Vous apercevrez ce grand papillon butinant une fleur d’échinacée en vous promenant sur le quai de Seine, le long du Bassin de la Villette (Paris 19e) près de la rue de Crimée.
Un autre exemple d’art de la rue…
C’est plutôt sympathique de voir des papillons virevolter dans son jardin, sur sa terrasse ou son balcon. Mais quand il s’agit de ce petit papillon blanc à taches noires, une piéride, le jardinier a toutes les raisons de s’inquiéter car les chenilles qui pourraient en naître sont particulièrement devastatrices.
Avec ses ailes blanches et ses taches apicales noires, la piéride du chou (Pieris brassicae) est facile à reconnaître. Il existe un dimorphisme sexuel : les femelles ont 2 taches postdiscales sur le dessus
de l’aile antérieure, alors que les mâles en ont une seule. Apparemment le papillon que j’ai photographié était une dame. Les piérides blanches sont des espèces qui ont 2, voire 3 ou 4 générations pour certaines selon l’altitude et la lattitude. Gare aux oeufs et aux chenilles !!!
Tout en écoutant le premier concert du festival Classique au Vert qui a débuté hier au Parc floral de Paris, j’ai profité des floraisons nombreuses dans la vallée aux fleurs où j’ai fait le plein de photos en utilisant à la fois mon apn et mon iPhone. L’été est déjà bien avancé, mais la plupart des fleurs d’été n’en sont qu’au tout début de leur floraison et certaines ont encore besoin de beaucoup pousser, notamment les dahlias vraiment très en retard. Mais la météo maussade de juillet n’a visiblement pas ralenti les belles touffes d’Ammi visnaga qui font le bonheur des papillons et de nombreux autres insectes.
Il faut dire qu’avec les grosses ombelles blanches, les insectes ont une belle piste d’atterrissage pour se poser et pour redécoller.
Il me semble que le papillon que j’ai photographié est un Robert-le-diable (Polygonia c-album).
J’avais entendu des propos alarmants concernant l’attaque de plus en plus fréquente et importante des chenilles sur les buis, mais je n’avais jamais vu cet ennemi arrivé récemment en France par l’Est et l’Alsace. Hier matin en sortant de la Maison de la Radio, alors que je m’apprêtais à prendre des photos dans le bas du parc de Passy (Paris 16e), j’ai repéré une belle chenille en train de commettre son forfait sur un jeune pied de buis.
La chenille est verte avec une tête noire brillante. Sur mes photos, elle est située juste au-dessus de la ramification, sur la tige de gauche. Et l’on peut voir comment elle a déjà bien dévoré certaines feuilles.
C’était une véritable attraction samedi dernier sur le quai de la Mégisserie (Paris 1er). Nous étions plusieurs à regarder le balai incessant de ce joli petit sphinx colibri (Macroglossum stellatarum) qui butinait les jacinthes forcées sur un étal d’un des magasins. À peine sorti du froid et de l’hiver, cet insecte butineur s’activait avec ardeur en compagnie de quelques abeilles, elles aussi déjà réveillées.
Sur mes photos, ce petit papillon semblable à un colibri tant par l’aspect que le vol se trouve au centre sur la droite des jacinthes fleuries. Pas facile à capter et à repérer tant il est petit et surtout très actif. J’espère qu’il s’est bien gavé de nectar car les jours à venir s’annonce très froids et peu propices au butinage. Le printemps n’en finit pas d’arriver…
Toujours dans la rue du Jourdain (Paris 20e) sur la façade de l’école maternelle et en-dessous d’une fenêtre, cette autre peinture murale est signée uniquement par Mosko et associés.
Ce secteur du haut Belleville est très fréquenté par les artistes et la balade réserve de nombreuses découvertes pour les amateurs de street-art.