mai 202014
 

Dans le cadre du week-end de comptage des oiseaux des jardins, la LPO Île-de-France anime une sortie au parc Montsouris pour inviter le grand public à participer à cette enquête. Cette sortie aura aussi pour objectif de faire découvrir aux médias présents ce comptage national que chacun peut mener depuis son jardin.

Signalétique du parc Montsouris, Paris 14e (75)
Pour plus d’information sur l’opération, consultez le site www.oiseauxdesjardins.fr

Le 24 mai 2014 de 10h à 12h.
Rendez-vous à 9h45, à l’entrée du parc située à côté de la station Cité universitaire du RER B.
Réservation obligatoire auprès de la LPO Ile-de-France au 01 53 58 58 38 ou ile-de-france@lpo.fr.
Sortie limitée à 15 participants.
Prévoir des vêtements adaptés et une paire de jumelles pour faciliter l’observation.

mai 202014
 

Pour la septième année, la LPO et le Muséum national d’Histoire naturelle (MNHN) invitent le grand public à participer au week-end national de comptage printanier des oiseaux des jardins. Tous les citoyens sont invités à se rendre dans un jardin pour y compter les oiseaux durant 1 heure. En plus de sensibiliser les participants à l’importance de la nature de proximité, cette opération permet également de placer le citoyen au cœur du suivi de l’avifaune nichant dans les jardins.

Logo de l'Observatoire des oiseaux des jardins

Réalisé dans le cadre de l’Observatoire des oiseaux des jardins (programme national de sciences participatives intégré au réseau Vigie-Nature du Muséum), qui propose de suivre les oiseaux toute l’année, c’est la seconde année consécutive que ce comptage de printemps est réalisé sous cette forme. Il était en effet depuis 2004 organisé tous les 2 ans sous le nom d’Enquête patrimoniale et était destiné aux propriétaires de Refuges LPO. Intégré à l’Observatoire des oiseaux des jardins depuis l’année dernière, ce week-end national de comptage printanier s’intéresse plus particulièrement aux espèces nicheuses des jardins. En effet, en cette période, la plupart des espèces d’oiseaux du jardin ont déjà réalisé leur première couvée. Les participants pourront ainsi avoir la chance d’observer, en plus des adultes, des jeunes en cours d’émancipation ! C’est par exemple le cas des merles, des mésanges ou des moineaux, qui étaient les 3 espèces les plus observées lors du précédent comptage en mai 2013.

Tous les citoyens sont invités à participer !
Il n’est pas nécessaire d’être un spécialiste ni de posséder un grand jardin pour y participer. Il suffit de choisir une date (le 24 ou le 25 mai), de se munir de la fiche d’observation qui aidera à identifier les oiseaux observés et de noter le nombre d’individus de chaque espèce observée pendant 1 heure dans le jardin de son choix ! Et pour finir, saisir les observations sur le site Internet de l’observatoire des oiseaux des jardins.
Pour les personnes ne possédant pas de jardin, il est tout à fait possible de réaliser le comptage dans un parc public urbain ou sur un balcon ! Et pour ceux craignant de ne pas réussir à identifier toutes les espèces observées, l’équipe de l’Observatoire est à leur disposition pour les aider. Il suffit d’envoyer une description de l’oiseau ou mieux, une photo à l’adresse : oiseauxdesjardins@lpo.fr avant la fin juin 2014.

Lors du comptage de mai 2013, plus de 20 000 oiseaux de 134 espèces différentes ont été observés dans plus de 700 jardins ! Gageons que le record sera battu cette année !
Pour ce faire, rendez-vous dans les jardins les 24 et 25 mai 2014

Informations complémentaires
Plus de renseignements sur www.oiseauxdesjardins.fr
Découvrez également d’autres observatoires de la biodiversité sur vigienature.fr
Opération menée avec le soutien financier de Cemex, EDF, Natureparif, la Fondation Bouygues Télécom et l’Europe.

nov 202013
 

Vigie-Nature Compet' à la mangeoire
En cette fin d’année 2013, Vigie-Nature innove ! L’idée ? Faire endosser au citoyen l’habit d’un chercheur ou d’une chercheuse en effectuant une expérience scientifique chez lui.

Vigie-Nature présente Vigie-Manip’
Vigie-Nature, le programme de sciences participatives du Muséum national d’Histoire naturelle, se dote d’un nouveau volet expérimental intitulé « Vigie-Manip' ». Manip’ pour manipulation, un terme couramment employé dans les laboratoires de recherche. Dans Vigie-Manip’, les « observateurs-expérimentateurs » sont invités, au-delà d’une simple observation, à réaliser une expérience scientifique selon un protocole qui permet de rendre comparables les données avec celles des autres participants.

Compet’ à la mangeoire
Participez à la première expérience de Vigie-Manip’ : Compet’ à la mangeoire !
Cette expérience explore les choix de nourrissage des oiseaux des jardins en hiver, en fonction de la nourriture disponible et du nombre d’individus présents. Tout l’enjeu de l’expérience est de comprendre les jeux d’interactions entre les espèces d’oiseaux en fonction du contexte environnemental.

Comment ça marche ?
Le protocole consiste à compter les oiseaux présents sur deux mangeoires plateaux identiques (que l’on peut facilement construire soi-même) proposant une offre en nourriture différente (graines de tournesol, graines de niger…). Les comptages sont ensuite saisis sur le formulaire en ligne de Compet’ à la mangeoire pour être analysés par les chercheurs du Muséum. L’expérience peut être réalisée sur un balcon, une terrasse, un jardin privé ou public et recommencée autant de fois que le participant le souhaite entre le 18 novembre 2013 et le 15 février 2014.

Retrouvez le protocole, les questions fréquentes et la marche à suivre détaillée sur le blog Vigie-Nature : http://vigienature.mnhn.fr/blog/ne-pas-manquer/compet-mangeoire

oct 222013
 

Grâce à l’enthousiasme des observateurs répartis dans toute la France, les résultats de l’Opération Cymbalaire Fleurs lancée en juin dernier sont là : les pétales des cymbalaires poussant en grandes agglomérations ont globalement une taille inférieure à ceux des villes plus petites. La suite ? Élucider si cette différence est due à un phénomène évolutif lié à la rareté des pollinisateurs en ville ou bien à une offre en ressources nutritives plus faible en milieu urbain dense qu’en milieu rural. Pour cela, le Muséum national d’Histoire naturelle et Tela Botanica invitent tous les curieux de nature et passionnés de botanique à collecter… des graines !

Tentative d'encadrement du temps, Stacey, Parcelle MAP, 13ème Festival des Murs à Pêches, Montreuil-sous-Bois (93)
En juin dernier était lancée par le Muséum national d’Histoire naturelle et Tela Botanica l’Opération Cymbalaire dans le cadre de Sauvages de ma rue, un observatoire du programme de sciences participatives Vigie-Nature. L’objectif : mesurer les pétales de ces petites fleurs violettes qui poussent sur les murs et murets. Grâce à la participation des observateurs qui ont transmis leurs données, Nathalie Machon, chercheuse au Muséum, a pu montrer que les cymbalaires poussant en grande agglomération possèdent des pétales plus petits en moyenne de 1,5 mm que celles d’agglomérations inférieures à 5000 habitants. Ce résultat semble suggérer que les cymbalaires n’investissent pas dans la production de grandes fleurs en milieu densément urbanisé, où les insectes pollinisateurs sont plus rares.

Quels pollinisateurs ?
Le réseau des observateurs du Suivi Photographique des Insectes POLLinisateurs (SPIPOLL), un autre observatoire Vigie-Nature, a apporté sa contribution à l’opération. En effet, des collections de photographies ont montré la présence de différentes espèces sur les fleurs de cymbalaire : bourdon, abeille sauvage, abeille domestique, fourmi… Une collection toute particulière réalisée au cœur de Paris a montré quant à elle que durant 20 minutes d’observation, aucun insecte n’est venu se poser sur les fleurs de cymbalaire. Cette donnée d’absence va dans le sens des résultats de Nathalie Machon. Mais pour l’instant une seule donnée ne permet pas de conclure avec certitude. Affaire à suivre…

Opération cymbalaire : Le temps de la moisson !
Cependant, ces premiers résultats laissent Nathalie Machon songeuse. À quelle cause attribuer la différence de taille des pétales de cymbalaires entre villes plus ou moins grandes ? Les cymbalaires auraient-elles évolué vers la production de petites fleurs en réponse au manque de pollinisateurs dans les milieux densément urbanisés ? Et si c’était dû à un manque de nutriments dans les brèches urbaines des grandes agglomérations ? Afin d’en avoir le cœur net, Nathalie Machon propose de faire pousser au printemps prochain, au Muséum national d’Histoire naturelle, des cymbalaires dont les graines proviennent de toute la France. En grandissant dans le même environnement, avec les mêmes ressources, ces cymbalaires auront tous les nutriments à disposition pour fabriquer de grandes fleurs. Si des différences de taille de pétales persistent, l’Opération Cymbalaire aura mis à jour une évolution du système de reproduction des cymbalaires en fonction de leur habitat, probablement en lien avec la disponibilité en pollinisateurs.

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mar 302012
 

Demain samedi 31 mars prochain, le Muséum national d’Histoire naturelle, fondateur de Vigie-Nature, Natureparif et Noé Conservation organisent plusieurs sorties naturalistes dans toute la France à l’occasion du lancement de cette nouvelle enquête participative. Top départ du défi lancé aux volontaires : récolter 50000 observations d’ici le 30 novembre 2012 !

L’objectif de cette enquête est d’aider les scientifiques à mieux comprendre le fonctionnement des écosystèmes boisés particulièrement touchés par les activités humaines, à travers l’observation de la faune (papillons, coléoptères, gastéropodes, vertébrés) vivant dans ces milieux et de connaître l’état de santé de nos forêts. Les promeneurs sont invités à relever le défi en rejoignant la communauté des observateurs pour faire avancer la science !

Rendez-vous dans les forêts pour identifier le plus d’espèces possible !
Pour guider les observateurs, des outils d’observation et d’identification sont disponibles auprès des partenaires relais de l’opération et sur le site Internet www.biodiversite-foret.fr (4 cartes postales représentant les 4 groupes d’espèces à observer et une affiche).
Un jeu concours permettra aux observateurs les plus assidus de gagner de nombreux cadeaux.

Samedi 31 mars 2012 : journée nationale de lancement
Des promenades naturalistes seront organisées en France, notamment dans la région d’Île-de-France. Elles permettront de faire participer le public aux protocoles scientifiques d’observation de la faune forestière et de les accompagner. Ces évènements sonneront le lancement de cette saison d’observations en forêt qui se prolongera jusqu’au 30 novembre 2011.
Selon les structures relais, des promenades guidées de 30 minutes à 1 heure seront animées par des naturalistes. Le protocole, ainsi que les outils d’observations, seront présentés au public. Un concours de dessins est prévu pour les enfants.

Retrouvez les horaires et détails des balades en forêt sur www.biodiversite-foret.fr

fév 292012
 

Missions Printemps est la plus grande expérience de science participative sur le printemps 2012 lancée par Arte. Dès le mois de février et durant 12 missions, vous êtes invités à aider les scientifiques à observer la nature, pour suivre l’arrivée du printemps et à comprendre, par vous-même, les éventuels effets du réchauffement climatique en France. Aujourd’hui 29 février 2012, vous pouvez découvrir la première mission de l’opération Missions Printemps : Réaliser la deuxième cartographie des vers de terre de France.

Cette première enquête participative ludique réponds à de grands enjeux scientifiques. Vous pourrez aider Daniel Cluzeau, de l’Université de Rennes 1, à réaliser la seconde étude nationale sur les vers de terre. Méconnus, ils sont pourtant les habitants les plus importants (en termes de volume, de masse et de densité) des territoires émergés. La seule et unique carte qui leur est consacrée en France date de plus de 40 ans. La connaissance des 100 espèces souterraines est fondamentale pour comprendre comment vivent et évoluent nos sols.
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