L'actualité parisienne et francilienne vue par un jardinier urbain, un jardinier parisien, citadin dans l'âme, amoureux des plantes et des jardins, mais aussi journaliste et auteur spécialisé dans les jardins et le jardinage. Tout ce qui se passe dans Paris et en Ile-de-France en relation avec les jardins, les plantes, le jardinage et la nature.
Depuis le mardi 24 février, l’Opie sollicite votre aide pour soutenir sa grande campagne de financement participatif intitulée : « Bon plan pour tous les pollinisateurs ! »
Pourquoi ?
En 2015, l’Opie va encore plus loin dans son engagement en faveur de tous les pollinisateurs, avec le Plan national d’actions en partenariat avec le ministère de l’écologie. Ce plan d’actions en faveur des insectes pollinisateurs sauvages est unique car global. Il ne se focalise pas sur une seule espèce, mais sur l’ensemble de nos petits pollinisateurs, dans tous leurs lieux de vie. L’abeille domestique, celle que l’on élève pour son miel, n’est pas le seul insecte pollinisateur. En France, des milliers d’espèces butinent et pollinisent dans l’ombre nos plantes agricoles et sauvages : mouches, guêpes, abeilles sauvages, bourdons, punaises, papillons, scarabées… Afin de couvrir le budget nécessaire à l’élaboration, la coordination et au lancement de ce plan, l’Opie lancé une campagne de financement participatif sur la plateforme KissKissBankBank, il reste 20 jours, et plus de 42% de la somme ont déjà été réunis !
Comment ?
En participant, partageant, « likant », relayant… et surtout en en parlant autour de vous au maximum !
Votre participation va aider l’Opie à terminer l’élaboration de ce plan, et à la mise en place des actions concrètes sur tout le territoire national, et dans tous les secteurs d’activité.
Demain mercredi 16 mars 2011, le nouveau film Disney Nature sort sur les écrans de cinéma dans la France entière : Pollen.
Notre vie sur Terre dépend d’une histoire d’amour étonnante entre les fleurs et une faune composée d’abeilles, de papillons, d’oiseaux et de chauves-souris, qui permettent à toutes ces espèces de se reproduire.
Délicates et gracieuses, les fleurs ne se contentent pas d’être le symbole ultime de la beauté. Bien au contraire, leurs couleurs éclatantes, leurs parfums exotiques sont autant de merveilles qui attirent les pollinisateurs et les enivrent de désir.
Tous ces animaux participent à une danse de séduction complexe dont dépend un tiers de nos récoltes, une danse sans laquelle nous ne pourrions survivre…
La réalisation de Pollen : un défi au coeur de la nature
filmer dans la nature les plantes et les pollinisateurs est une entreprise très compliquée qui demande de la patience, de l’adresse, une connaissance approfondie du comportement des animaux, et d’être au bon endroit au bon moment.
Si la plupart des films sont tournés en 24 images par seconde, filmer les plantes et les pollinisateurs demande souvent d’accélérer ou de ralentir le temps en modifiant le nombre d’images par seconde.
Techniquement, la floraison d’une fleur se tourne en accéléré, un procédé qui consiste à réduire le nombre d’images par seconde et qui permet ainsi de montrer en quelques secondes le déroulement d’un évènement qui a peut-être duré toute une journée. Pour des pollinisateurs comme les abeilles, les chauves-souris et les colibris qui ne restent qu’un instant fugace au-dessus des fleurs, le procédé est inversé pour montrer au ralenti une action qui a peut-être duré quelques dixièmes de secondes.
Le tournage a nécessité l’utilisation de plusieurs caméras (parfois cinq en même temps) capables de filmer en accéléré et au ralenti. Pour les pollinisateurs les plus rapides, deux caméras numériques à grande vitesse ont été utilisées, une red One et une Phantom HD (qui a été conçue par l’armée américaine) capable de restituer 1 500 images par secondes. L’utilisation de caméras numériques présentait un double avantage : non seulement le caméraman voyait immédiatement ce qu’il venait de filmer mais en plus, il pouvait tourner en continu, sauvegardant sur une carte mémoire les précieux instants enregistrés de l’activité des pollinisateurs.
Les innovations et modifications du matériel existant apportées par le directeur de la photographie Keith Brust comprennent l’utilisation d’un objectif sténopé, permettant au caméraman de filmer un insecte à quelques millimètres de distance tout en ayant une image nette de l’arrière plan.
Selon Keith Brust, « déplacer l’objectif sténopé sur la surface d’une feuille crée un effet semblable à celui d’une image filmée depuis un avion qui survole un champ. »
Le dimanche a été ensoleillé et très doux pour un mois de janvier, surtout après le début de l’hiver si froid que nous avons eu. Mon pied de rose de Noël (Helleborus Gold Collection ‘Josef Lemper’) a été visité par de nombreuses abeilles venues en nombre butiner les trois fleurs et les couronnes d’étamines. Des abeilles qui butinent en janvier, ce n’est quand même pas si courant, non ?
Abeilles butinant dans une fleur de rose de Noël (Helleborus Gold Collection 'Josef Lemper') sur mon balcon, 16 janvier 2011, photo Alain delavie
J’ai trouvé que le vol de ces butineuses était un peu cahotique, voire hésitant. Mais elles se sont délectées du pollen des fleurs de mon hellébore car elles n’ont pas cessé d’y venir et revenir en début d’après-midi. J’ai compté jusqu’à cinq abeilles en même temps sur les trois grosses fleurs de l’hellébore. Il faut dire que les fleurs sont rares à cette saison…
Abeille butinant dans une fleur de rose de Noël (Helleborus Gold Collection 'Josef Lemper') sur mon balcon, 16 janvier 2011, photo Alain delavie
Un ballet fort agréable à voir et à observer, avec le soleil qui brillait sur fond de ciel bleu avec quelques nuages et le puissant parfum de mes sarcococcas qui sont en pleine floraison. Un petit air de printemps, bien avant l’heure…