sept 192012
 

Conférence publique "Les plantes sauvages, des alicaments naturels"

Dans le cadre de son cycle de conférences mensuelles, Natureparif propose une conférence de François COUPLAN, Ethnobotaniste (Docteur-ès-Sciences, Muséum National d’Histoire Naturelle) le jeudi 20 septembre 2012, de 18h à 20h à l’auditorium de la Société Nationale d’Horticulture de France (SNHF) au 84 rue de Grenelle Paris 7e.

L’entrée est libre et gratuite, mais le nombre des places est limité et tout est déjà complet…

Pendant des milliers d’années, l’homme s’est nourri des plantes qui poussaient autour de lui dans la nature. Mais peu à peu, ces végétaux ont été délaissés, au profit d’aliments plus « sophistiqués », souvent importés et qui demandent peu de préparation.
Notre alimentation est devenue de moins en moins variée et fondamentalement pauvre en nutriments. Cette modification de notre régime alimentaire a entraîné de graves carences, aujourd’hui parfaitement mises en évidence par les archéologues, que nous n’avons pas encore vraiment su compenser, même à l’heure actuelle où nous pensons tout savoir.
Mais en écartant un peu nos œillères culturelles et en laissant de côté nos préjugés néolithiques, il est facile de se rendre compte de la richesse qui nous entoure dans les bois et les prés. Les plantes sauvages sont des aliments de santé exceptionnels qui apportent gratuitement à chacun les éléments (vitamines, minéraux, oligo-éléments, flavonoïdes et autres anti-oxydants…) dont il a besoin pour se maintenir en bonne forme. On parle aujourd’hui de compléments alimentaires ou d’alicaments.
Et grâce à la cueillette, la nature devient bien plus qu’une notion abstraite, que l’on doit vaguement « protéger ». On ne peut, en fait, protéger que ce que l’on respecte, et respecter que ce que l’on connaît.

juil 122012
 

 

Ouvrage Sauvages de ma rue

Si vous restez en ville cet été, le programme « Sauvages de ma rue » s’étend aux villes françaises et a besoin de volontaires pour recenser, identifier et localiser les plantes qui poussent dans les villes.

Marseille, Lille, Bordeaux, Nantes… Sa première bougie à peine soufflée, le programme « Sauvages de ma rue » s’étend désormais dans toute la France.
Plus d’outils disponibles pour plus de citadins réalisant le suivi des plantes sauvages que l’on peut rencontrer dans nos villes ou villages, au détour d’une rue, au pied d’un arbre ou entre les pavés…

Sauvages de ma rue, mode d’emploi
Les citadins sont invités à suivre une démarche très simple pour collecter des données sur la flore urbaine.
4 étapes pour participer :

  1. s’inscrire sur www.sauvagesdemarue.fr ;
  2. choisir une ou plusieurs rues proches de son domicile ou de son lieu de travail…
  3. identifier les plantes en notant dans quel(s) interstice(s) elles poussent. L’identification peut être réalisée sur place ou à la maison sur la base des photos prises tout au long de la rue.
  4. ne reste qu’à saisir les données sur l’interface simplifiée pour les transmettre aux chercheurs et les voir apparaître sur la carte.

Pour accompagner les observateurs :

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mai 212012
 

Sauvages de ma rue

L’ouvrage « Sauvages de ma rue » présente les plantes sauvages les plus répandues dans les espaces publics des villes et villages de France.

Chaque espèce est décrite d’une façon claire, sans terme technique afin que tout citadin, sans aucune formation en botanique, puisse apprendre à identifier celles qui poussent dans son environnement immédiat. Les descriptions sont toutes assorties de photographies. En outre, des informations sont fournies sur l’écologie de ces espèces (les endroits où on les trouve préférentiellement) ainsi que les usages alimentaires ou médicinaux qu’elles peuvent avoir. Il est surprenant de constater à quel point ces plantes, considérées pour la plupart comme des « mauvaises herbes », possèdent des vertus oubliées.

Les plantes, et particulièrement les plantes sauvages, à travers les services qu’elles rendent, sont indispensables à la vie des citadins : elles tempèrent les îlots de chaleur, elles aident à la dépollution de l’air et de l’eau, à la détoxification des sols, elles constituent le milieu de vie de nombreux animaux (oiseaux, papillons, abeilles)… En conséquence, de la qualité de la flore des villes dépend la qualité de vie des citadins, leur bien-être et même leur santé. Pourtant, les plantes sauvages qui peuplent nos cités restent méconnues.

Cet ouvrage, richement illustré, constitue un catalogue de référence unique qui permettra aux citadins de reconnaître les plantes qu’ils croisent quotidiennement dans leur rue, autour des pieds d’arbres, sur les trottoirs, dans les pelouses. Il donnera également aux lecteurs intéressés la possibilité de participer à l’inventaire de la flore des villes organisé par le Muséum National d’Histoire Naturelle et l’association Tela botanica, dans le cadre du projet « Vigie-Nature ». Continue reading »

déc 072011
 

Tous les mois le réseau Tela Botanica organise son Défi Images, un concours de photographies ou de dessins sur un thème précis ouvert aux tela botanistes. En décembre, les plantes sauvages des villes sont soumises au feu des objectifs.

Pousse de Brassicacée dans la rue Manin, Paris 19e (75), photo Alain Delavie

Ce concours a pour but de faire découvrir ou mieux connaître aux internautes les richesses et les particularités des flores locales. En novembre dernier, le Défi Images était consacré aux fruits d’automne.
En vous connectant sur le site de Tela Botanica, vous pouvez proposer jusqu’au 23 décembre 2011 jusqu’à 3 photos ou dessins de plantes sauvages urbaines, via le Carnet en ligne. La dernière semaine du mois, tous les membres du réseau sont invités à sélectionner les lauréats parmi les participants inscrits pendant les trois semaines précédentes.
Les 12 meilleures contributions seront ensuite valorisées sur le site et les forums de Tela Botanica, ainsi que sur la page Facebook. Les résultats seront aussi valorisés sur la lettre d’information envoyées aux membres du réseau Tela Botanica.

Pour devenir tela botaniste.

juin 152011
 

Dans le cadre de son cycle de conférences mensuelles, Natureparif vous invite à la rencontre : « Plantes sauvages comestibles et médicinales », animée par François Couplan, éthnobotaniste (Docteur-ès-Sciences, Muséum National d’Histoire Naturelle), le jeudi 16 juin 2011, de 18h à 20h.


Venez découvrir les étonnantes vertus des plantes qui nous entourent. Elles peuvent nous nourrir, nous soigner, nous inspirer, comme elles l’ont déjà fait pendant des millénaires. Les nombreuses plantes sauvages que vous découvrirez lors de cette conférence méritent d’être mieux connues : riches en saveurs et dotées de grandes vertus nutritionnelles, elles vous permettront de varier le contenu de votre assiette et de découvrir la nature avec des yeux nouveaux !
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mai 132011
 

Pour vous permettre de participer plus facilement à l’observatoire Sauvages de ma rue et à l’observation des plantes que l’on peut rencontrer en ville, un petit ouvrage vient d’être publié : Sauvages de ma rue Guide des plantes sauvages des villes de la région parisienne.

(Format : 12 x 18 cm, 256 pages, 10 euros)

Cet ouvrage présente les 100 espèces de plantes sauvages les plus répandues dans les espaces publics des villes et villages de la région parisienne (dans les rues, les parcs, les chemins, etc.).

Chaque espèce est décrite d’une façon claire, sans terme technique, afin que tout citadin, sans aucune formation en botanique, puisse apprendre à identifier celles qui poussent autour de chez lui. Les descriptions sont assorties de photographies. Des informations sont fournies sur l’écologie de ces espèces (les endroits où on les trouve préférentiellement) ainsi que leur usage alimentaire ou médicinal.

Le lecteur sera peut-être surpris de constater à quel point ces plantes, considérées pour la plupart comme des mauvaises herbes, possèdent des vertus oubliées.

Ce catalogue de référence unique des plantes sauvages qui peuplent les villes de la région parisienne permet non seulement aux citadins de reconnaître les plantes qu’ils croisent quotidiennement dans leur rue, aux pieds des arbres, sur les trottoirs et dans les pelouses, mais leur donner également la possibilité de participer à l’inventaire de la flore des villes organisé par le Muséum National d’Histoire Naturelle et l’association Tela-Botanica, dans le cadre du programme Vigie Nature.