août 222014
 

Tomate malade sur la terrasse de Rustica, Paris 18e (75)
Dure vie que celle d’une tomate cette année surtout en région parisienne ! Le temps frais et humide de cet été pourri qui ne cesse de se rafraîchir malmène ce pauvre légume en manque cruel de soleil, de chaleur et de temps sec. Par contre, c’est la fête au mildiou, à l’oïdium et aux rouilles.

Les fortes averses à répétition ont rendu vain les traitements à la bouillie bordelaise ou à la décoction de prêle (contre la pourriture et le mildiou) ou au soufre (contre l’oïdium) car tout a été lessivé aussitôt appliqué. Et les températures de plus en plus basses (9°C dans Paris intramuros dans la nuit du 20 au 21 août) fragilisent encore plus ce légume du soleil.

Il faut surveiller aussi les poivrons, les aubergines et le basilic. Sans oublier les courges qui vont certainement nous faire une crise aigüe d’oïdium. Pour les premiers, installez des châssis surélevés pour leur assurer un climat plus sec et accentuer les rayons du peu de soleil qui daigne briller sur la région parisienne. Pour les Cucurbitacées, il est temps d’installer les fruits formés sur des pierres ou des tuiles pour les empêcher de pourrir et pour leur donner plus de chaleur, ces matériaux restituant des calories pendant la nuit quand la journée a été ensoleillée.

Les salades ne sont pas mieux loties. Si ce temps frais et humide leur est plus favorable (mais point trop n’en faut, gare au mildiou et au brémia), elles ont fait l’objet d’attaques répétées et systématiques de la part des limaces et autres escargots qui n’avaient pas été éliminés par le froid l’hiver dernier. Les « baveux » prospèrent et déciment les jeunes feuillages tendres.

Il n’y a guère que la rhubarbe qui devrait prospérer… Cela tombe bien, ses feuilles en purin permettent de lutter contre les limaces :-)

juin 062013
 

Violette cornue avec le feuillage couvert de blanc ou oïdium sur mon balcon, Paris 19e (75)

Avec ce temps frais, voire froid et toute l’humidité de ce printemps qui n’en est pas un ou si peu, les maladies cryptogamiques ont toutes les conditions pour proliférer. Un de mes petits pieds de violette cornue a le feuillage complètement envahi de blanc (oïdium).

À ce stade, il n’y a plus rien à faire car la maladie est trop avancée. Le champignon a proliféré et parasité toute la plante, qui n’en continue pas moins de fleurir. Belle nature !
J’attends encore un peu pour profiter de la belle floraison blanche et je rabattrai cette violette cornue pour la forcer à repartir du pied avec un feuillage plus sain. Si le blanc se manifeste encore par la suite, je finirai pas l’arracher.

mar 082013
 

Acanthe au feuillage couvert d'oïdium en fin d'hiver dans le square Henri Collet, Paris 16e (75)

L’hiver n’est pas fini que déjà l’oïdium se manifeste et pas qu’un peu quand on regarde ce beau pied d’acanthe complètement envahi par le champignon parasite. Hormis les toutes jeunes feuilles, le reste du feuillage est recouvert du feutrage gris blanchâtre caractéristique de cette maladie cryptogamique.

Acanthe au feuillage couvert d'oïdium en fin d'hiver dans le square Henri Collet, Paris 16e (75)

Plus grand chose à faire à ce stade aussi avancé. Peut-être couper les feuilles trop atteintes, pulvériser du soufre micronisé… Ou peut-être prévoir la transplantation de la plante dans un endroit qui lui convient mieux, car visiblement, elle est affaiblie.

sept 172012
 

Oïdium sur fruits et feuillage d'un millepertuis arbustif dans le square Carnot, Paris 12e (75)

Millepertuis arbustif, menthe, courge, dahlia, phlox des jardins, berbéris, mahonia, rosier, aster, bégonia tubéreux… En fin d’été, la liste est longue des plantes attaquées par le blanc (ou oïdium), ce champignon parasite qui couvre les tiges, les feuilles, les boutons floraux, les fleurs et les fruits d’un feutrage blanc gris caractéristique.

Oïdium sur le feuillage d'un pied de phlox dans le Parc Floral de Paris, Paris 12e (75)

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juil 192012
 

Fumagine sur laurier rose infesté de cochenilles

La fumagine est une maladie cryptogamique, provoquée par le développement d’un champignon microscopique sur les tiges et les feuilles des végétaux. Elle affaiblit la plante qui est couverte d’une sorte de suie noire, véritable barrière pour les rayons du soleil qui ne peuvent plus atteindre les feuilles dans lesquelles se déroule la photosynthèse indispensable pour la survie et la croissance de la fleur ou de l’arbuste infesté.

Que faire lorsque son laurier rose, son camélia, son citronnier ou son ficus sont recouverts de cette suie noire collante ?
Nettoyer et trouver la cause !

Nettoyer pour débarrasser la plante de cet écran total qui l’empêche de recevoir les rayons du soleil dont elle a besoin. Une solution de savon noir permet de bien éliminer cette couche grasse et collante provoquée par un champignon, Capnodium oleaginum ou Fumago salicina. Sur les plantes à feuillage coriace, on peut tenter une douche au jet fort.

Trouver la cause, car la fumagine est souvent une maladie secondaire, qui apparaît sur une plante parasitée soit par des pucerons, soit par des cochenilles le plus souvent, ce qui était le cas du laurier rose que j’ai photographié. Complètement infesté de cochenilles à bouclier, des insectes piqueurs suceurs de sève. En réaction, la plante secrète des exudats et les cochenilles du miellat, les deux secrétions favorisant l’implantation du champignon à l’origine de la fumagine. En éliminant la cause, on évite l’apparition du champignon.