mar 142015
 

Mes petits rasboras ornés aussi dénommés poissons moustiques (Boraras brigittae) sont plus faciles à filmer qu’à photographier car ils ne cessent de s’activer en tous sens dans leur nano aquarium.

Boraras brigittae dans un nano aquarium from Alain Delavie on Vimeo.

Leur belle livrée rouge vif avec de multiples reflets est un spectacle bien sympathique que j’aime regarder. Avec le temps, ces minuscules poissons (2 à 3 cm au maximum) se sont habitués à mes visites et mes passages devant le bac. Ils viennent plutôt à ma rencontre si je ne bouge pas trop vivement. Dotés d’un tempérament plutôt paisible surtout quand ils sont maintenus en banc d’au moins 8 à 10 individus (ce qui est le cas chez moi), ils se houspillent de temps à autre en se coursant, mais cette intimidation sans conséquence ne dure jamais et le calme revient vite dans l’aquarium qui leur est dédié.

Ces poissons d’origine asiatique ont besoin d’une eau douce acide (pH de 4 à 6,5). L’éclairage ne doit pas être trop intense, de même que le courant généré par le filtre car dans la nature, ces rasboras vivent plutôt dans des eaux brunes stagnantes.

Depuis plus d’un an que je les élève, les dix individus qui peuplent mon petit bac se sont montrés résistants et très vifs, avec un bel appétit. Des poissons sans soucis et jolis !

oct 252012
 

Affiche de la conférence "Les poissons d'Île-de-France"

Dans le cadre de son cycle de conférences mensuelles, Natureparif vous invite à rencontrer Jean Allardi, Président de la Société Française d’Ichtyologie, le jeudi 25 octobre 2012 de 18h à 20h à l’auditorium de la Société Nationale d’Horticulture de France (SNHF), au 84 rue de Grenelle Paris 7e.

Et si les poissons n’existaient pas ?
Les Naturalistes ont toujours eu beaucoup de difficultés à définir ce qu’était un « poisson ». Aujourd’hui, avec les progrès de la génétique, les phylogénéticiens nous disent clairement que les « poissons » n’existent pas en dehors des étals de notre poissonnier ! D’un point de vue zoologique en effet, les divers groupes de « poissons » n’ont pas d’histoire propre et ne possèdent aucun ancêtre commun qui leur soit exclusif. Certaines espèces comme le coelacanthe ou les dipneustes sont plus proches des mammifères que de n’importe quel « poisson », dans la mesure où ils disposent de poumons et de membres articulés grâce à un seul os. Parmi ces organismes, les téléostéens (« poissons » osseux) sont les plus nombreux.

Les habitants de la Seine
Tout au long de son histoire, l’Homme a entretenu des relations complexes avec les milieux aquatiques et les organismes qui les peuplent. Les « poissons » ne connaissant pas les limites administratives, la région Île-de-France de par la nature de son réseau hydrographique abrite pratiquement l’ensemble des « poissons » du réseau hydrographique du bassin de la Seine. Saviez-vous par exemple qu’on trouve des saumons dans la Seine aux portes de Paris ? Une femelle de quatre kilos a d’ailleurs été sortie de l’eau à quelques encablures du pont de Puteaux il y a à peine quelques jours. Saumons, sandres, poissons-chats, silures, gardons, rotengles, goujons, barbeaux… Autant d’espèces que vous pourrez découvrir lors de cette conférence !

Entrée libre et gratuite, dans la limite des places disponibles.