juil 222014
 

Renouée du Turkestan (Fallopia baldschuanica) dans le parc des Buttes-Chaumont en début d'été, Paris 19e (75)
Si l’envie vous prenait de vouloir habiller votre balcon, votre petite cour ou un vieil arbre avec un pied de renouée du Turkestan (Fallopia baldschuanica), prenez d’abord le temps de bien regarder ces deux photos prises dans le parc des Buttes Chaumont (Paris 19e) et qui vous montrent quelle ampleur peut prendre cette liane capable de s’étendre sur plusieurs dizaines de mètres.

Renouée du Turkestan (Fallopia baldschuanica) dans le parc des Buttes-Chaumont en début d'été, Paris 19e (75)
Fleurissement généreux et de longue durée, très apprécié par de nombreux insectes pollinisateurs, mais envahissement garanti !

oct 102012
 

Viorne (Viburnum) avec son feuillage d'automne rougeoyant se détachant sur la floraison d'une renouée du Turkestan, Cimetière de Montmartre, Paris 18e (75)

Le mariage impromptu d’une petite viorne (Viburnum) au feuillage rosissant et des longs épis de fleurs blanc crème de la renouée du Turkestan (Fallopia baldschuanica) avec quelques rameaux d’une vigne vierge rougeoyante offre un spectacle haut en couleurs et charmant en diable !

Viorne (Viburnum) avec feuillage d'automne rosissant se détachant sur un rideau de fleurs de renouée du Turkestan (Fallopia baldschuanica), Cimetière de Montmartre, Paris 18e (75)

Un mariage que vous pouvez recréer si vous possédez un grand mur exposé en plein soleil. La renouée aura vite fait de l’envahir et de le recouvrir. Il suffit d’installer quelques touffes de viornes devant. Au printemps les arbustes se couvriront de boules de fleurs blanches, puis en été ce sera le tour de la renouée avec sa multitude d’épis blancs. Et la fin du spectacle sera pour l’automne.

août 122011
 

Renouée d’Aubert, vrillée de Bal’dzhuan, renouée du Turkestan, tous ces noms désignent une seule et même plante grimpante à la stature imposante, pour ne pas dire envahissante : Fallopia baldschuanicum. Une liane exotique parfaitement rustique qui n’a de cesse de couvrir et recouvrir le moindre support à sa portée. Comme cet escalier parisien sur la butte de Montmartre.

Renouée du Turkestan (Fallopia baldschuanica) sur un escalier dans Montmartre, Paris 18e (75)

Renouée du Turkestan (Fallopia baldschuanica) sur un escalier dans Montmartre, Paris 18e (75), août 2011, photo Alain Delavie

Une superbe descente fleurie de haut en bas et de bas en haut…

Renouée du Turkestan (Fallopia baldschuanica) sur un escalier dans Montmartre, Paris 18e (75)

Renouée du Turkestan (Fallopia baldschuanica) sur un escalier dans Montmartre, Paris 18e (75), août 2011, photo Alain Delavie

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oct 112010
 

Surprise de l’automne, au hasard d’une balade dans Paris : un doux mélange d’une fleur d’ipomée bleu ciel et d’un brouillard de fleurettes de l’opulente renouée du Turkestan. Un duo de charme !

Plante grimpantes à floraisons automnales

Ipomée volubilis et renouée du Turkestan, cimetière de Montmartre, Paris 18e, octobre 2010, photo Alain Delavie

Ces deux lianes sont aussi volubiles l’une que l’autre, la renouée étant quand même plus vigoureuse du fait de sa grande rusticité. Mais l’accord des grosses fleurs de l’ipomée et des grappes de petites fleurs de la renouée est particulièrement réussi.

Avis, à ne pas planter dans tous les jardins, encore moins sur un petit balcon !
L’ipomée se ressème énormément et même si elle périt aux premiers gels (en climat doux elle est vivace et elle repart de la souche après quelques gelées légères), ses graines germent au printemps avec une abondance qui tourne parfois à l’invasion. Quant à la renouée du Turkestan (Fallopia baldschuanica), elle est tellement vigoureuse et prolifique qu’elle donne des immenses lianes en quelques mois qui peuvent atteindre jusqu’à 10 m de longueur.

oct 062008
 

La renouée de Chine (Fallopia aubertii) attend la fin de l’été et l’automne pour se parer d’une abondante floraison vaporeuse, très appréciée des insectes pollinisateurs.Renouée d’Aubert, renouée de Chine, renouée de Boukhara, renouée du Tukerstan, les noms communs ne manquent pas à cette vigoureuse plante grimpante. Et les noms latins non plus ! Dénommée actuellement Fallopia aubertii, cette liane a un temps été répertoriée comme Polygonum baldschuanicum et Reynoutria baldschuanica. Des noms que l’on retrouve parfois sur les étiquettes, qui suivent plus lentement les mises à jour de la classification botanique.Quel que soit le nom sous lequel vous trouvez cette belle plante, sachez qu’elle est d’une vigueur exceptionnelle. Ses fines tiges peuvent atteindre de 10 à 15 m de longueur, avec une croissance annuelle qui peut atteindre 3 à 5 m. Une aubaine dans un nouveau jardin ensoleillé pour cacher un grand mur ou une construction disgracieuse. Dans les petits jardins, sur une terrasse ou dans une cour, il faut s’attendre à être vite envahi, la renouée ne se gênant pas pour étendre ses pousses volubiles chez les voisins. Elle n’a pas de crampon comme certaines vignes vierges, mais cela ne l’empêche pas de s’enrouler au moindre support à sa portée, quand elle ne se laisse pas courir.Mais quel spectacle en fin d’été et au début de l’automne quand les grands panicules de petites fleurs blanches recouvrent presque tout le feuillage. L’ensemble est nettement moins joli au coeur de l’hiver quand les gelées ont fait tomber le feuillage et dégarnissent les longues tiges. C’est d’ailleurs la bonne période pour tailler cette géante que rien n’arrête. Mais pour le moment, l’heure est à la plantation ou à la contemplation dans les jardins de Paris et d’Île-de-France.