nov 292010
 

Cultivé dans un petit terrarium sous éclairage artificiel, mon minuscule pied de saintpaulia (Saintpaulia ‘Rob’s Twinckle Blue’) ne cesse de fleurir, déployant des bouquets de violettes à toute saison. Il ne lui manque que le parfum !

Saintpaulia miniature (Gesnériacées)

Mini saintpaulia (Saintpaulia 'Rob's Twinckle Blue') en pleine floraison dans un terrarium, novembre 2010, photo Alain Delavie

Le petit pied que je vous montrais pour la première fois en février dernier a quand même bien grandi. Il a plus que doublé en gardant toutefois des dimensions très réduites. Cette variété est soit-disant la plus petite qui existe parmi les saintpaulias. Un mini parmi les miniatures.

Saintpaulia miniature (Gesnériacées)

Mini saintpaulia (Saintpaulia 'Rob's Twinckle Blue') en pleine floraison dans un terrarium, novembre 2010, photo Alain Delavie

Saintpaulia miniature (Gesnériacées)

Mini saintpaulia (Saintpaulia 'Rob's Twinckle Blue') en pleine floraison dans un terrarium, novembre 2010, photo Alain Delavie

Mais la floraison est généreuse en terrarium, ce mini saintpaulia n’étant pas avare en fleurettes. Des petites fleurs simples bleu violet foncé, avec des étamines jaune d’or. Adorables ! J’ai l’impression d’avoir des violettes à longueur d’année.

Saintpaulia miniature (Gesnériacées)

Mini saintpaulia (Saintpaulia 'Rob's Twinckle Blue') en pleine floraison dans un terrarium, novembre 2010, photo Alain Delavie

Cette variété n’est pas difficile à cultiver. Les soins se réduisent à quelques nettoyages pour enlever les fleurs dès qu’elles sont fanées. Un travail de précision qui se fait à la pince à épiler, mais ce n’est pas très difficile. La culture en terrarium fermé limite beaucoup les arrosages qui se font uniquement quand le substrat est bien sec en surface. Bref, la plante vit toute seule, l’éclairage étant réglé par un programmateur. Et je peux ainsi cultiver mon saintpaulia dans le couloir de l’entrée qui ne reçoit pourtant pas la lumière du jour. Un moyen facile et pas très onéreux pour avoir des fleurs partout dans son appartement…

Le plus difficile, c’est de trouver les minis saintpaulias, les arrivages étant toujours limités aux sempiternelles quelques mêmes variétés, toujours sans dénomination. Si vous avez de bonnes adresses en région parisienne, cela m’intéresse car je voudrais fleurir d’autres petits terrariums.

nov 152010
 

Orchidée préférée des Français, le phalaenopsis ou orchidée papillon est une des plus faciles à cultiver et à faire refleurir dans un intérieur. Voici quelques indicateurs de bonne santé pour cette belle orchidée populaire.

Le phalaenopsis, une orchidée épiphyte

Racines aériennes d'une orchidée papillon (Phalaenopsis), novembre 2010, photo Alain Delavie

L’apparition plus ou moins régulière de nouvelles feuilles avec des feuilles plus âgées bien turgescentes, sans pli (hormis la nervure centrale), sans ride et sans tache, et la présence de racines aériennes non flétries sont des signes de bonne santé. Quand en plus les racines aériennes se développent bien, cela traduit une bonne vigueur de l’orchidée.

Le phalaenopsis, une orchidée épiphyte

Racines aériennes d'une orchidée papillon (Phalaenopsis), novembre 2010, photo Alain Delavie

Qu’importe si les nouvelles racines se dressent en dehors du pot. L’essentiel est qu’elles soient bien charnues, sans nécrose, avec un revêtement gris argenté quand elles sèchent et une pointe plus verte. Le phalaenopsis est une orchidée épiphyte, qui pousse hors du sol dans la nature. Le pot et le substrat dans lesquels sont plantées les orchidées n’ont d’utilité que pour faciliter leur présentation, leur transport et leur maintien dans les points de vente de jardinage et chez les particuliers.

Le phalaenopsis, une orchidée épiphyte

Potée d'orchidée papillon (Phalaenopsis), novembre 2010, photo Alain Delavie

L’apparition de nouvelles fleurs sur les anciennes hampes florales ou de nouvelles hampes florales comme sur la plante photographiée ci-dessus est à priori un signe de bonne santé, surtout quand le feuillage est superbe et les racines bien développées.

Plante fleurie d'intérieur

Orchidée papillon (Phalaenopsis), novembre 2010, photo Alain Delavie

Les quatre photos ont été faites le week-end dernier dans l’appartement de ma mère, qui fait un bel élevage de phalaenopsis sans être pour autant une collectionneuse d’orchidées. Mais elle a la main verte ! Elle fait refleurir toutes ses potées et même les plantes récupérées complètement défleuries que certaines de ses amies ne veulent plus finissent par repousser et refleurir. Une belle réussite !

nov 142010
 

Je viens de passer quelques jours chez ma mère en Picardie et comme promis, je vous montre quelques photos de son superbe cactus de Noël (Schlumbergera), en fin de floraison, mais encore bien fleuri. Impressionnant !

Plante succulente d'intérieur à floraison automnale

Le cactus de Noël (Schlumbergera) de ma mère, novembre 2010, photo Alain Delavie

Au moins 60 centimètres de diamètre ! La prochaine fois que je ferai un séjour à Amiens, ce sera pour rempoter ce beau cactus de Noël, dont le pot en plastique est devenu trop petit et léger.

La floraison a été beaucoup plus abondante, mais je suis passé quinze jours trop tard. Ce qui reste est encore très joli.

Plante succulente d'intérieur à floraison automnale

Le cactus de Noël (Schlumbergera) de ma mère, novembre 2010, photo Alain Delavie
Plante succulente d'intérieur à floraison automnale

Le cactus de Noël (Schlumbergera) de ma mère, novembre 2010, photo Alain Delavie

Une superbe variété aux grandes fleurs d’un orange foncé très vif, presque corail. Ma mère possède une autre potée de la même couleur qui a fleuri plus tôt cette année et qui refait déjà des boutons. Elle sera en fleur pour Noël si elle continue comme cela.

Plante succulente d'intérieur à floraison automnale

Le cactus de Noël (Schlumbergera) de ma mère, novembre 2010, photo Alain Delavie

La troisième potée a des fleurs blanches avec des étamines rose indien. Elle était presque défleurie.
Toutes les plantes sont installées derrière une grande baie vitrée, qui reçoit le soleil toute la journée. Enfin, quand il y a du soleil !!! Mais l’emplacement reste quand même clair à longueur d’année, il faut même baisser le volet roulant dans la journée en plein été.

C’est un appartement à cactus de Noël ! Et à saintpaulia et phalaenopsis…

nov 032010
 

C’est un de mes grands petits plaisirs en automne et en hiver : la floraison des cactus de Noël, plantes succulentes dont je raffole. Cette année, la première fleur est d’un bel orange doux.

Floraison d'un Rhipsalidopsis hybride

Fleur de cactus de Noël, 1er novembre 2010, photo Alain Delavie

J’ai toujours aimé les cactées, mais avec une nette préférence pour les espèces très florifères, plus particulièrement les cactus orchidées (Epicactus ou Epiphyllum), les cactus de Noël (Schlumbergera ou Zygocactus) et les cactus de Pâques (Rhipsalidopsis ou Hatiora).

C’est la première potée qui fleurit, mais j’ai trois autres variétés, dont une qui devrait bientôt s’épanouir, plutôt dans les tons blancs.

Ces cactus d’intérieur sont assez faciles à cultiver s’ils reçoivent suffisamment de lumière. Pas de soleil direct, mais la pièce doit être très lumineuse sinon les plantes végètent ou périclitent. Il faut aussi les arroser régulièrement, avec une eau douce non calcaire, sans jamais détremper le substrat. En principe, il ne faut plus déplacer une plante couverte de boutons floraux, car ils pourraient tomber du fait du changement d’exposition lumineuse.

juil 032010
 

Proposée de temps à autre dans les points de vente de jardinage, cette espèce de streptocarpus pousse aussi bien dehors en été à l’ombre claire qu’à l’intérieur dans une pièce très lumineuse.

Potée fleurie d'été

Suspension de Streptocarpus caulescens (Streptocarpella hybride), photo Alain Delavie

J’écris « espèce », mais il semblerait que toutes les plantes du commerce qui ressemblent à celle de la photo ci-dessus ne soient pas des vrais Streptocarpus caulescens, une espèce de la famille des Gesnériacées qui pousse en Afrique du Sud. Ce serait plutôt un hybride et le nom botanique plus exact serait Streptocarpella. Et peut-être Streptocarpella ‘Concord’.

Quelle que soit son identité véritable, c’est une plante facile, qui prend un port étalé à retombant, avec des fleurs bleu azur portées par de longs pétioles très fins. Un aspect très aérien et gracieux !

Potée fleurie d'été

Suspension fleurie de Streptocarpus caulescens (Streptocarpella), photo Alain Delavie

Le feuillage est succulent. Les tiges et les feuilles vert franc sont charnues et très finement duveteuses. Le port de la plante est assez lâche et devient retombant avec l’âge. La floraison se prolonge toute l’année si la plante reçoit suffisamment de lumière et est conservée dans une pièce chauffée sans excès.

La culture à l’extérieur ne pose aucun problème particulier. La plante se plaît à une exposition plutôt ombragée, mais quand même suffisamment lumineuse. Compte tenu de son port étalé à retombant, il est préférable de l’installer dans une suspension ou une potée accrochée à une rambarde ou un mur.

Des arrosages réguliers permettent de maintenir le substrat toujours frais, mais il n’est pas gênant de le laisser sécher un peu en surface. Il ne faut pas trop arroser car ce streptocarpus, comme tous les autres, est sensible à la pourriture des racines et du collet. C’est d’ailleurs une des raisons qui fait que la plante apprécie un pot pas trop volumineux, qu’il ne faut changer que lorsque les tiges sont démesurées par rapport aux dimensions du contenant. Pendant la belle saison, des apports d’engrais liquide pour géraniums soutiennent une floraison plus généreuse.

Ce streptocarpus se bouture très facilement dans l’eau. Du printemps au milieu de l’été, prélevez des extrémités de tiges feuillées, si possible sans fleur. L’enracinement est rapide. Il faut empoter la jeune bouture quand les racines mesurent deux ou trois centimètres au maximum. Le substrat doit être léger, humifère et bien drainant. Préférez un petit godet, quitte à repiquer quelques mois après.

Bon à savoir : si vous souhaitez conserver votre belle potée fleurie pendant la mauvaise saison comme une plante d’intérieur, ne tardez pas trop pour la rentrer en fin d’été. Pas au-delà de la mi septembre, sinon la transition et l’adaptation seraient plus difficiles.

mar 172010
 

Je devrais plutôt dire spathe verte, spathe fanée. Car ce que nous appelons les « fleurs » d’un anthurium sont en faite des inflorescences composées d’un spadice (la tige au coeur) et d’une spathe, qui entoure plus ou moins le spadice. Tout ça pour dire que lorsque vous achetez une potée d’anthurium, il ne doit pas y avoir de spathe verte, car cela signifie la fin de la floraison.

Plante fleurie d'intérieur

Potée d'anthurium avec les spathes verdissantes en fin de floraison, photo Alain Delavie

Entre les primevères bleu canard, les poinsettias jaune vanille ou les anthuriums noirs, pourquoi n’y aurait-il pas des potées à « fleurs » vertes après tout ? On pourrait se laisser prendre, perdu dans l’assortiment des fleurs hybridées.  Mais quand les potées avoisinantes ont des belles spathes rouges ou roses, méfiance… En vieillissant, les inflorescences changent de couleur et ont souvent tendance à verdir. Comme les belles langues blanches des spatiphyllums qui finissent complètement vertes. Un vert qui signe la fin d’une floraison, c’est dommage quand on achète la plante.

Plante fleurie d'intérieur

Potée d'anthurium avec une spathe verte en fin de floraison, photo Alain Delavie

Compte tenu de la très longue tenue des inflorescences d’un anthurium, ce vert signifie souvent que la potée est en magasin depuis un certain temps, pour ne pas dire un temps certain. Ce n’est pas le dernier arrivage ! Ce que les nombreuses marques blanchâtres sur les feuilles vernissées démontrent aussi. Résultat des arrosages à l’eau du robinet chargée en calcaire qui se dépose un peu plus à chaque aspersion d’eau.

Mais là où les choses se compliquent, c’est avec les potées ou les bouquets à fleurs bicolores normalement teintées d’un peu de vert. Rouge et vert, rose et vert ou blanc et vert…

Fleurs coupées

Spathes bicolores d'anthurium, photo Alain Delavie

La première potée on laisse, les fleurs coupées on achète. Quand la chlorophylle nous affole, aïe, aïe, aïe !