mai 102014
 

Cerises, photo ©M.studio / Fotolia.com

Au 1er mai 2014, le Service de la Statistique et de la Prospective (SSP) du Ministère de l’Agriculture estime la production de cerises en hausse de 33% depuis 2013 et au dessus du niveau moyen quinquennal. Pour rappel, les productions de 2012 et 2013 ont été les plus faibles des dix dernières années.
Les premières récoltes sont prévues en avance de 15 jours par rapport à l’année dernière, caractérisée par un retard exceptionnel. À Céret (66), dans la région du Vallespir, les premières récoltes ont commencé le 1er mai dernier. Et les premières cerises sont arrivées sur l’étal de mon petit maraîcher parisien… C’est mon fruit préféré, mais je n’ai pas encore goûté. Comme pour les fraises, je préfère attendre encore.
En Rhône-Alpes, la production est estimée hétérogène selon les départements. Un déficit important serait attendu en Ardèche. En général, la floraison s’est déroulée dans des conditions climatiques favorables. La nouaison est en cours. Pour l’heure, le Monilia n’est pas très menaçant. Les premières cerises sont attendues vers la mi-mai.
En région PACA, les surfaces diminuent légèrement en raison de la reconversion d’une partie d’entre elles vers d’autres productions, notamment viticoles. Suite aux conditions climatiques douces et sèches, la production régionale est prévue en nette hausse par rapport à la récolte 2013.
En Languedoc-Roussillon, les surfaces continuent de régresser. Cette année, la production s’annonce très prometteuse. Le rendement serait, sur un an, en hausse de 10 à 30 % selon les zones et les variétés dans le Gard et l’Hérault. Mais il reste stable dans les Pyrénées Orientales. Les conditions climatiques ont été favorables jusqu’à maintenant. L’état sanitaire du verger est préservé.

Avertissement
Les prévisions de production de cerises sont estimées à partir d’échantillons régionaux d’observations quantitatives et qualitatives, provenant de sources multiples. Elles sont publiées en se fondant sur l’hypothèse que le reste de la saison ne connaîtra pas d’événements particuliers susceptibles d’affecter la récolte finale. Les dernières prévisions ont été arrêtées au premier mai, sur la base de données transmises fin avril.
(Source : Agreste Conjoncture, Fruits, Infos Rapides, Cerise n°1/3, mai 2014)
fév 252012
 

L’heure est au multimédia ! Les rédactions des différents supports du Ministère de l’agriculture, de l’alimentation, de la pêche, de la ruralité et de l’aménagement du territoire sont mobilisées pendant toute la durée du Salon International de l’Agriculture à Paris pour vous faire partager son actualité.

Cette année, Twitter sera le média privilégié. Vous pouvez y suivre le compte Alimagri et aussi le compte officiel du Ministère de l’agriculture .

Un dossier spécial  Salon Agriculture 2012 sera enrichi en continu pendant des 10 jours de salon.

Et sur le portail public de l’alimentation retrouvez, une carte de France interactive des produits avec des exemples de nos terroirs. Découvrez plus de 150 produits, leurs histoires, leurs saisons, leurs régions, en photos et vidéos.

Chaque jour des actualités sur les événements du Ministère au salon sur la page Facebook Alimagri avec de nombreux articles, photos, vidéos.

Et retrouvez aussi « Les formations et les métiers 100% nature » de l’enseignement agricole qui seront mis à l’honneur avec, chaque jour, le témoignage de jeunes issus de cette filière. Ils présenteront leurs parcours, les formations, les débouchés, et pour les plus avancés d’entre eux, leur expérience de jeunes actifs !

fév 262011
 

Parce que les jardiniers amateurs sont aussi concernés par les risques liés à l’usage de pesticides sur la santé et l’environnement, le ministère de l’Ecologie, du Développement durable, des Transports et du Logement relance à l’occasion du Salon International de l’agriculture pour la deuxième année, avec le concours du ministère chargé de l’Agriculture et de 16 partenaires, la campagne « Les pesticides, apprenons à nous en passer ! ». Chaque année, un peu moins de 5 000 tonnes de pesticides sont en effet répandus par les jardiniers amateurs dans leur jardin ou leur potager.


Cette campagne de sensibilisation nationale, qui se décline dans la presse écrite et à la radio, s’inscrit dans le cadre du plan Ecophyto 2018 qui vise, conformément à l’engagement du Grenelle Environnement, à réduire progressivement l’usage des pesticides de 50% d’ici 2018.

Sur les 17 millions de jardiniers amateurs en France, 32% estiment que ces produits sont dangereux et 20% considèrent que ces produits sont sans danger. La prise de conscience de la toxicité des pesticides s’avère très faible chez les jardiniers amateurs qui recherchent avant tout des produits efficaces, plus que des produits « bio » ou « naturels ». Pourtant, que l’on traite la pelouse pour enlever les mauvaises herbes, le potager pour supprimer les pucerons ou les arbres fruitiers pour lutter contre les champignons, l’utilisation de pesticides engendre à la fois des risques pour la santé (irritation de la peau et des poumons) et pour l’environnement (pollution des nappes phréatiques, perte de biodiversité).

C’est pourquoi Etat, collectivités locales et associations se mobilisent autour de la campagne pour sensibiliser les jardiniers amateurs, leur proposer des solutions alternatives et les aider à respecter le bon dosage en cas d’application.

Toute l’année, les partenaires de la campagne organisent des événements partout en France à destination du grand public et donnent des astuces pour jardiner autrement :
• Salon de l’agriculture : Du 19 au 27 février, Botanic assure plus de 35 ateliers d’éco-jardinage sur son stand
• 19 mars 2011 : Botanic animera dans tous ses magasins un atelier sur le potager bio à l’occasion de la Semaine pour les alternatives aux pesticides
• 20 mai 2011 : La Société nationale d’Horticulture de France organise un colloque scientifique à Montpellier sur le thème « Jardiner autrement, considérer le jardin comme un véritable écosystème »

Pour plus d’informations sur la campagne et sur les manifestations à venir mais aussi pour connaître toutes les astuces de jardinage, rendez-vous sur la plate forme des jardiniers amateurs : www.jardiner-autrement.fr


Trois profils de jardiniers amateurs utilisateurs de pesticides identifiés
Une étude comportementale met en lumière la prise de conscience émergente des risques sanitaires lorsque la dangerosité des produits constitue une menace pour les proches des jardiniers amateurs et introduit la question de la responsabilité : enfants, petits enfants, animaux domestiques.

– Le « producteur »
Retraité en milieu rural possédant un potager de plus de 500 m2. Il a conscience du danger que représentent les produits phytosanitaires mais utilise des pesticides pour assurer une production, notamment, légumière.
– « L’hédoniste »
30 à 50 ans, profil plutôt féminin ou jeunes couples, jardin entre 200 et 500m2. Il a généralement conscience du risque mais il utilise néanmoins des pesticides en cas de besoin.
– Le « désimpliqué »
Plutôt urbain, 50 ans, petit jardin perçu comme un lieu de détente, ayant recours à la sous-traitance Il a recours aux pesticides par nécessité sans avoir réellement conscience du danger.

Les hédonistes et producteurs montrent aussi une sensibilité accrue aux risques des pesticides du potager pour l’alimentation individuelle.