Vous pourrez découvrir la vie de ces fascinants nocturnes — comme celles de leurs compagnons à poils — et les menaces qui les guettent, lors de sorties nocturnes, de conférences, de projections de films et diaporamas, de lectures, d’expositions et, pour les plus jeunes, d’animations dans les écoles.
Des ateliers permettront de s’initier à des gestes simples pour sauvegarder ces rapaces et de soutenir ainsi les actions mises en œuvre au quotidien, sur le terrain, par les associations comme la LPO et les Parcs naturels régionaux.
- installez un nichoir là où les cavités de nidification font défaut ;
- ne dérangez pas une chouette qui couve dans un arbre, un nichoir ou un bâtiment (généralement au printemps, de mars à mai selon les espèces) ;
- laissez quelques ouvertures dans votre maison ou ses dépendances pour permettre un accès aux chouettes qui voudraient venir y nicher ;
- restaurez ou plantez des haies et vergers traditionnels (arbres têtards, fruitiers, haies vives…) et préservez les vieux arbres creux ;
- limitez l’utilisation de pesticides dans votre jardin ou votre verger ;
- consommez des produits locaux (pommes et poires, cidre, jus de pomme…) liés au maintien du verger traditionnel ;
- roulez moins vite la nuit pour limiter les risques de collision avec les chouettes mais aussi d’autres animaux comme les hérissons…
- soutenez les associations qui protègent et agissent pour les rapaces nocturnes et la biodiversité en général.
- NE RAMASSEZ PAS les jeunes nocturnes. Le ramassage des poussins tombés du nid est une réelle menace. Les jeunes nocturnes quittent le nid très tôt et continuent d’être nourris par les parents. Sans s’en rendre compte, de nombreuses personnes pensent bien faire en récupérant une jeune hulotte ou un petit-duc, alors qu’il faut au contraire les laisser sur place, ou les replacer en hauteur à l’abri des prédateurs terrestres.