ou de coins peu ensoleillés : le bacopa.Cette espèce vivace mais gélive a un port très étalé ou retombant, avec des tiges assez souples qui portent des petites feuilles en forme de coeur duveteuses. Les petites fleurs étoilées blanches, bleues ou roses, apparaissent le long des tiges et se renouvellent pendant toute la belle saison. Discrètes, charmantes.
Très utilisé en suspension, notamment dans les paniers fleuris si chers aux jardiniers anglais, le bacopa (Sutera cordata) pousse en compagnie des bégonias, des impatiens, des petits lierres, de la lysimaque retombante dorée (Lysimachia nummularia ‘Aurea’ ou ‘Goldilocks’).
Peu frileux, il ne supporte pas les étés caniculaires, trop chauds et secs. Son feuillage prend alors un vilain aspect et se dessèche, se crispe, la floraison se ralentit et devient sporadique. Les étés plus humides et frais lui conviennent davantage, sa croissance étant alors plus généreuse. En 2003, mes bacopas ont rendu l’âme en juillet. L’an dernier, ils sont restés superbes tout l’été… Et moi je me suis étiolé comme une endive, le soleil ayant fuit Paris.Sinon, il leur faut un bon terreau pour géranium, maintenu toujours frais (pas de coup de sécheresse, le bacopa déteste, comme l’humidité stagnante !). Des apports réguliers d’engrais fleuris pour géraniums ou tomates stimulent la floraison, qui a tendance à se faire de plus en plus aux extrémités des rameaux qui n’en finissent pas de s’allonger. Quelques pincements de temps à autre permettent d’obtenir des cascades plus ramifiées et davantage fleuries.
Dernier point important : le bacopa est vite étouffé par des plantes vigoureuses. Si c’était le cas, pensez à le dégager et lui donner suffisamment de lumière.