Semés l’année dernière et n’ayant pas souffert du froid hivernal, les petits coins de prairie fleurie installés sur les grands trottoirs de la fin de la rue d’Aubervilliers se remettent à fleurir de plus belle, avec un mélange de soucis, lins rouges, pavots de Californie, coréopsis et lavatères annuels.
Semblable à une guêpe, cette mouche visite les fleurs pour se délecter de leur pollen et de leur nectar. Cet insecte est très utile car il est aphidiphage (consommateur de pucerons) à l’état larvaire et pollinisateur à l’état adulte.
Une larve de syrphe se nourrit en moyenne de 30 à 40 pucerons par jour, mais elle peut en tuer jusqu’à 300 en une nuit. Une aide précieuse pour le jardinier !
J’ai craqué pour l’orange safran exceptionnel de cette fleur de souci installée dans les massifs d’été du cimetière du Père Lachaise (Paris 20e). Avec en plus un petit côté ébouriffé qui lui donne moins l’air trop régulier d’autres soucis plus classiques qui n’en déméritent pas pour autant.
Une belle couleur pleine d’énergie !
Le jardin qui longe le port et le quai de Grenelle (Paris 15e) est bordé de grandes banquettes fleuries de coquelicots, de bleuets et de soucis notamment qui donnent un air champêtre à cette promenade parisienne qui permet d’admirer la Tour Eiffel qui n’est qu’à quelques centaines de mètres.