Désormais bien épanouies, les grosses fleurs de mon sabot de Vénus (Cypripedium ‘Macra White’) offrent un magnifique spectacle sur mon balcon encore peu fleuri en ce début de printemps.
Achetée en fleur l’automne dernier, cette variété miniature de phalaenopsis a repris force et vigueur après un rempotage. Des nouvelles racines sont apparues ainsi que d’autres feuilles et très vite une hampe florale s’est formée. Depuis quelques jours, je profite d’une nouvelle floraison. Mini plante mais maxi charme !
En rempotant toutes mes miniatures, je craignais de les voir se mettre à beaucoup pousser au point de perdre leur aspect miniature. Il semblerait que ces phalaenopsis soient vraiment des plantes naines, gardant des proportions réduites. Même si ma photo donne l’impression de fleurs assez grandes, dans la réalité, elles sont plus petites qu’une pièce de deux euros. Ce qui n’empêche pas des floraisons toutes aussi élégantes que celles des grandes orchidées.
En passant à une des caisses de la jardinerie Botanic de Suresnes (92), je me suis laissé tenter par cette mini orchidée proposée pour la somme pas si modique que cela de 6,90€. Mais ce bout de plante avec déjà une belle hampe de petites fleurs d’un rouge velouté intense m’a ôté toute réticence. Sans savoir si cette orchidée est facile ou non à cultiver, je suis reparti avec.
Compte tenu de la taille minuscule de cette potée, il ne m’a pas été difficile de lui trouver une place avec suffisamment de lumière près d’une de mes grandes baies vitrées. Et surtout à portée du regard pour ne jamais la laisser mourir de soif, car le pot est tellement petit que le substrat devrait sécher en quelques jours à peine. La surveillance s’impose !
Howeara : je n’avais jamais entendu parler de ce genre d’orchidée. Il s’agit en fait d’un hybride obtenu à partir de trois autres genres (Oncidium, Leochilus et Rodriguezia). Le résultat donne une orchidée qui reste petite, avec une longue floraison qui peut durer de cinq à neuf semaines. Et quand elle se plait, cette variété peut refleurir deux ou trois fois par an paraît-il. Ce petit bijou serait donc facile à cultiver. L’avenir me le dira…
Je vous propose cette fois-ci un bel hybride à grands fleurons veloutés d’un pourpre intense avec un liseré blanc. Superbe variété non dénommée trouvée chez le fleuriste parisien où j’avais acheté mon centre de table de cymbidiums pour le réveillon de Noël.