mar 112015
 
Logo Noé ConversationLe 20 mars 2015, la Semaine pour les alternatives aux pesticides fêtera ses 10 ans. À cette occasion, Noé Conservation invite les jardiniers et gestionnaires d’espaces verts à s’engager pour des jardins plus sains et plus vivants. Des solutions existent, Noé Conservation les porte et accompagne ces acteurs au quotidien et sur le long terme grâce au programme « Jardins de Noé« .
Du 20 au 30 mars, la Semaine pour les alternatives aux pesticides permettra de sensibiliser les citoyens à la dangerosité des pesticides et de faire connaître les solutions alternatives à travers des centaines d’évènements en France et à l’international. Ce temps fort de mobilisation, organisé par Générations Futures, fait notamment écho au
plan Ecophyto 2018, dont Noé Conservation est signataire, qui vise à réduire de moitié, l’utilisation des pesticides d’ici 2018. D’après le rapport Potier établi en novembre dernier, les résultats espérés ne sont pas atteints. La politique de ce plan s’est néanmoins renforcée avec la loi Labbé du 6 février 2014. Celle-ci interdira l’usage des pesticides dans les espaces publics d’ici 2020, voire 2017, ainsi que la commercialisation et la détention de produits phytosanitaires à usages non professionnels d’ici 2022.

La Semaine pour les alternatives aux pesticides, 20-30 mars 2015
Malgré ces avancées majeures, Noé estime que la route est encore longue et se place en apporteur de solutions, au quotidien et sur le long terme. L’association propose
ainsi aux jardiniers amateurs et aux gestionnaires d’espaces verts de collectivités et d’entreprises, de s’engager à travers la Charte Jardins de Noé. Autrement dit, Noé les
accompagne pour qu’ils adoptent progressivement 10 gestes et échangent leurs expériences au sein d’un réseau national comptant déjà près de 4000 jardins.
Noé Conservation appelle tous les jardiniers, amateurs ou professionnels, à rejoindre la communauté des Jardins de Noé afin de bâtir le plus grand réseau de jardins dédiés à la biodiversité.

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mai 282014
 

Noé Conservation et le Service du Patrimoine Naturel (MNHN) lancent des inventaires participatifs de la biodiversité forestière, dans le cadre de l’ »Observatoire de la Biodiversité des Forêts » de Noé. La cible ? Le grand public, avec ou sans connaissances préalables. Comment ? 22 missions d’inventaires en forêt, photos à l’appui, tout au long de l’année. Un objectif : contribuer à l’Inventaire National du Patrimoine Naturel.

Chemin en forêt, photo © Igor Sokolov - Fotolia.com
Aujourd’hui, on estime que les forêts françaises abritent plus du tiers de la biodiversité nationale
Le milieu forestier en France métropolitaine représente 30% de la superficie du territoire et plus du tiers du nombre total d’espèces présentes dans l’Hexagone. Cela correspond à plusieurs dizaines de milliers d’espèces, animales, végétales ou encore fongiques, de la canopée à l’humus du sol ! Ces espèces évoluent, migrent, disparaissent, prolifèrent… Mais comment inventorier toute cette biodiversité et tenir à jour les informations connues (présence, répartition, disparition, etc.) ?

Mieux connaître notre patrimoine naturel : une étape essentielle pour le conserver
Les inventaires participatifs de l’Observatoire de la Biodiversité des Forêts ont pour objectif d’alimenter l’Inventaire National du Patrimoine Naturel (INPN), la base nationale de référence sur la biodiversité française. Les observations seront validées par les scientifiques du Service du Patrimoine Naturel (MNHN), partenaire du programme. Elles contribueront à mettre à jour les données concernant les espèces forestières.
Cet objectif scientifique s’étend sur le long terme, car des données de qualité et à jour permettront d’orienter et de mettre en place des plans de conservation d’espèces menacées.

Des missions d’inventaires spécifiques
Le protocole, est ouvert à tous. Il nécessite de prendre des photos (appareil photo, Smartphone, etc.), mais ne demande aucune compétence préalable. Sur le site Internet du programme, les participants trouvent des fiches de renseignement sur les espèces à observer et sur les missions d’inventaires qui se déroulent dans leur région. Ils n’ont alors plus qu’à choisir, mois après mois, les missions auxquelles ils souhaitent participer.
Les inventaires sont déclinés en missions, 22 au total, avec pour chacune une zone géographique et une période fixée. En effet, beaucoup d’espèces ont des aires de répartition limitées ou sont visibles pendant une courte période de l’année. Le participant saisit ses observations et photos sur un compte dédié de CardObs, le site de saisie, gestion et analyse en ligne de données naturalistes du Muséum.

Pour Arnaud Greth, Président de Noé Conservation, « ce programme a aussi un objectif pédagogique fort, celui de (re)connecter l’Homme à la Nature en faisant de lui l’acteur d’un programme scientifique sur la biodiversité ». Avec ou sans connaissances préalables, seul, en famille, entre amis, en classe, du printemps à l’automne, chacun est invité à inventorier la nature et à compléter ainsi le puzzle de notre patrimoine naturel !

Pour en savoir plus et participer :
www.biodiversite-foret.fr

Pour en savoir plus sur l’INPN :
inpn.mnhn.fr

avr 302014
 

Pour découvrir le monde fascinant de la nature la nuit, le Muséum national d’Histoire naturelle, Noé Conservation et l’Association française d’Astronomie lancent de mai à octobre 2014 une nouvelle enquête participative, « Insectes et Ciel étoilé ». L’objectif : proposer à tous, petits et grands, d’aider les chercheurs à mieux comprendre l’impact de l’éclairage artificiel sur la biodiversité.

Enquête participative Insectes et ciel étoiléUn environnement nocturne menacé
L’éclairage artificiel nocturne s’est fortement développé en France et représente aujourd’hui près de 40 % de la facture d’électricité des communes. Une grande partie du territoire est concerné par cette pollution lumineuse et l’impact de ce phénomène sur la biodiversité est encore méconnu. La question se pose en effet lorsque l’on prend conscience des nombreuses « merveilles » naturelles qui peuplent l’univers nocturne. Il existe par exemple en France métropolitaine près de 20 fois plus d’espèces de papillons de nuit que de papillons de jour et, par nuit noire, on peut voir dans le ciel près de 2 000 étoiles !

Des impacts encore méconnus
L’enquête « Insectes et Ciel étoilé » a pour objectif d’évaluer à grande échelle l’impact de la pollution lumineuse sur la biodiversité, en couplant l’observation des étoiles à celle des insectes nocturnes. L’observation des étoiles visibles permettra de mesurer la pollution lumineuse, celle des insectes donnera une indication de l’abondance et de la diversité des espèces présentes.

Un double protocole
Le protocole, ouvert à tous, comporte deux volets. Il ne nécessite ni matériel compliqué, ni compétences préalables en astronomie ou en entomologie : un guide est à disposition des participants pour les aider à reconnaître les insectes et les étoiles.
La première phase « Insectes » consiste à installer au coucher du soleil une ampoule au-dessus d’un drap blanc et à y compter et identifier, une heure après, les petites bêtes qui auront été attirées.
La seconde phase « Ciel Étoilé » peut ou non se réaliser la même nuit. Après avoir habitué ses yeux à l’obscurité, il faudra repérer dans le ciel une des trois constellations (selon la période d’observation) : Lion, Vierge ou Cygne, puis noter les étoiles de la constellation visibles à l’œil nu.
Enfin, la dernière étape, essentielle pour que les données puissent être analysées par les chercheurs, est la saisie des observations sur le site internet.

Pour réaliser chez soi « Insectes et Ciel étoilé », profiter d’une soirée originale en famille, s’initier à la reconnaissance des insectes et des étoiles, monter une animation… le protocole et tous les outils sont téléchargeables sur : insectesetcieletoile.fr

Une enquête en lien avec l’exposition “Nuit ». Cette exposition du Muséum national d’Histoire naturelle aborde l’astronomie, la biologie des animaux nocturnes, le sommeil, la mythologie, sans oublier les pollutions lumineuses. Actuellement dans la Grande Galerie de l’Évolution. Pour plus d’informations : nuit.mnhn.fr

avr 292014
 

Affiche opération "Ce printemps, j'accueille la biodiversité", Noé Conservation
L’Assemblée Nationale a récemment adopté la loi Labbé. Signataire de l’accord cadre du plan Écophyto 2018, Noé Conservation invite dès ce printemps tous les jardiniers de France à adopter progressivement 10 gestes simples pour accueillir la biodiversité et privilégier les méthodes alternatives aux pesticides.

Chaque semaine jusqu’au 30 juin 2014, Noé Conservation donne rendez-vous aux jardiniers pour découvrir un geste de la Charte Jardins de Noé. Ce printemps, sautez le pas et jardinez plus nature grâce à la Charte que Noé vous propose ! Adoptez 10 gestes simples au fil des saisons selon vos envies et faites de votre jardin un Jardin de Noé plein de vie !

Flâneries dans le transat, apéros ensoleillés sur la terrasse, pieds nus dans l’herbe qui chatouille, pique-niques à l’ombre des feuillages, cache-­cache avec les enfants : le temps des plaisirs simples est arrivé ! On profite du jardin en prenant soin de soi. Mais dans cette pièce à vivre que vous adorez, prenez-vous aussi soin de la nature ? Observez-vous des papillons qui virevoltent de fleurs en fleurs ? Des coccinelles qui se
baladent sur les orties et se régalent de pucerons ? Des oiseaux qui se font la cour de branche en branche et construisent leur nid de brindilles ? Un hérisson pointe-t-­il son nez au crépuscule pour grignoter quelques
escargots ? Saviez-vous que votre jardin pourrait vous conter mille et une histoires de la sorte ? Et les enfants en raffolent ! Alors si vous l’écoutiez ?

Comme Sylvie, jardinière du réseau Jardins de Noé, mettez par exemple une prairie fleurie en place pour favoriser les pollinisateurs sauvages.
« Les premières années, nous passions la tondeuse sur nos prairies pour « faire propre »; mais nous avons observé la présence d’une ou deux orchidées sauvages. Au départ nous pensions juste les préserver en évitant de les tondre. Après quelques années nous nous sommes rendus compte que ce n’était plus possible de toutes les contourner lors de la tonte, tant elles s’étaient multipliées. Aujourd’hui, la flore diversifiée de nos prairies attire de plus en plus d’insectes, de papillons et de petits animaux de toutes sortes. Quel plaisir en été de flâner au milieu de toute cette nature préservée et de voir voler et butiner tout ce petit monde. »

Faites de votre jardin, un jardin de Noé en toute simplicité !
Grand ou petit, en ville ou à la campagne, votre coin de verdure peut accueillir la biodiversité. Conviez-­la et partagez votre expérience en rejoignant gratuitement le réseau des jardiniers de Noé. Continue reading »

déc 142013
 

Planche de photos de légumes © Patryssia Fotolia.com
Ce concours grand public, organisé conjointement par la SNHF, l’Association JARDINOT et le GNIS, est ouvert à tous les jardiniers. Il récompense des jardins potagers remarquables au niveau de la diversité des légumes cultivés, des bonnes pratiques de jardinage et de l’esthétique du jardin. Il met également à l’honneur des potagers particulièrement bien aménagés en vue de préserver la nature et sa biodiversité avec des prix décernés par l’Association Noé Conservation. De même, les jardiniers participants qui œuvrent pour sensibiliser à l’amélioration et au respect du cadre de vie, en particulier auprès des jeunes, sont distingués dans l’Ordre de Romarin par l’Association pour le Respect de l’Homme et de la Nature.

Ce concours est organisé en partenariat avec CP Jardin, Noé Conservation, La Vie du Jardin et des Jardiniers, l’Association pour le Respect de l’Homme et de la Nature et Revex.

Tous les potagers peuvent concourir
Pour tenir compte de la diversité des potagers et de leur environnement, les jardiniers peuvent s’inscrire dans l’une des catégories :

  • jardin potager privatif,
  • potager dans un ensemble collectif de jardins (centre de jardins, jardins familiaux…),
  • jardin potager privatif situé dans un environnement paysager (château, grand parc…),
  • jardin ou parcelle pédagogique, réalisé sur initiative individuelle ou avec la participation d’associations de jardiniers ou de sociétés d’horticulture,
  • jardins potagers innovants conçu et réalisé par un particulier amateur, une association ou structure similaire, à son initiative. Le critère d’originalité pourra porter sur le lieu, la technique, la conception, l’aménagement, l’information mis à disposition lors des visites ou tout autre critère réellement inhabituel.

Comment participer ?
C’est très simple : Téléchargez le dossier de candidature sur le site de la SNHF, de l’Association JARDINOT ou du GNIS et renvoyez- le accompagné de plusieurs photographies de l’année à la SNHF, 84 rue de Grenelle, 75007 Paris avant le 30 juin 2014. Le dossier et le règlement sont également disponibles sur simple demande auprès de la SNHF ou par courriel à info@snhf.org.

Un jury composé de personnalités de monde du jardin est chargé d’étudier les dossiers et de réaliser une première sélection à partir des informations et photos transmises. Les jardins retenus seront visités au cours de l’été et le jury se réunira à l’automne pour délibérer et établir le classement définitif des lauréats dans chacune des catégories. La proclamation des résultats et la remise des prix se dérouleront à la SNHF à Paris en décembre 2014.

De nombreuses récompenses pour les lauréats
En complément des distinctions, tous les lauréats reçoivent des abonnements à des revues, des semences, des végétaux, des outils de jardinage et des ouvrages sur les jardins et les potagers.

Vous cultivez votre potager avec plaisir, enthousiasme et passion ?
N’hésitez plus ! Inscrivez votre jardin au Concours National des Jardins Potagers 2014.

nov 232013
 

Illuminations dans la rue Saint-Charles, Paris 15e (75), hiver 2011-2012
Noé Conservation a lancé un ouvrage de référence pour les collectivités à l’occasion du Salon des Maires et des Collectivités Locales : le Guide d’accompagnement de la Charte de l’Éclairage durable.

Ce document sensibilise aux enjeux liés à l’éclairage public et à la biodiversité nocturne. Sa plus-value réside dans la méthodologie proposée par Noé et validée par des experts : elle guide les collectivités dans l’application progressive des 10 engagements de la Charte, vers une réelle politique d’aménagement lumière durable compatible avec les besoins et attentes des citoyens. Noé Conservation appelle les communes à ratifier la Charte de l’Éclairage durable et à rejoindre le collège des villes déjà signataires.

L’éclairage urbain représente en France près de 40% de la facture d’électricité des communes. Et lorsqu’il est excessif ou inadapté, il contribue à la pollution lumineuse, qui augmente en moyenne de 6% par an !

L’adaptation de l’éclairage urbain à nos besoins constitue donc un enjeu majeur pour les communes en terme de réduction de la consommation d’électricité et donc des dépenses publiques, mais également en terme de respect des récentes règlementations. A cela s’ajoute un enjeu de préservation de la biodiversité nocturne, fortement impactée par ces éclairages, dans un contexte où 77% des citoyens estiment que les pouvoirs publics ne font pas assez pour protéger la biodiversité.

À ce titre, Noé Conservation mobilise les acteurs clefs et propose des actions concrètes et novatrices. Le guide de la Charte de l’Éclairage durable conçu par Noé a été présenté en avant-première à ALAN (Artificial Light At Night), première conférence internationale sur la pollution lumineuse, qui s’est tenue à Berlin du 28 au 30 octobre 2013. La démarche progressive d’application de la charte, sa facilité de mise en œuvre et l’accompagnement proposé par Noé ont suscité un vif intérêt des participants.

« Plus de biodiversité, plus de bien-être, plus d’efficacité énergétique, moins de dépenses publiques. Tel est le message porté par la Charte de l’Éclairage Durable de Noé », souligne Arnaud Greth, Président de Noé Conservation.

En signant la Charte de l’Éclairage durable, les communes prennent un engagement stratégique, bénéfique pour leurs concitoyens et leur territoire. Elles peuvent grâce à la Charte :

  • construire une politique d’éclairage durable sur leur territoire,
  • améliorer le cadre de vie de leurs concitoyens,
  • optimiser le cycle de vie de leur éclairage : choix des produits, consommation électrique, recyclage, etc.
  • valoriser leurs actions citoyennes auprès des habitants et des autres communes françaises,
  • agir pour l’Homme, la biodiversité et l’environnement.

Les objectifs de Noé Conservation sont ambitieux : l’association souhaite dès maintenant impliquer un maximum de villes, à l’instar de Valenciennes, première commune signataire de la Charte en septembre 2013, et étendre ainsi la portée de son action dans les prochaines années. Convaincue que les élus sauront être à l’écoute des fortes attentes de leurs citoyens en terme de préservation de l’environnement, Noé les invite à adopter et mettre en œuvre dès à présent cette Charte de l’Éclairage durable. Pour une nouvelle vision de l’éclairage public au service de l’homme et de la biodiversité !

Retrouvez la Charte de l’Éclairage Durable et son guide d’accompagnement pour les collectivités sur :  www.noeconservation.org (Nos Programmes / Eclairage Durable et biodiversité)