juil 222013
 

Allium sphaerocephalum avec insectes butineurs, Parc floral de Paris, Paris 12e (75)

En me promenant par une journée ensoleillée très chaude dans le Parc floral de Paris (Paris 12e), j’ai photographié ces têtes d’ail d’ornement (Allium sphaerocephalum) sur lesquelles butinaient des abeilles, un papillon, mais aussi des bourdons et des syrphes que je n’ai pu saisir à temps. Et il en était de même pour les nombreuses autres fleurs d’ail à tête ronde visitées en abondance par les insectes pollinisateurs.

Non seulement la floraison de  cette espèce d’ail est très décorative (dans le jardin et en bouquets de fleurs séchées), mais elle est aussi utile pour la biodiversité. Certainement un bon bar à nectar pour ces insectes butineurs qui la fréquentent assidument.

août 252012
 

Papillon butinant sur une fleur simple de dahlia en été, Ets Ernest Turc (49)

Vous voulez avoir plein de papillons qui viennent butiner et voleter dans votre jardin ou sur votre terrasse ? Plantez des dahlias à fleurs simples, ce sera un véritable défilé virevoltant.

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mar 172012
 

Une solution alternative pour protéger efficacement son jardin en l’embellissant avec la première gamme de mélanges fleuris FLORATHERAPY de Fertiligène Naturen.

Gamme de mélanges fleuris FLORATHERAPY de Fertiligène Naturen

Naturen de Fertiligène lance une nouvelle gamme de mélanges fleuris, directement inspirée de la nature : Floratherapy ou comment protéger son jardin en semant de magnifiques fleurs. Ainsi, avec cette gamme constituée de 8 mélanges fleuris, Naturen de Fertiligène opte pour une protection naturelle du jardin et offre plusieurs solutions :

  • pour limiter les pucerons des rosiers,
  • pour limiter les pucerons du potager,
  • pour limiter les mauvaises herbes près des talus et aux pieds des arbres,
  • pour limiter les mauvaises herbes le long des murs et des grillages,
  • pour attirer les papillons et les insectes utiles,
  • pour attirer les coccinelles,
  • pour attirer et nourrir les oiseaux,
  • pour fertiliser le sol.

L’ensemble de la gamme est composée de :

  • mélanges de qualité concentrés en fleurs (3g par m²) et composés de 12 à 30 variétés pour une floraison « longue durée » de 2 à 4 mois,
  • mélanges d’annuelles, bisannuelles et vivaces pour une floraison 2 années de suite (selon les mélanges),
  • cosses de sarrasin mélangées aux semences de fleurs qui permettent de faciliter et d’homogénéiser le semis.
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juin 242011
 

L’Observatoire de la Biodiversité des Jardins lance un grand appel à témoins ! L’année 2011 s’annonce comme une année particulière pour l’Observatoire de la Biodiversité des Jardins (OBJ) piloté par le Muséum national d’Histoire naturelle et l’association Noé Conservation. À conditions exceptionnelles, mesures exceptionnelles, l’OBJ compte sur vous !

Les spécialistes des papillons parlent de 2011 comme d’une année vraiment exceptionnelle tant la sécheresse a été intense et longue, sauf peut-être dans le Midi. Ils témoignent d’une situation contrastée : on observe, pour la période, une grande diversité d’espèces mais une faible abondance dans les milieux secs, alors que les papillons semblent plus abondants en milieu forestier. Il est possible que la sécheresse ait un impact négatif, en particulier parce que les plantes nourricières des chenilles seraient moins abondantes. Par ailleurs, plusieurs espèces du début d’été ont déjà éclos alors que subsistent encore de nombreuses espèces printanières expliquant ainsi la diversité des papillons observés. D’autres espèces présumées disparues de certaines régions ont même été découvertes comme le demi-argus en Ile-de-France, et des espèces peu communes sont observées plus fréquemment que les autres années à l’instar de l’azuré des cytises… !

Toutefois, les données transmises au Muséum national d’Histoire naturelle sur les papillons observés dans les jardins ne mettent pas en évidence une diminution des espèces communes par rapport aux périodes précédentes. Les nombres de papillons comptés dans les jardins au début de l’année 2011 sont comparables à ceux du début des années 2006 à 2010.

En revanche, on observe, depuis le lancement de la saison 2011, une participation des observateurs moins importante que les autres années. Cela pourrait traduire le fait qu’effectivement, les papillons sont moins abondants cette année : lorsqu’il y a peu de papillons dans le jardin, il est moins motivant d’observer, ce qui se traduit par une baisse de la participation. Les données qui nous parviennent proviendraient alors des jardins les mieux lotis, où le suivi est motivant, et donneraient une représentation biaisée de la réalité.

Pour en avoir le cœur net, une seule solution : effectuer des observations, y compris dans les jardins pauvres en papillons et transmettre ces données au Muséum national d’Histoire naturelle. Aussi l’OBJ compte fortement sur une mobilisation accrue des observateurs, même si le nombre de papillons rencontrés peut sembler faible. Les données montrant une absence de papillons sont aussi importantes pour comprendre l’évolution des populations que celles montrant une forte abondance !

Quoi qu’il en soit, les conditions actuelles sont remarquables, et méritent des observations continues. En effet, avec le réchauffement climatique, de tels épisodes météorologiques exceptionnels pourraient être plus fréquents, et avoir un impact sur la biodiversité. Les suivis comme l’OBJ sont alors des outils irremplaçables pour comprendre ces effets.

Pour observer les espèces de votre jardin et participer à l’Observatoire de la Biodiversité des Jardins, inscrivez votre jardin et découvrez la démarche à suivre pour le relevé et le comptage via le site Noé Conservation ou sur le site Vigie Nature. Pas besoin d’être spécialiste, de nombreux outils sont en ligne pour vous aider à déterminer l’espèce que vous avez sous les yeux ! À la fin du mois, saisissez vos données en remplissant un formulaire en ligne, elles seront transmises aux scientifiques du Muséum.

mai 012011
 

Mis en place en 1989 par le Muséum National d’Histoire Naturelle, le programme Vigie-Nature a pour objectif de mieux connaître l’état de la biodiversité via différents dispositifs de sciences participatives. Depuis sa création, il a vu se développer 8 observatoires spécifiques, dont 3 proposés au grand public : l’Observatoire de la Biodiversité des Jardins, l’Observatoire des Bourdons et SPIPOLL. En 2011, un nouvel observatoire vient s’ajouter aux dispositifs existants : l’Observatoire Sauvages de ma rue, entièrement consacré à l’observation des plantes urbaines sauvages.

En 2011, quatre observatoires du programme Vigie-Nature font donc appel à la participation des citoyens dans leur ensemble, sans besoin de connaissances préalables sur la faune et la flore. Ils sont un moyen de sensibiliser et d’impliquer chaque citoyen dans la préservation de la Nature.

Sauvages de ma rue, le dernier né !
Lancé cette année par le Muséum National d’Histoire Naturelle en partenariat avec Tela Botanica, le réseau francophone des botanistes, ce tout nouvel Observatoire concerne uniquement les plantes urbaines sauvages.
Les citadins sont invités à inventorier la flore sauvage de leur quartier. Pour identifier les plantes, ils pourront s’aider du livre Sauvages de ma rue, un guide inédit qui regroupe les 100 espèces sauvages les plus abondantes en milieu urbain. À l’issue de ces observations, les participants pourront saisir leurs données sur le nouveau site Internet dédié à cet observatoire.
Pour 2011, première année de l’Observatoire, l’étude est limitée à la flore urbaine de la région Paris Île-de-France. À terme, l’opération a pour vocation de s’étendre aux grandes villes de France.
Le site de l’Observatoire Sauvages de ma rue : www.sauvagesdemarue.fr

Les inscriptions seront disponibles à partir du 3 mai ! Cela me tente beaucoup…
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mar 312011
 

Du vendredi 1er au dimanche 3 avril 2011, découvrez la 4ème exposition internationale d’orchidées organisée par l’association Orchidée Seine-Saint-Denis : Couleur Nature.

Pour que le printemps arrive plus vite, l’association Orchidée Seine-Saint-Denis organise sa 4e exposition consacrée aux orchidées. Les couleurs chatoyantes de leurs pétales font pétiller les yeux et leur parfum sucré, véritable incarnation de la beauté, enivre les narines de tous ceux qui s’en approchent. Cette exposition permet de sensibiliser petits et grands à la protection de la biodiversité et de la nature en général. En pots, en terre ou à racines nues, les orchidées seront accessibles à la vue de tous. L’Espace culturel, méconnaissable, sera transformé en véritable serre. Plus de 300 plantes de producteurs venus de différents pays seront exposées. Des démonstrations de rempotage seront réalisées et de nombreux conseils de culture seront donnés à ceux qui voudraient mettre la main au terreau.

Il y a deux ans, les orchidées étaient accompagnées de dinosaures afin d’expliquer la longue histoire de cette fleur. Pour cette nouvelle édition, elles seront mariées au plus bigarré de tous les insectes : le papillon. Naturellement attirés par le doux parfum de l’orchidée, les papillons jouent un rôle déterminant dans son développement grâce à la pollinisation. Originaires de Malaisie, des Philippines ou du Kenya, entre 350 et 500 papillons d’une trentaine d’espèces différentes seront au rendez-vous. Ils évolueront en liberté dans des décors exotiques réalisés par le service municipal des Espaces verts. Des chrysalides seront également présentées afin d’expliquer le processus de transformation de la chenille.

L’entrée pour ce spectacle aux mille couleurs et senteurs est gratuite, il serait dommage de s’en priver.

De 10 h à 18 h,
Espace culturel du Parc,
93700 Drancy
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