sept 172014
 

Affiche de la conférence publique de Natureparif sur les abeilles
Natureparif vous invite à rencontrer Bernard Vaissière, chargé de recherche, INRA Avignon UR406 Abeilles & Environnement, au cours d’une conférence publique le jeudi 18 septembre, de 18h à 20h.

Le déclin des abeilles mellifères et le syndrome d’effondrement de leurs colonies ont été très largement repris dans les médias ces dernières années. Beaucoup moins connu est le déclin des abeilles sauvages dont il existe près de 1000 espèces en France et qui toutes participent à la pollinisation des cultures et des plantes sauvages. D’autres insectes participent aussi à ces transferts de pollen, mais les abeilles sont les plus efficaces et ce sont elles qui interviennent de façon prépondérante dans la pollinisation de la plupart des cultures. Pourtant la prise en compte de cette pollinisation entomophile – par les insectes – est très récente et il reste beaucoup à faire pour qu’elle soit prise en compte à sa juste valeur et que la faune d’abeilles soit protégée.

Abeilles et plantes à fleurs, un mutualisme vieux de plusieurs millions d’années
Les abeilles sont aujourd’hui comme depuis des millions d’années des partenaires incontournables pour assurer la reproduction sexuée d’une majorité d’espèces végétales. En butinant de fleurs en fleurs, elles assurent ce service de pollinisation et nous ferons un petit tour dans nos assiettes et notre environnement pour réaliser à quel point les abeilles sont toutes présentes dans notre alimentation quotidienne d’aujourd‘hui et de demain… et bien au delà.

La pollinisation, ses mécanismes… et ses mystères
Avec la pollinisation, c’est-à-dire le transfert du pollen – qui contient les futurs gamètes mâles – des étamines aux pistils, on entre de plain-pied dans l’intimité de la vie sexuelle des plantes. Et là rien n’est plus si simple… Entre le butinage de fleurs séduisantes qui ne sont en fait que des leurres sans nectar ni pollen et le larcin de nectar par des bourdons peu scrupuleux qui ne pollinisent pas, on réalise combien charge et décharge efficace du pollen nécessitent que les partenaires soient finement ajustés. Et aussi combien les mécanismes de cette pollinisation sont loin d’avoir livré tous leurs secrets

Une prise en compte tardive, mais indispensable aujourd’hui
La pollinisation entomophile est sans doute le dernier facteur de production pris en compte en agriculture. Encore méconnu et mal maîtrisé, c’est un facteur qui permet d’améliorer rendements et qualités pour plus de 3/4 des cultures. Et dans la nature, la pollinisation entomophile joue un rôle essentiel dans la survie et l’évolution d’une majorité de plantes à fleurs. Gageons que l’étude des communautés d’abeilles en ville comme à la campagne et dans les zones protégées ainsi que les mesures pour protéger ces insectes et les travaux pour mieux comprendre et tirer parti de leur activité pollinisatrice nous permettrons de sauver ces insectes encore très mal connus pour la plupart et de mieux apprécier le service rendu par les abeilles à notre société et notre environnement.

Natureparif
84 rue de Grenelle, 75007 Paris.
Tél. : 01 75 77 79 21.
Métro : ligne 12, station Rue du Bac.
Entrée libre et gratuite dans la limite des places disponibles.

sept 122014
 

Henri Delbard, Officier dans l'Ordre de la Légion d'Honneur, Société nationale d'horticulture de France, Paris 7e (75)
Le mercredi 10 septembre 2014, Henri Delbard, Président de la Société Nationale d’Horticulture de France, a reçu les insignes d’Officier dans l’Ordre de la Légion d’Honneur par Monsieur le Président Valéry Giscard d’Estaing, en présence de Monsieur Stéphane Le Foll, Ministre de l’Agriculture, de l’Agro-Alimentaire et de la Forêt, Porte-Parole du Gouvernement.

J’ai eu l’honneur d’être invité à cette cérémonie de remise des insignes d’Officier dans l’Ordre de la Légion d’Honneur qui s’est déroulée dans l’auditorium de la Société Nationale d’Horticulture de France (Paris 7e).

La cérémonie se déroule en trois temps :

  • L’éloge du récipiendaire.
    Le discours est prononcé par la personne qui remet l’insigne (le délégué). Il s’agit selon l’usage de rendre hommage au décoré, rappeler son parcours, ses valeurs et ses engagements, les mérites éminents pour lesquels il est distingué. Ce qui fut fait en premier par Stéphane Le Foll et plus longuement par Valéry Giscard d’Estaing qui avait déjà remis les insignes de Chevalier à Henri Delbard de nombreuses années auparavant.
  • La remise de l’insigne.
    La personne qui remet l’insigne prononce la formule suivante fixée par le Code puis donne l’accolade au décoré : « Au nom du Président de la République et en vertu des pouvoirs qui nous sont conférés, nous vous faisons officier de la Légion d’honneur. »
  • La réponse du décoré.
    C’est pour le décoré le moment d’exprimer ses remerciements devant cette marque prestigieuse de reconnaissance et auprès de tous ceux qui ont compté dans son parcours.
juin 122014
 

Affiche de la conférence sur les oiseaux des jardins, Natureparif
Dans le cadre de son cycle de conférences mensuelles, Natureparif vous invite à rencontrer Grégoire Loïs (Vigie Nature, Muséum National d’Histoire Naturelle), le jeudi 12 juin 2014, de 18h à 20h, dans les locaux de Natureparif.

Un exemple de sciences participatives
Pour la troisième année, le programme de science participatives « Oiseaux des jardins » copiloté par le Muséum national d’Histoire naturelle et la Ligue de protection des oiseaux, offre à chacun la possibilité de s’investir dans un programme de recherches. C’est très simple, chacun est invité à reporter ses observations d’oiseaux des jardins en y associant la durée pendant laquelle ses observations ont été faites, qu’il s’agisse de 5 mn ou de plusieurs heures. En quelques dizaines de mois, plus de 700 000 observations et plus de 10 000 photos réalisées dans plus de 11 000 jardins en France ont été déposées sur le portail du programme.

Les premiers résultats
Grégoire Loïs, de l’équipe Vigie Nature au Muséum, se propose de présenter les premiers résultats issus de cette énorme masse de données amassée grâce aux efforts de tous. Plus de 50 espèces d’oiseaux et 5 petits vertébrés seront présentées et les enseignements tirés des observations ou encore les questions soulevées par celles-ci vous seront exposés. Ainsi, vous verrez comment d’un programme largement participatif, on peut émettre des hypothèses sur l’impact du changement climatique sur le calendrier des espèces par exemple. Ou encore sur le lien entre nos chers chats domestiques et la faune sauvage fréquentant nos jardins.

Natureparif
84 rue de Grenelle, 75007 Paris.
Métro : ligne 12, station Rue du Bac.
Entrée libre et gratuite dans la limite des places disponibles.

mar 192014
 

Affiche de la conférence "Réduire l’usage en pesticides, pour et avec la biodiversité", Natureparif

Dans le cadre de son cycle de conférences mensuelles, et à l’occasion de la Semaine pour les alternatives aux pesticides, Natureparif vous invite à rencontrer François Chiron, Maître de Conférences, AgroParisTech et Université Paris Sud.

Qui n’a pas rêvé d’une agriculture « verte » sans artifice chimique qui puisse à la fois favoriser la biodiversité mais aussi garantir la production agricole ! L’évolution de l’agriculture peut-elle faire marche arrière en revalorisant les fonctions naturelles des écosystèmes pour remplacer pesticides et engrais ? Cette conférence sera l’occasion de faire le point sur cette question. Elle parlera d’impact de l’agriculture et des pesticides sur la biodiversité, mais surtout de réciprocité et de mutualisme, c’est à dire du rôle mutuel que peuvent et doivent jouer l’agriculture et la biodiversité l’un envers l’autre. Au travers d’exemples précis, vous découvrirez les freins, les échecs et les réussites de la mise en œuvre de cette transition agroécologique.

En introduction, Natureparif présentera les dernières évolutions de la cartographie de l’ »objectif zéro pesticide » en Île-de-France, qui met en lumière l’état des pratiques des collectivités franciliennes sur les espaces dont elles ont la gestion. Cette initiative valorise ainsi celles qui se sont affranchies de pratiques très impactantes pour évoluer vers le « zéro pesticide ». Elle a valeur d’exemple et incite les autres collectivités à adopter cette démarche. Elle permet aussi d’en mesurer l’évolution dans le temps et d’identifier les espaces pour lesquels des efforts d’accompagnements restent à faire.

Jeudi 20 mars 2014 de 18h à 20h
À l’auditorium de la Société Nationale d’Horticulture de France (SNHF), au 84 rue de Grenelle, 75007 Paris.
Métro : ligne 12, station Rue du Bac.
Entrée gratuite dans la limite des places disponibles.

fév 062014
 

Affiche de la conférence Villes Nature / Natureparif
Dans le cadre de son cycle de conférences mensuelles, Natureparif vous invite à rencontrer Marc Barra, Écologue (Natureparif) et Jonathan Flandin, Chargé de mission Écologie urbaine (Natureparif).

En 10 ans, l’urbanisation a progressé de 19% en France, faisant de la ville un milieu prioritaire pour la reconquête de la biodiversité. Très minérales, nos villes abritent une nature particulière qui a su s’adapter à cet environnement contraint. Pour autant, de nombreuses fonctionnalités utiles sont perturbées et modifiées du fait de l’étalement urbain, de l’artificialisation des sols ou encore de la fragmentation. Or, les études scientifiques le montrent : accroitre la végétation urbaine améliore la qualité de l’air et protège de l’effet d’îlot de chaleur. Préserver des sols vivants et perméables est indispensable au cycle de l’eau et prévient les inondations. Restaurer les habitats de certaines espèces, comme les pollinisateurs sauvages, est aussi un moyen de se prévenir intelligemment des pathogènes.

C’est pourquoi le thème de « la nature en ville » suscite une imagination croissante et fait réfléchir les écologues.
Au-delà des mots, à quoi ressembleraient concrètement des villes nature ?
Simple verdissement « à la mode » ou accueil de quelques espèces privilégiées ?
Ou s’agit-il de restaurer des fonctionnalités écologiques essentielles pour améliorer la santé et la qualité de vie des citadins ?

La conférence de ce soir présentera les démarches mises en œuvre dans les villes en France et à l’étranger, notamment dans les espaces verts, sur voirie, les parcs et jardins où l’avènement de la gestion écologique marque un tournant majeur qui montre que l’on peut dépasser les approches horticoles classiques par le dialogue et l’expérimentation. Le bâtiment n’est pas en reste et montre qu’il y a matière à innover. Au-delà de quelques actes symboliques (nichoirs, ruches, toitures végétalisées industrielles), un des défis consiste à réviser les documents d’urbanisme pour préserver les continuités écologiques, ainsi qu’à repenser l’architecture des bâtiments pour plus de perméabilité au vivant tout en interrogeant leur contenu en matériaux, témoins de la biodiversité « grise » impactée au-delà du territoire.

Le jeudi 6 février 2014, de 18h à 20h
A l’auditorium de la Société Nationale d’Horticulture de France (SNHF), au 84 rue de Grenelle, 75007 Paris.
Métro : ligne 12, station Rue du Bac.
Entrée libre et gratuite dans la limite des places disponibles.

fév 042014
 

Libellule, photo SNPN
À l’occasion de la Journée mondiale des zones humides 2014, Benjamin Bricault (SNPN) et Xavier Houard (Opie/SfO) proposent une conférence sur les zones humides et les libellules franciliennes le mercredi 5 février 2014, de 19h à 21h.

Malgré le fort taux d’urbanisation en Île-de-France, la région présente une grande diversité de zones humides. Ces milieux abritent une faune et une flore souvent caractéristiques. Parmi ces espèces, on considère les libellules et les demoiselles comme emblématiques.

Mais qu’entend-on exactement par « zones humides » ? A quoi servent-elles ? Par quoi sont-elles menacées ?
En quoi les libellules y sont si emblématiques ? Comment mieux les connaître et les préserver ?
C’est à toutes ces questions et à celles que vous vous poserez sur le sujet que répondront les deux intervenants durant cette conférence.

Amphithéâtre de la SNHF
84 rue de Grenelle, 75007 Paris.
Métro : ligne 12, station Rue du Bac.
Entrée gratuite, réservation obligatoire (140 places disponibles) : snpn@wanadoo.fr ou 01 43 20 15 39.