mar 252015
 
Arbre en ville, Prunus en fleur, Paris 16e (75)
Le patrimoine arboré a un rôle central dans la gestion durable de la ville. Pénélope Komitès, adjointe à la Maire de Paris, souhaite mieux sensibiliser les Parisiens à son entretien, en créant de nouveaux outils d’informations pour les opérations d’élagage, d’abattage et de plantation.
La place de l’arbre à Paris est importante : la ville compte 12 arbres par hectare sur l’ensemble de son territoire, une densité qui atteint 38 arbres par hectare sur la voirie publique. Ce patrimoine arboré a un rôle central en matière de développement durable – en produisant de l’oxygène, en absorbant le carbone, ainsi qu’en fixant certains polluants – et de préservation de la biodiversité, en constituant une trame verte pour la biodiversité végétale et un corridor écologique entre les différents réservoirs de la biodiversité que sont les jardins, les bois ou encore les cimetières.
Chaque année, les services de la Ville interviennent sur près de 200.000 arbres pour assurer leur entretien et leur bonne santé. Leur action est exemplaire et reconnue : Paris a ainsi reçu en 2014 le prix Territoria d’Or pour la qualité de son suivi phytosanitaire fondé sur l’utilisation de tablettes tactiles. Particulièrement attachés à ce patrimoine, les Parisiens attendent d’être utilement renseignés au quotidien sur les modalités de gestion des arbres, notamment s’agissant des procédures d’abattage. Pénélope Komitès a donc tenu à renforcer l’information des citoyens en la matière, en mettant en place de nouveaux outils de communication :
  1.  Quatre panneaux d’information, déployés sur les lieux des travaux qui indiqueront :
    – la période d’intervention, la nature et la raison des travaux, les coordonnées de la division du service de l’arbre et des bois, ainsi que le maître d’œuvre ;
    – une nouvelle mention « tout savoir sur cette opération au 3975 et sur paris.fr/arbres » qui permettra aux Parisiens de disposer d’une information plus riche.
  2. Une rubrique en ligne dédiée aux arbres, paris.fr/arbres, qui donne accès à :
    – un tableau de programmation des travaux de plantation, d’élagage et d’abattages, actualisé tous les 15 jours et indiquant l’adresse, la date, le type de travaux, et des précisions sur la nature et les motifs de l’intervention ;
    – des réponses aux questions les plus fréquentes concernant ces interventions. Les Parisiens pourront également adresser directement des questions au service de l’arbre et des bois de la Direction des espaces verts et de l’environnement de la Ville de Paris ;
    – des présentations complètes sur la gestion des arbres.
jan 022014
 

Sapin de Noël (épicéa commun), photo Smileus / Fotolia.comLe temps des décorations de Noël s’achève. Le sapin de Noël naturel, qu’il soit coupé ou en conteneur, devient inutile et parfois encombrant. Il faut penser à son recyclage ou à sa plantation.

Après les fêtes, ne jetez pas votre sapin coupé dans la poubelle ou sur la voie publique. À Paris, vous pouvez lui donner une deuxième vie en le déposant dans un des 100 points de collecte mis en place du 30 décembre 2013 au 26 janvier 2014 dans les parcs et jardins de la Ville de Paris. Il sera recyclé et transformé en broyat puis répandu dans les massifs ou composté. Ceci ne concerne que les sapins sans décoration, non floqués et sans sac.

Votre sapin est en pot, bien vivant ? Vous pouvez le replanter dans votre jardin si ce dernier est suffisamment grand. Car le petit sapin va vite devenir… Immense ! Voici les hauteurs à l’age adulte pour les principales espèces de sapin de Noël proposées dans le commerce :

  • Sapin de Nordmann (Abies nordmanniana) : jusqu’à 30 à 50 m.
  • Sapin noble (Abies nobilis) : jusqu’à 30 à 50 m.
  • Épicéa commun (Picea abies ou P. excelsa) : jusqu’à 30 m.
  • Épicéa du Colorado (Picea pungens) : jusqu’à 20 m.
  • Épicéa de Serbie (Picea omorika) : jusqu’à 30 m.

 

Dans quelques années, ce sapin fera beaucoup d’ombre dans le jardin à longueur d’année, il est préférable d’y penser avant de l’installer quelque part. Vous devez aussi le planter à deux mètres au minimum des limites de votre propriété. Et loin des fils électriques ou du téléphone s’ils traversent votre jardin.

La plantation des arbres persistants, notamment des conifères, se fait plutôt en mars ou en octobre. Mais tant que l’hiver reste doux et que le sol n’est pas gelé, ne laissez plus votre sapin de Noël dans son pot, vous pouvez le replanter. Il sera toujours mieux dehors que dans une pièce chauffée de la maison. Veillez à bien l’arroser après la plantation, sauf en période de gel.

 

nov 252013
 

Pralin avec mycorhizes (Neudorff)
La saison des plantations d’arbres ou d’arbustes à racines nues commencent. Le pralinage favorise le bon développement des radicelles et accélère la reprise des végétaux. Neudorff propose un nouveau produit enrichi en mycorhizes. Ces dernières augmentent considérablement le développement des racines.

Ce pralin enrichi en mycorhizes :

  • renforce et accélère la reprise des plantes,
  • enrobe et protège les racines contre la sécheresse, le froid et les maladies,
  • développe le système racinaire (20 fois plus qu’un pralin classique),
  • agit également pour les plantes cultivées en godets,
  • est 100% d’origine végétale.

 

Un pot de 2kg permet le pralinage de 40 plantes à racines nues.

Ce pralin est en vente dans les jardineries, les magasins de bricolage et les LISA.
Prix public conseillé : 11 € le pot de 2 kg.

nov 062013
 

Logo de l'Agence des Espaces Verts de la Région Île-de-France

Dans le cadre de ses animations nature, l’Agence des espaces verts (AEV) de la Région Île-de-France organise le mercredi 6 novembre, en partenariat avec Kinomé, entreprise sociale  qui promeut la restauration et la protection des forêts, une plantation de 700 arbres sur l’espace naturel régional du plateau d’Andilly.

Grâce aux participants de cette animation, les 6 000 m2 bétonnés de l’ex-propriété Lours, acquise en 2010 par l’AEV seront rendus à la nature. Elle accueillera une plantation de 7 essences différentes : merisier, cormier, alisier, pommier et poirier sauvages, chêne sessile et charme.

Kinomé et l’AEV travaillent ensemble depuis 2012 pour lutter contre la déforestation dans le monde. Si les essences plantées permettront de verdir cet espace francilien, elles permettront aussi de protéger 1 400* arbres au Pérou. Dans le même temps, les participants découvriront aux côtés des éco-animateurs de l’AEV le développement des arbres et l’histoire de cette propriété qui hébergeait une ancienne scierie. A l’issue de cette plantation, chaque participant se verra remettre un diplôme.

* Chaque arbre planté permettra de sauvegarder deux arbres dans les pays où la forêt est menacée

Programme de la journée

  • 14h00 : Accueil du public
    – Explications des objectifs de cette plantation
    – Démonstration des techniques de plantation
  • 14h30 : Plantation des arbres
  • 16h30 : Fin de l’animation nature.
oct 122013
 

Violettes cornues (Viola cornuta), Journées des plantes de Courson automne 2011, Essonne
Tant que les températures ne sont pas encore trop froides, il faut planter les violettes cornues, les pensées et autres violas vendues le plus souvent déjà fleuries, mais qui enchanteront vraiment nos balcons et jardins au printemps prochain.

fév 202013
 

Tulipes à fleurs de pivoines, plantation au printemps, Jeanne de Laval, Salon du Végétal 2013, Angers (49)

Désormais, vous allez pouvoir planter vos bulbes de tulipes au printemps pour une floraison pratiquement immédiate comme si elles avaient été installées l’automne de l’année précédente.

Les plantations d’automne sont de plus en plus délaissées par les nouveaux jardiniers qui préfèrent planter en fin d’hiver et au printemps. D’où une certaine désaffection pour les bulbes à floraison printanière qui arrivent habituellement dans les points de vente de jardinage dès le début du mois de septembre et dont la saison des ventes s’étire péniblement jusqu’aux soldes d’hiver début janvier. Face à ce désintérêt et au boom des plantations printanières, voici une nouvelle gamme de bulbes forcés (Rapides à Fleurir) proposée par Jeanne de Laval qui peuvent être mis en terre seulement à la fin de l’hiver ou au début du printemps pour une floraison quelques semaines après. Aussitôt plantés, aussitôt fleuris.

Tulipes, jacinthes, narcisses… Désormais vous pouvez planter ces bulbes au printemps à un moindre coût que les bulbes vendus déjà poussés et fleuris. La gamme comprend 48 références.

Une nouveauté découverte hier sur le Salon du Végétal d’Angers. Surveillez les arrivages dans les jardineries.