mar 232013
 

10e nuit de la chouette

La  Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO) et la Fédération des Parcs naturels régionaux de France invitent petits et grands curieux de nature le 23 mars 2013, pour la 10e Nuit de la chouette, à la découverte des rapaces nocturnes et de toutes les richesses de la nature la nuit avec plus de 600 animations gratuites partout en France.
Le 23 mars prochain, rejoignez la LPO, la Fédération des Parcs naturels régionaux de France et plus de 400 organisateurs locaux pour profiter de l’expérience et des anecdotes des nombreux guides naturalistes qui lèveront le voile sur la chouette hulotte, la chevêche d’Athéna, le hibou moyen, le grand-duc ou encore l’effraie des clochers…
Vous pourrez découvrir la vie de ces fascinants nocturnes — comme celles de leurs compagnons à poils — et les menaces qui les guettent, lors de sorties nocturnes, de conférences, de projections de films et diaporamas, de lectures, d’expositions et, pour les plus jeunes, d’animations dans les écoles.
Des ateliers permettront de s’initier à des gestes simples pour sauvegarder ces rapaces et de soutenir ainsi les actions mises en œuvre au quotidien, sur le terrain, par les associations comme la LPO et les Parcs naturels régionaux.
Les gestes « chouettes »
Vous pouvez venir en aide aux chouettes et hiboux ! Voici quelques actions simples à mettre en œuvre :
  • installez un nichoir là où les cavités de nidification font défaut ;
  • ne dérangez pas une chouette qui couve dans un arbre, un nichoir ou un bâtiment (généralement au printemps, de mars à mai selon les espèces) ;
  • laissez quelques ouvertures dans votre maison ou ses dépendances pour permettre un accès aux chouettes qui voudraient venir y nicher ;
  • restaurez ou plantez des haies et vergers traditionnels (arbres têtards, fruitiers, haies vives…) et préservez les vieux arbres creux ;
  • limitez l’utilisation de pesticides dans votre jardin ou votre verger ;
  • consommez des produits locaux (pommes et poires, cidre, jus de pomme…) liés au maintien du verger traditionnel ;
  • roulez moins vite la nuit pour limiter les risques de collision avec les chouettes mais aussi d’autres animaux comme les hérissons…
  • soutenez les associations qui protègent et agissent pour les rapaces nocturnes et la biodiversité en général.
  • NE RAMASSEZ PAS les jeunes nocturnes. Le ramassage des poussins tombés du nid est une réelle menace. Les jeunes nocturnes quittent le nid très tôt et continuent d’être nourris par les parents. Sans s’en rendre compte, de nombreuses personnes pensent bien faire en récupérant une jeune hulotte ou un petit-duc, alors qu’il faut au contraire les laisser sur place, ou les replacer en hauteur à l’abri des prédateurs terrestres.
mar 292012
 

100 oiseaux des parcs et des jardins, Delachaux et Niestlé

Mésange bleue, pie bavarde, pinson des arbres, roitelet huppé… De nombreux oiseaux vivent dans les parcs et les jardins. Dans ces espaces, privés ou publics, ils habitent les haies, les buissons, à proximité des plans d’eau, font leur nid dans les arbres et viennent picorer sur les pelouses.

Cet ouvrage donne des conseils pour savoir où, quand et comment observer 100 oiseaux – les plus fréquents, que ce soit en milieu rural ou au cœur des plus grandes agglomérations – et comment aménager un espace vert pour favoriser leur présence et leur protection. Cet ouvrage répond à tous les curieux d’ornithologie et constitue une aide indispensable pour apprendre à reconnaître les oiseaux des espaces verts et participer au programme de science participative mené par le Muséum national d’histoire naturelle et la Ligue pour la protection des oiseaux, et qui invite le public à dénombrer les oiseaux dans les jardins sur www.oiseauxdesjardins.fr.

Le Muséum national d’Histoire naturelle (MNHN), la Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO) et Natureparif (Agence régionale pour la nature et la biodiversité en Ile-de- France) sont partenaires de cet ouvrage.

Frédéric Jiguet est ornithologue, biologiste de la conservation au Muséum national d’Histoire naturelle (MNHN) et coordinateur du programme STOC (Suivi temporel des oiseaux communs) de même que du nouvel observatoire des oiseaux des jardins.

100 oiseaux des parcs et des jardins par Frédéric Jiguet
Éditions Delachaux et Niestlé
En vente depuis le 22 mars 2012
Format : 15 x 21 cm, 192 p.
19,90 €

mar 252012
 

La saison 2012 du programme Vigie-Nature est lancée ! À nous les sciences participatives… Avec trois nouveautés cette année pour les curieux de nature.

Vigie-Nature

Fondé et porté par le Muséum National d’Histoire Naturelle, Vigie-Nature est un programme de sciences participatives animé par un réseau d’associations. Ouvert à tous les curieux de nature, du débutant au plus expérimenté, Vigie-Nature propose de concilier recherche et découverte de la biodiversité en s’appuyant sur des protocoles simples et rigoureux. Reposant d’abord sur le Suivi Temporel des Oiseaux Communs (STOC) créé en 1989, Vigie-Nature s’est depuis renforcé avec le suivi de nouveaux groupes, tels que les papillons, les escargots, les insectes pollinisateurs, les plantes sauvages des villes et, à partir de cette année, les oiseaux des jardins et les espèces du milieu forestier… En offrant aux scientifiques des données de terrain essentielles, dans toute la France, les observateurs contribuent ainsi à une meilleure compréhension de la biodiversité ordinaire et de ses réponses face aux changements globaux (urbanisation, changement climatique, etc.).

Observatoire des oiseaux des jardins
Création : 2012.
Méthode : Comptage d’oiseaux dans un jardin, un parc public, sur un balcon et saisie des données sur le site internet dédié.
Espèces : 51 espèces d’oiseaux présentes régulièrement dans les jardins et près des maisons
Acteurs : Citoyens.
Site : www.oiseauxdesjardins.fr avec des fiches de description permettant de reconnaître rapidement les 51 espèces les plus communes dans les jardins et près des maisons, en été comme en hiver, des conseils sur les mangeoires et les nichoirs, etc.
Coordination scientifique : Muséum national d’Histoire naturelle – Fréderic Jiguet, Maître de Conférences.
Animation : Ligue pour la protection des oiseaux (LPO).
L’Observatoire des oiseaux des jardins est un observatoire pour apprendre à reconnaître les oiseaux et les compter dans son jardin, dans un parc public ou même sur son balcon ! Tout en prenant plaisir à observer la nature, les participants aident les scientifiques à étudier les effets du climat, de l’urbanisation et de l’agriculture sur la biodiversité.

Les oiseaux fréquentent les parcs et les jardins toute l’année. Au printemps, les merles et les rouges-gorges couvent déjà leurs œufs quand les hirondelles reviennent d’Afrique. En hiver, les mangeoires fournissent une alimentation complémentaire appréciée des mésanges, pinsons et autres moineaux. Les oiseaux sont très aimés du public, et leur valeur symbolique est souvent reconnue. En organisant la collecte de données d’observation d’oiseaux dans les jardins, la LPO (Ligue pour la Protection des Oiseaux) et le Muséum national d’Histoire naturelle, cofondateurs de l’observatoire, veulent comprendre quand et pourquoi les oiseaux visitent les jardins. Les hirondelles reviennent-elles plus tôt dans les campagnes ou au cœur des villes ? Les densités de merles et de mésanges dépendent-elles de l’urbanisation et des corridors verts entre les parcs et jardins ? Les oiseaux granivores fréquentent-ils plus les mangeoires dans les zones d’agriculture intensive, où les graines sauvages manquent en hiver ? Autant de questions auxquelles les observateurs pourront contribuer en participant à l’Observatoire des oiseaux des jardins.

50 000 observations pour la forêt
Création : 2012.
Méthode : Recensement d’espèces du milieu forestier de mars à novembre 2012 et saisie des données sur le site internet dédié.
Espèces : 6 espèces de papillons de jour, 6 espèces de coléoptères, 6 espèces de gastéropodes et 6 espèces de vertébrés.
Acteurs : Citoyens.
Site : www.biodiversite-foret.fr
Coordination scientifique : Muséum national d’Histoire naturelle – Benoît Fontaine, Ingénieur de recherche ; Pascal Dupont, responsable insectes et lépidoptères au Service du Patrimoine Naturel et Grégoire Loïs, directeur-adjoint de Vigie-Nature.
Animation : Noé Conservation et Natureparif.
« 50 000 observations pour la forêt » a pour objectif de mieux connaître la répartition d’espèces liées au milieu forestier et de pouvoir lier leur présence à la superficie des zones boisées et à leur degré d’isolement (séparation par une route, par des zones agricoles, etc.).
Objectif de cette première année : recueillir 50 000 observations !

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mar 022012
 

Allain Bougrain Dubourg, président de la LPO (Ligue pour la Protection des Oiseaux) et Luc Blanchet, président de l’enseigne de jardineries botanic ont signé hier 1er mars une convention de mécénat sur le stand botanic au Salon International de l’Agriculture. Un partenariat d’envergure national qui vise à contribuer à la préservation de la biodiversité de proximité.

Signature du partenariat entre Botanic et la LPO

Créée en 1912, la LPO est aujourd’hui la 1ère organisation de protection de la nature en France. Réunissant plus de 45 000 membres, elle a pour but la protection des oiseaux et des écosystèmes dont ils dépendent. Elle développe, dans ce cadre, des actions pédagogiques et entreprend des programmes de conservation d’espèces fragiles et/ou menacées et de leurs habitats.

Créée en pays de Savoie par des horticulteurs en 1995, botanic est l’enseigne de jardinerie référente en matière de jardinage écologique. En effet, en 2008, botanic a pris la décision de remplacer dans ses rayons du jardin tous les engrais et pesticides chimiques par des produits utilisables en agriculture biologique ou en faveur du jardinage écologique.

Ensemble, les deux parties décident de mettre en place un partenariat de mécénat pour le soutien de la biodiversité au jardin à travers le programme « Refuges » de la LPO. Le programme « Refuges » a pour objectif d’inciter les propriétaires de terrains (publics ou privés) à utiliser des techniques respectueuses de l’environnement et économes en énergie, ainsi qu’à adopter des principes simples de gestion écologique en effectuant par exemple quelques aménagements simples comme la plantation d’une prairie fleurie ou la gestion différenciée des surfaces herbacées. A ce jour, plus de 10 000 refuges et 15 000 ha contribuent à lutter contre le déclin de la biodiversité.

Dans le cadre de ce programme, une vingtaine de magasins botanic passeront en établissements « Refuges » ainsi que le siège social de l’entreprise. Des ateliers animés par la LPO se tiendront chaque année dans ces magasins ; les 2400 collaborateurs du groupe et les clients de botanic seront sensibilisés à créer leur espace refuge en faveur de la biodiversité au jardin mais aussi sur leur balcon ou leur terrasse. Des gammes de produits contribuant au développement de la biodiversité au jardin seront également mises en avant, haies vives notamment.

Défenseur du vivant au jardin, botanic affirme, à l’occasion de cette signature, son engagement profond pour la protection de l’environnement et la préservation de la biodiversité au jardin. Dans les actions du même type, on signalera également le partenariat avec l’UNAF (Union Nationale des Apiculteurs de France) dans le cadre du programme de l’abeille sentinelle de l’environnement avec l’implantation de ruches dans 6 magasins de l’enseigne.

fév 252012
 

Le 22 février 2012, à l’occasion du Salon du Végétal à Angers (49), Jean-Claude Plan, président de la société PLAN SAS et Allain Bougrain-Dubourg, président de la LPO, ont officiellement signé l’accord de partenariat. Royalfleur dévoile sa nouvelle gamme de mélanges éco-responsable.

Royalfleur (PLAN SAS) et LPO

Royalfleur présente sa nouvelle gamme de 12 mélanges pour un fleurissement éco-responsable respectueux de la nature. Les particuliers auront le choix parmi différents mélanges pour favoriser l’épanouissement de la faune et/ou la flore qui nous entoure. Le mélange destiné aux coccinelles est composé de fleurs les attirant, ce qui permet de protéger les plantes avoisinantes des insectes nuisibles, tels que les pucerons. Le mélange spécial pollinisateurs vise à créer une ressource alimentaire d’arrière-saison pour les abeilles et les papillons. Quant aux mélanges oiseaux, annuels ou vivaces, ils permettent à ceux-ci de s’alimenter avec les graines, si l’on prend soin de ne pas couper les fleurs ! D’autres compositions aident à la protection durable du jardin et du potager en limitant les nuisibles tels que les limaces, les nématodes, les doryphores…

Agir ensemble pour préserver la biodiversité de proximité
En 2012, la LPO (Ligue pour la Protection des Oiseaux) et Royalfleur s’associent pour agir ensemble en faveur de la biodiversité de proximité. La LPO appose son logo sur des mélanges de fleurs spécialement élaborés pour favoriser l’accueil des abeilles, des papillons, des oiseaux… Royalfleur s’engage également aux côtés de l’Association en devenant partenaire du programme Refuges LPO, premier réseau de jardins écologiques de France. Ce programme propose à chacun d’entreprendre des actions concrètes de protection de la biodiversité dans son jardin ou même son balcon en respectant la charte Refuges LPO qui privilégie les pratiques respectueuses de la nature et de l’environnement.

Allain Bougrain-Dubourg

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déc 192010
 

Le tapis de neige qui a recouvert les rues, les parcs et les jardins de Paris ces dernières heures s’est vite marqué de traces les plus diverses. Trainées des vélos, pas des humains, pattes de chiens et traces d’oiseaux. Celles des pigeons forment de jolis dessins stylisés. À suivre dans le sens opposé de la flèche !

Traces d'animaux (oiseaux) dans la neige

Traces de pattes de pigeons dans la neige, Parc des Buttes-Chaumont, Paris 19e (75), décembre 2010, photo Alain Delavie

Des traces bien régulières, presque en file indienne, trois doigts devant, un derrière.

Traces d'animaux (oiseaux) dans la neige

Traces de pattes de pigeons dans la neige, Parc des Buttes-Chaumont, Paris 19e (75), décembre 2010, photo Alain Delavie

Traces d'animaux (oiseaux) dans la neige

Traces de pattes de pigeons dans la neige, Parc des Buttes-Chaumont, Paris 19e (75), décembre 2010, photo Alain Delavie

On dirait des petits avions ou des oiseaux stylisés qui se suivent…

Traces d'animaux (oiseaux) dans la neige

Traces de pattes de pigeons dans la neige, Parc des Buttes-Chaumont, Paris 19e (75), décembre 2010, photo Alain Delavie

Ce pigeon la n’a fait qu’un bref détour sur le rebord du trottoir.

Oiseaux dans la neige

Pigeons dans la neige, Parc des Buttes-Chaumont, Paris 19e (75), décembre 2010, photo Alain Delavie

Quand on parle du pigeon, il n’est jamais très loin dans Paris. Et voici nos faiseurs de traces en train de se geler les pattes sur le neige gelée où la pitance est rare. Dans les jardins, sur les balcons et les terrasses, il est temps d’accrocher des boules de graisse et de donner des mélanges de graines pour les petits oiseaux, sans oublier des abreuvoirs remplis d’eau non glacé.

Recommandations de la Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO) :
En hiver, c’est le manque de nourriture qui menace les oiseaux, bien plus que le froid. Pour maintenir une température corporelle constante (40-42°C), ils disposent d’un système élaboré de thermorégulation, et mettent en action des stratégies de rassemblement. Pourtant, malgré ces techniques de résistance, ils doivent inlassablement chercher de la nourriture pour ne pas mourir de froid. Or, les jours raccourcissent, les ressources alimentaires se raréfient et sont masquées par la neige et le verglas. Les oiseaux ont donc plus que jamais besoin de vous. Pour les aider à se nourrir, vous pouvez installer des mangeoires hors d’atteinte des prédateurs. Vous y placerez des aliments riches en hydrates de carbone et en graisse, de préférence le matin de bonne heure et le soir avant le rassemblement des oiseaux en dortoir. Ils pourront ainsi reconstituer leurs réserves de lipides indispensables pour résister aux longues et froides nuits d’hiver. Ces mangeoires doivent être régulièrement nettoyées afin d’éviter la propagation des maladies, et permettre le maintien de la nourriture à l’abri de l’humidité et des intempéries.

Attention, cependant, les oiseaux ne doivent être nourris que pendant la période sensible, à savoir de fin novembre à fin mars, afin de respecter leur comportement naturel.

Pour permettre aux oiseaux de se désaltérer et de se baigner (l’entretien du plumage étant primordial pour lutter contre le froid), vous pouvez leur fournir un abreuvoir. Vous veillerez à renouveler l’eau deux fois par jour et à la maintenir libre de glace en ajoutant simplement et uniquement de l’eau tiède.