avr 012015
 
Forum ouvert sur le changement climatique et la biodiversité, Paris (75), avril 2015Comment évolue la biodiversité ? Quelles sont les conséquences du changement climatique sur votre environnement ? Sur une initiative du CNRS, le Centre d’écologie et des sciences de la conservation (MNHN/ CNRS/UPMC) propose de réfléchir à ces questions lors de trois « forums ouverts », dont l’un est organisé le vendredi 3 avril prochain au Conseil régional d’Île de France (Paris).

Tout citoyen est ainsi invité à devenir acteur de ces journées de réflexion participatives. Une occasion originale et inédite d’apporter une contribution aux problématiques sur les changements globaux. L’objectif in fine est de construire un nouvel observatoire participatif de la biodiversité en relation avec les changements climatiques. Cette journée est organisée en partenariat avec la région Île-de-France et Natureparif, l’Agence régionale pour la Nature et la Biodiversité en Île-de-France.

Les inscriptions pour la première journée de Forum Ouvert qui se déroulera en Île-de-France sont closes depuis le 25 mars 10h, mais vous pouvez suivre les discussions en direct sur twitter avec les hashtags #COP21 et #ForumOuvert.
Créé en 1985 aux États-Unis, le forum ouvert est une méthode pour réaliser des réunions où les participants (entre 5 et 200) créent et gèrent eux-mêmes un ordre du jour. Celui-ci comprend divers groupes de travail en séances simultanées, tous convergeant autour d’un thème commun. Les sujets abordés lors du forum ne sont pas préparés à l’avance ; ils sont proposés par les participants en fonction de la question de recherche posée. Cette méthode est novatrice dans le domaine des sciences en France,  les protocoles scientifiques étant élaborés par les chercheurs sans impliquer de citoyens.
En cette année 2015 placée sous le signe du climat, le CNRS, le Centre d’écologie et des sciences de la conservation (Cesco) et leurs partenaires, en particulier les régions Île-de-France et Provence-Alpes-Côte d’Azur et le CPIE Centre Corse, ont eu l’idée de mettre en place des forums ouverts sur les changements globaux. Tous les citoyens, quelle que soit leur profession ou leurs connaissances, sont ainsi invités à s’impliquer dans une expérience de démocratie scientifique originale et inédite. Faire émerger de nouveaux questionnements et définir un protocole expérimental, tels sont les principaux objectifs de ces journées. À l’issue de ces rencontres, il s’agira de dessiner les contours d’un nouvel observatoire participatif de la biodiversité en relation avec les changements climatiques. Fruit de la réflexion commune entre les citoyens, cet observatoire pourra ensuite être mis en œuvre par Vigie-Nature, le programme de sciences participatives du Muséum national d’Histoire naturelle. Plus d’infos sur : http://www.forumsouverts-cop21.fr/home
juin 012014
 

Affiche de la Foire aux plantules de la SAJA
C’est aujourd’hui 1er juin 2014 de 11h à 18h dans le Muséum National d’Histoire Naturelle à Paris (5e). Une foire aux plantes unique en son genre à ne pas manquer !

Muséum National d’Histoire Naturelle
Allée Cuvier,
57, rue Cuvier,
75005 Paris.

Plus d’informations sur la SAJA, association créée par des botanistes désireux de diffuser leurs connaissances dans l’art des jardins alpins et dans la culture des plantes de montagne, mais aussi de développer les contacts avec la nature et de participer à sa protection.

mai 202014
 

Pour la septième année, la LPO et le Muséum national d’Histoire naturelle (MNHN) invitent le grand public à participer au week-end national de comptage printanier des oiseaux des jardins. Tous les citoyens sont invités à se rendre dans un jardin pour y compter les oiseaux durant 1 heure. En plus de sensibiliser les participants à l’importance de la nature de proximité, cette opération permet également de placer le citoyen au cœur du suivi de l’avifaune nichant dans les jardins.

Logo de l'Observatoire des oiseaux des jardins

Réalisé dans le cadre de l’Observatoire des oiseaux des jardins (programme national de sciences participatives intégré au réseau Vigie-Nature du Muséum), qui propose de suivre les oiseaux toute l’année, c’est la seconde année consécutive que ce comptage de printemps est réalisé sous cette forme. Il était en effet depuis 2004 organisé tous les 2 ans sous le nom d’Enquête patrimoniale et était destiné aux propriétaires de Refuges LPO. Intégré à l’Observatoire des oiseaux des jardins depuis l’année dernière, ce week-end national de comptage printanier s’intéresse plus particulièrement aux espèces nicheuses des jardins. En effet, en cette période, la plupart des espèces d’oiseaux du jardin ont déjà réalisé leur première couvée. Les participants pourront ainsi avoir la chance d’observer, en plus des adultes, des jeunes en cours d’émancipation ! C’est par exemple le cas des merles, des mésanges ou des moineaux, qui étaient les 3 espèces les plus observées lors du précédent comptage en mai 2013.

Tous les citoyens sont invités à participer !
Il n’est pas nécessaire d’être un spécialiste ni de posséder un grand jardin pour y participer. Il suffit de choisir une date (le 24 ou le 25 mai), de se munir de la fiche d’observation qui aidera à identifier les oiseaux observés et de noter le nombre d’individus de chaque espèce observée pendant 1 heure dans le jardin de son choix ! Et pour finir, saisir les observations sur le site Internet de l’observatoire des oiseaux des jardins.
Pour les personnes ne possédant pas de jardin, il est tout à fait possible de réaliser le comptage dans un parc public urbain ou sur un balcon ! Et pour ceux craignant de ne pas réussir à identifier toutes les espèces observées, l’équipe de l’Observatoire est à leur disposition pour les aider. Il suffit d’envoyer une description de l’oiseau ou mieux, une photo à l’adresse : oiseauxdesjardins@lpo.fr avant la fin juin 2014.

Lors du comptage de mai 2013, plus de 20 000 oiseaux de 134 espèces différentes ont été observés dans plus de 700 jardins ! Gageons que le record sera battu cette année !
Pour ce faire, rendez-vous dans les jardins les 24 et 25 mai 2014

Informations complémentaires
Plus de renseignements sur www.oiseauxdesjardins.fr
Découvrez également d’autres observatoires de la biodiversité sur vigienature.fr
Opération menée avec le soutien financier de Cemex, EDF, Natureparif, la Fondation Bouygues Télécom et l’Europe.

oct 252012
 

Pour cette nouvelle étape dans la réalisation de la Liste rouge des espèces menacées en France, le risque de disparition de plus d’un millier de plantes, parmi les plus rares du territoire, a été examiné. Les résultats montrent qu’au moins 512 espèces sont menacées de disparition. Cet état des lieux est le fruit d’une collaboration associant le Comité français de l’UICN, la Fédération des conservatoires botaniques nationaux (FCBN) et le Muséum national d’Histoire naturelle (MNHN).

Logo UICN France

Au sein de la flore, les plantes dites « vasculaires » regroupent l’ensemble des fougères et des plantes à graines ou à fleurs. En France métropolitaine, on estime qu’il en existe plus de 4 400 espèces différentes, certaines communes et d’autres très rares. Dans la perspective d’évaluer progressivement le risque de disparition de toutes ces plantes, l’état des lieux a ciblé dans un premier temps 1 048 espèces, sous-espèces et variétés, qui avaient auparavant été sélectionnées pour figurer dans le « Livre rouge de la flore menacée de France ».

Logo Muséum National d'Histoire Naturelle

Menaces sur la flore métropolitaine
La destruction et la modification des milieux naturels figurent au rang des principales menaces pesant sur la flore de métropole.
Ainsi, le panicaut vivipare, petite plante à fleurs bleues, et le liparis de Loesel, une orchidée discrète, sont tous deux victimes de l’urbanisation et de l’abandon du pâturage extensif. Le premier a vu presque toutes ses localités disparaître depuis 40 ans et a été classé « En danger critique » ; le second est classé « Vulnérable ». Les atteintes aux milieux naturels, comme la pollution des milieux humides ou leur drainage, affectent des espèces comme la saxifrage œil-de-bouc, plante vivace aux pétales jaune doré classée « En danger critique », et la salicaire faux-thésium, espèce annuelle munies de toutes petites fleurs roses groupées à l’aisselle des feuilles, classée « En danger ». Comme d’autres plantes rarissimes, cette dernière est également menacée par la construction d’infrastructures. Enfin, l’abandon des pratiques agricoles traditionnelles est à l’origine de la régression de nombreuses espèces, comme l’alsine sétacée, plante grêle aux fleurs blanches classée « En danger », et le bouleau nain, un arbuste « Quasi menacé », qui subissent l’envahissement par les broussailles des pâturages délaissés.

Parmi les plantes menacées, 73 espèces sont strictement endémiques du territoire métropolitain, ce qui signifie qu’elles n’existent nulle part ailleurs dans le monde. C’est le cas de l’armérie de Belgentier et de la violette de Rouen, toutes deux « En danger critique ». Trois autres espèces endémiques sont déjà « Éteintes à l’état sauvage » et ne subsistent plus que dans des jardins botaniques. Une quatrième, la violette de Cry, est désormais « Éteinte ».

Des efforts de conservation à amplifier
Pour faire face à ces menaces, de nombreuses actions sont mises en œuvre en France.
Plusieurs espèces, comme la saxifrage œil-de-bouc et le liparis de Loesel, font l’objet de Plans nationaux d’actions. Des sites naturels abritant des plantes menacées, comme la benoîte à fruits divers ou la dioscorée des Pyrénées, bénéficient de mesures de gestion et de protection. Et le développement de banques de graines et de cultures de plants permet d’assurer la conservation ex situ des espèces les plus menacées. Pour mettre en œuvre ces actions et renforcer les connaissances, de nombreux acteurs, parmi lesquels les Conservatoires botaniques nationaux, se mobilisent sur le terrain.

Cette nouvelle avancée de la Liste rouge des espèces menacées en France permet désormais de hiérarchiser les espèces en fonction des menaces et contribue à établir des priorités d’actions. À terme, le chapitre consacré à la flore vasculaire fournira une base cohérente pour orienter les stratégies de connaissance et de préservation de la biodiversité végétale en France.

oct 142012
 

Dahlia imperialis dans la Grande Perspective du Jardin des Plantes de Paris en automne, Paris 5e (75)

Tant que les températures restent suffisamment douces, le dahlia bambou (Dahlia imperialis) continue sa croissance démesurée et se hisse toujours plus haut. Cette espèce exotique ne fleurit qu’en plein hiver dans les régions où il ne gèle pas. Ailleurs, comme ici au Jardin des Plantes de Paris (Paris 5e), cette espèce est cultivée pour son feuillage imposant et son gigantisme qui donne un caractère exotique aux massifs et aux plates-bandes estivales.

Ce dahlia atteint une hauteur impressionnante, 2,50 à 3 m étant une taille assez fréquente. Quand ils s’apprêtent à fleurir (si l’hiver le permet), certains sujets peuvent atteindre les 4 m de hauteur. Végétation XXL !

oct 132012
 

Fête de la Science 2012 au Muséum

Les 13 et 14 octobre 2012, à l’occasion de la Fête de la Science, les scientifiques du Muséum national d’Histoire naturelle (Paris 5e) ouvrent les portes de leurs laboratoires afin de présenter au public leurs métiers et leurs sujets de recherche.

La Fête de la Science est le seul moment de l’année où le public peut accéder à ces lieux de recherche et découvrir les collections historiques et scientifiques, non exposées dans les galeries.
Au programme : Une trentaine d’ateliers animés par une centaine de chercheurs. Visites de laboratoires, films et animations diverses attendent les visiteurs enfants et adultes !
À noter : L’ensemble des activités proposées dans ce programme sont gratuites. Exceptionnellement, l’exposition permanente de la Grande Galerie de l’Évolution est en accès libre pendant les journées grand public.

Le programme complet de la Fête de la Science au Muséum national d’histoire naturelle.
Cette année, la Fête de la Science en Ile-de-France est coordonnée par le Muséum national d’Histoire naturelle.