août 222013
 

Couple d'Heterandria formosa dans un nano aquarium, Paris 19e (75)
Le poisson moustique (Heterandria formosa) est tout petit et vif comme l’éclair. Donc difficile à prendre en photo. C’est pour cela que je ne vous en ai peu parlé jusqu’à présent, mais cette fois-ci j’ai pu photographier mon couple de poissons dans son nano aquarium.

La photo n’est pas terrible car les parois de l’aquarium reflètent le décor et la lumière environnante. Mais au centre de ce petit aquarium, près de la base du filtre situé à gauche, vous pouvez apercevoir madame sur la gauche et monsieur poisson moustique un peu plus à droite en biais. Des miniatures, effrayées au moindre mouvement et promptes à décamper !

Si vous regardez un peu plus en haut au centre, sous la feuille la plus élevée de la cryptocoryne, vous apercevez un de leurs bébés. Déjà grand (tout est relatif !), car c’est le premier né, au début de l’été. Il y en a trois autres plus petits. La famille s’agrandit régulièrement, mais lentement, la femelle ne donnant naissance qu’à un alevin à la fois, déjà assez grand proportionnellement aux adultes. Capable de se nourrir tout seul et de se débrouiller sans être agressé par les autres occupants du bac.

Ces poissons ne sont pas très colorés, mais ils sont faciles à élever, robustes et peu encombrants. Au fil des jours, ils ont fini par s’habituer à ma présence, surtout le matin quand je viens leur donner à manger. Ils sont alors moins farouches.

mai 082013
 

Combattant sélection (Betta splendens) dans un nano aquarium avec Anubias et Limnobium laevigatum, Paris 19e (75)

Mon combattant a pris la pose suffisamment longtemps et pour une fois au milieu de son aquarium, ce qui m’a permis de le prendre en photo sans trop de flou. L’occasion d’admirer ses voiles immenses bleu azur et orange métallisé.

J’avais une image pas très flatteuse de cette espèce de poisson dont je voyais de nombreux exemplaires inertes dans leurs minuscules boites aquariums dans les magasins d’aquariophilie. Mais quand on place ce poisson dans de bonnes conditions, avec des plantes, un volume d’eau pas trop restreint et une lumière tamisée, il devient beaucoup plus intéressant à observer et très vivant. Il s’habitue vite à son soigneur et vient le voir en faisant des « grâces » devant lui. Plutôt sympathique, rien à voir avec la sardine écervelée. Il sait très vite où on va lui donner à manger, bref il s’apprivoise plutôt bien. Et il est facile à maintenir. Et quand on reste à le regarder évoluer dans son bac, les irisations variables de ses voiles et les circonvolutions qu’il effectue donnent un spectacle plutôt captivant.

avr 082013
 

Mes petits poissons d’aquarium se portent bien et offrent un ballet incessant dans leur nano aquarium. Mais il est très difficile de les photographier. J’ai donc fait une petite vidéo pour vous montrer mon club des 5, deux mâles et trois femelles.

mar 182013
 

Nano aquarium avec crevettes (Noecaridina heteropoda 'Red Cherry') et guppys Endler rouges (Poecilia wingei)

Difficiles de photographier mes nouveaux arrivants de taille minuscule et constamment en train de nager dans un sens ou l’autre. Mais la famille crevette-poisson vient de s’agrandir ! Pour les crevettes, des Neocaridina heteropoda ‘Red Cherry’, pour les poissons, des guppys Endler rouges (Poecilia wingei). Mini format, maxi couleur.

Autant les guppys sont faciles à observer (mais pas à photographier !) surtout avec la couleur rouge éclatante des mâles, autant les crevettes, surtout quand elles ne sont pas nombreuses et dans un bac avec des zones bien plantées, sont plus difficiles à admirer malgré leur belle couleur rouge. Sur ma photo, pas excellente, on aperçoit sur la droite deux mâles guppys Endler rouges, une femelle (grisâtre) et une crevette de face. Le bac n’est pas très peuplé : 5 guppys (2 mâles, 3 femelles) et 4 crevettes. Si l’acclimatation se déroule bien, j’augmenterai le nombre des crevettes pour avoir une bande d’une douzaine de Red Cherry. Quant aux guppys, si tout se passe bien, la population devrait augmenter naturellement au fur et à mesure des naissances.

Dans l’autre aquarium, mes crevettes Sakara Red se portent très bien, la végétation pousse vite (surtout les grenouillettes que je dois contenir régulièrement)…

 

oct 252012
 

Affiche de la conférence "Les poissons d'Île-de-France"

Dans le cadre de son cycle de conférences mensuelles, Natureparif vous invite à rencontrer Jean Allardi, Président de la Société Française d’Ichtyologie, le jeudi 25 octobre 2012 de 18h à 20h à l’auditorium de la Société Nationale d’Horticulture de France (SNHF), au 84 rue de Grenelle Paris 7e.

Et si les poissons n’existaient pas ?
Les Naturalistes ont toujours eu beaucoup de difficultés à définir ce qu’était un « poisson ». Aujourd’hui, avec les progrès de la génétique, les phylogénéticiens nous disent clairement que les « poissons » n’existent pas en dehors des étals de notre poissonnier ! D’un point de vue zoologique en effet, les divers groupes de « poissons » n’ont pas d’histoire propre et ne possèdent aucun ancêtre commun qui leur soit exclusif. Certaines espèces comme le coelacanthe ou les dipneustes sont plus proches des mammifères que de n’importe quel « poisson », dans la mesure où ils disposent de poumons et de membres articulés grâce à un seul os. Parmi ces organismes, les téléostéens (« poissons » osseux) sont les plus nombreux.

Les habitants de la Seine
Tout au long de son histoire, l’Homme a entretenu des relations complexes avec les milieux aquatiques et les organismes qui les peuplent. Les « poissons » ne connaissant pas les limites administratives, la région Île-de-France de par la nature de son réseau hydrographique abrite pratiquement l’ensemble des « poissons » du réseau hydrographique du bassin de la Seine. Saviez-vous par exemple qu’on trouve des saumons dans la Seine aux portes de Paris ? Une femelle de quatre kilos a d’ailleurs été sortie de l’eau à quelques encablures du pont de Puteaux il y a à peine quelques jours. Saumons, sandres, poissons-chats, silures, gardons, rotengles, goujons, barbeaux… Autant d’espèces que vous pourrez découvrir lors de cette conférence !

Entrée libre et gratuite, dans la limite des places disponibles.