juil 122014
 

Gros nuages noirs sur Paris

Du 8 au 10 juillet 2014, les averses se sont succédées et il est tombé 60 millimètres d’eau de pluie à la station de Paris-Montsouris, ce qui équivaut pratiquement à un mois de précipitations sur la capitale, la normale étant de 62 mm.

Avec 71 mm recueillis du 1er au 10 juillet, cette première décade de juillet 2014 se classe au 2ème rang des 1ères décades les plus pluvieuses depuis 30 ans. Seule, l’année 1995 avait connu une pluviométrie plus élevée (89 mm) en raison d’un violent orage survenu le 2 juillet qui avait apporté 82 mm en quelques heures. La pluviométrie fluctue beaucoup d’une année à l’autre à Paris au début du mois de juillet. Certaines années, le temps est resté complètement sec sans aucune goutte d’eau au cours de la première décade de juillet comme en 2000 et 2001. D’autres années ont été très pauvre en précipitations comme 1997, 1998 et 2011 avec 1 mm, 1994 et 2013 avec 2 millimètres.
(Souce : La Chaine Météo)

Le week-end du 14 juillet s’annonce encore mitigé, mais le retour du beau temps et de la chaleur prévu pour le milieu de la semaine prochaine…

juin 022012
 

Température moyenne en France : Printemps 2012 / Météo France

La température moyenne du printemps (le printemps météorologique : Mars, avril et mai) sur la France est supérieure de près de 0,8 °C à la normale de saison. Elle est supérieure à la normale sur l’est de la France et plus proche de la normale sur la moitié ouest.

Cumul de précipitations en France : Printemps 2012 / Météo FranceSur l’ensemble de la France, la quantité d’eau recueillie est légèrement supérieure (environ 10%) à la normale. Après un mois de mars chaud et sec, les mois d’avril et mai ont été bien arrosés avec des températures plus conformes aux normales de saison. Les précipitations sont assez contrastées. Excédentaires en Bourgogne, sur le sud des Alpes, l’ouest de la Corse ainsi que sur la moitié ouest du pays, elles sont en revanche déficitaires sur le nord-est, la Picardie, au nord du Massif central, sur les côtes du Languedoc-Roussillon et sur le piémont pyrénéen.

Durée d'ensoleillement en France : Printemps 2012 / Météo FranceL’ensoleillement est proche de la moyenne sur une grande partie de l’Hexagone. Toutefois, il est excédentaire sur l’ouest, notamment sur la Bretagne et les Pays de la Loire ainsi que sur l’extrême nord-est.

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déc 012011
 

D’après le bilan provisoire établi par Météo-France le 28 novembre 2011, la France a connu un automne 2011 exceptionnellement chaud, extrêmement sec sur une grande partie du pays et remarquablement ensoleillé.

L'automne sur le Champs-de-Mars

Sur l’ensemble de la saison, la moyenne de la température devrait dépasser d’environ 2,2 °C la moyenne de référence 1971-2000. De ce fait, l’automne 2011 arrive au second rang des automnes les plus chauds depuis le début du XXe siècle, derrière 2006 (+2,8 °C) et devant 2009 (+1,5 °C). Cet écart à la moyenne a été plus marqué sur le Sud-Ouest et plus faible sur le Nord-Est.

Les pluies de l’automne ont été très contrastées. Elles ont été nettement excédentaire sur les zones méditerranéennes, mais très largement déficitaires partout ailleurs. Dans l’Ouest, le Sud-Ouest et le Nord-Est, les déficits de précipitations ont été souvent supérieurs à 50%, parfois même à 60%.

L’ensoleillement a été partout excédentaire cet automne, mais particulièrement du Sud-Ouest au Nord-Est où les durées d’ensoleillement ont été généralement supérieures de près de 30% à la moyenne de référence 1991-2000.

Les températures du mois de novembre ont été exceptionnellement élevées. En moyenne, la température mensuelle sur la France devrait dépasser de près de 2,9 °C la moyenne de référence 1971-2000. Novembre 2011 devrait se situer au second rang des mois de novembre les plus chauds depuis le début du XXe siècle., derrière novembre 1994 (+3,3 °C) et devant novembre 2009 (+2,7 °C).

avr 072011
 

Quelle belle journée d’été nous avons eu aujourd’hui 7 avril, avec un ciel bleu, un grand soleil et des températures dignes d’un mois d’été. Depuis deux jours, nous avons quitté le printemps pour l’été, plus de deux mois avant l’heure…

Temps chaud et sécheresse au printemps

Terre sèche dans un massif dans Paris, 7 avril 2011, photo Alain Delavie

Un temps très chaud pour la saison, mais aussi très sec. Les jardins commencent à manquer d’eau, les arrosages sont plus que nécessaires. Pour les potées et les jardinières, la corvée d’arrosage a repris comme en plein été !
Difficile de travailler la terre, la levée des semis est moins facile.

Chaleur record dans le sud-ouest de l’Europe
La façade atlantique du sud-ouest de l’Europe, du Portugal à la France en passant par l’Espagne, a connu mercredi 6 avril des températures exceptionnellement élevées pour la saison. Des records de chaleur pour un début avril ont été battus, égalant parfois les records pour un mois d’avril entier en Espagne ou au Portugal.

Ainsi, on relevait au plus chaud de la journée 30°C à La Corogne (nord-ouest de l’Espagne), 31°C à Porto et jusqu’à 33°C à Bilbao (pays basque espagnol) ! En France, les températures les plus élevées ont concerné l’Aquitaine où les thermomètres ont affiché des valeurs supérieures à 30°C.

Températures maximales relevées mercredi 6 avril 2011 en Aquitaine :
30,8°C à Cazaux
30,7°C à Dax et Socoa
30,6°C à Biscarosse
30,2°C à Biarritz
29°C à Pau et Mont-de-Marsan
La France entière a connu des températures très douces voire chaudes pour la saison. Il faisait toutefois légèrement plus frais près des côtes en raison des brises (19°C à Nice et Sète, 18°C à Boulogne-sur-Mer).

Températures maximales relevées mercredi 6 avril 2011 :
28°C à Albi, Bergerac, Brive et Montauban
27°C à Auch et Tarbes
26°C à Toulouse et Le Mans
25°C à Paris, Grenoble, Nantes, Orléans et Carpentras
24°C à Rennes, Lille et Montélimar
23°C à Brest, Lyon et Strasbourg
22°C à Dijon, Reims et Nancy
(Source : Météo France)

Bilan hydrologique pour la France au 11 mars 2011
Par rapport à la normale, les précipitations du mois de février ont été le plus souvent déficitaires sur la France, avec des cumuls compris entre le quart et la moitié de la normale du Nord-Est au Berry, du Limousin au Languedoc, en Picardie ainsi que sur les Alpes. Seuls le Boulonnais, le Finistère, le piémont pyrénéen, les Bouches-du-Rhône et la Côte d’Azur présentent une pluviométrie excédentaire avec des cumuls atteignant une fois et demie à deux fois la normale.
Depuis septembre 2010, début de l’année hydrologique, les cumuls de précipitations sont généralement proches de la normale. Cependant, quelques déficits déjà présents le mois dernier se confirment sur le Jura, les Alpes du Nord, les massifs du Haut-Languedoc et sur le Limousin. On observe globalement un déficit cumulé important sur tout le sud du bassin de la Loire et les déficits observés, qu’il s’agisse de précipitations, d’écoulements superficiels ou de réserves souterraines, prolongés par ce début mars encore sec, composent une situation pouvant devenir préoccupante sur ce bassin. Le niveau des nappes est hétérogène d’une région à l’autre. La situation des niveaux de nappe est globalement assez stable, voire s’améliore en ce début d’année. Cependant, 56% des réservoirs affichent un niveau inférieur à la normale. C’est le cas de plusieurs grands aquifères (nappes de Beauce, nappe des Calcaires du Lutétien et Calcaires du Champigny en Ile-de-France, nappes de la Craie). Cette situation est le résultat de plusieurs années de déficit pluviométrique.
(Source : Eaufrance)